Disons, que c'est décevant sur un plan individuel.
La situation, elle est celle-là : on a des contrats de FAI qui prétendent offrir en fibre un débit jusqu'à 1Gb/s (et on peut distinguer le montant et le descendant...), mais qui s'empressent de préciser que ce pourrait être très bien que 500b/s.
Donc, d'un point de vue contractuel, cela revient à ce qu'ils s'engagent sur le service qui bon leur semble pour l'exécution du contrat.
En droit, cela porte un nom : c'est une clause potestative, et cela n'a aucune valeur.
On est en droit d'exiger des engagements fermes.
Si j'ai souscrit pour du 1Gb/s montant - 600Mb/s descendant, je ne veux pas me retrouver à 300Mb/s - 200Mb/s dans les faits, c'est à dire même pas la moitié du service, alors que ce serait en fait de la faute du FAI et de son service plutôt que d'autre chose.
Mais la difficulté, c'est qu'on ne peut pas vraiment mesurer un niveau de débit objectif... parce qu'il n'existe pas et dépend d'un tas de facteurs qui ne dépendent pas eux-mêmes totalement du FAI.
Alors oui, je regrette que le ménage ne soit pas fait pour que le niveau de service proposé soit plus nettement établi et donc qu'on puisse en conséquence l'exiger.
Après ce que fait l'ARCEP n'est peut-être pas complètement idiot. Disons que cela sera une utilité non pas individuelle mais plus collective.
On aura, me semble-t-il, des mesures de débit globales, par FAI, et on verra qui est meilleur ou qui fait n'importe quoi : de quoi au moins donner à comparer et pousser à la vertu.