Les postes dans les universités/écoles c'est souvent des CDI "fonctionnaires". C'est compliqué de réduire la taille des équipes quand on en a plus besoin..
Après, tu le dis toi même si il faut monter des équipes de 10 personnes sur plusieurs années qui vont te couter facile 500 k€ chargés par année pour gagner combien en vendant les IPs ?
Si l'équilibre y est à peine, personne ne bougera .. et ça prendra plusieurs années. Donc bon ..
Il y a eu la mode dans les grandes entreprises et les administrations d'externaliser les services "dans la cloud". Et comme cela de faire des économies de personnel. Le balancier est en train de revenir. D'abord elle se sont rendues compte que la qualité de service n'est pas toujours à la hauteur où elle le pensait, les prestataires ne font pas le boulot comme elles espéraient, souvent par économie. Et elles se sont rendues compte qu'en perdant les compétences internes, elles se rendaient complétement dépendantes de prestataires externes, sans éventuellement pouvoir revenir en arrière une fois le processus enclenche, ce qui est très dangereux.
Pour en revenir à RENATER et aux universités et autres établissements, il faut aussi se rendre compte qu'elles ne sont pas propriétaires de leurs IPv4, elles sont mises à disposition, gratuitement, par RENATER, qui est un service public. Elles ne peuvent pas vendre leurs IPv4. Quand elles n'en ont plus besoin, elles les rendent à RENATER, qui pourra les attribuer à d'autres.
RENATER pourrait éventuellement revendre les IPv4 qu'on lui rend (si autorisation politique), mais avec le risque de ne plus pouvoir en fournir à d'autres demandeurs, alors que c'est sa mission. Et surtout, c'est une administration complétement indépendante des universités autonomes. Il ne peut leur transférer d'argent ou leur payer de personnel. Et surtout, il n'a aucune autorité sur elles, il ne peut pas dire après avoir vendu des IPs, toi, telle université, je te demande de passer à IPv6.
Un peu plus complexe le sujet que il n'y a qu'à passer d'un /16 à un /29, et de vendre des IPv4 pour financer le passage à IPv6...
Mais en fait cette complexité se retrouve aussi dans beaucoup de grandes entreprises avec de multiples sites, des centaines de serveurs publics répartis un peu partout, même si elles ont plus de latitude qu'une administration, mais aussi peu de goût pour des dépenses inutiles et potentiellement risquées (là encore problème de sécurité des systèmes, des données...).