La vraie question au delà de tout ça -> que veux vraiment le patron de la boîte ?
Si la boite est financièrement viable après la tempête, oui.
Sinon, ce que veux le patron n'aura que peu d'importance face à son banquier et à ses investisseurs.
La dernière fois que j'ai vu une telle situation de "l'intérieur", j'étais dans un grand groupe et une filiale avait grave déconné façon K-net.
Une fois le gros du bilan financier de la crise établit, le patron a été remercié, la moitié de son comité de direction l'a suivi, et on a collé à leur place un directeur connu pour être un cost killer, et une grosse équipe de marketeux/commerciaux. Ils ont dégraissé le mammouth à fond pour présenter un bilan tenable devant les financiers. Ensuite, changement de nom commercial pour se refaire une virginité numérique, et gros investissement dans la com prétextant un nouveau service (en fait le même, mais avec un tiers de personnel et de matos en moins).
Dans leur cas, ce qui leur avait le plus coûté, c'était la fuite des pro : même peu nombreux, ils rapportaient énormément. Les pros comprennent très bien ce qu'est une crise et sont généralement plutôt indulgents quand ça arrive, mais faut surtout pas les prendre pour des c*ns, les tenir au courant immédiatement de ce qui se passe, et leur proposer tout de suite une solution, même très dégradée, sinon ça coûte très cher. Je ne sais pas si k-net en a beaucoup et ce qu'ils représentent dans leurs finances, mais j'espère qu'ils ont mieux communiqué avec eux qu'avec les particuliers..