La proposition a quand même de bonne chance de passer car d'autres registre régional d'adresses IP ont fait le même choix :
- LACNIC a ratifié le 16 août 2017 une modification de l'allocation initiale de a / 22 à a / 24.
- AFRINIC a adopté une politique d'atterrissage en douceur, modifiant la taille minimale de l'allocation initiale de a / 22 à a / 24 au cours de la dernière phase d'épuisement.
- APNIC discute d'une proposition de politique réduisant la taille d'allocation maximale du pool d'adresses IPv4 103/8 à a / 23. Cette proposition a été publiée le 18 janvier 2019.
Maintenant je ne pense pas que la pénurie d'IPv4 va pousser la majorité des acteurs qui refusent à faire de l'IPv6 aujourd'hui à en faire.
On demande à VidéoFutur, qui est clairement la première victime du manque d'IPv4 ? (Pour ceux qui ne suivent pas VidéoFutur utilise un CG-Nat est des adresses IPv4 qui ne sont pas localisées en France métropolitaine ce qui entraîne de nombreux problèmes qui poussent les clients à résilier).
Un opérateur ne passe pas à IPv6, car cela ne lui apporte aucun gain immédiat ou un gain limité. Le gain important est uniquement pour le jour où ne sera plus nécessaire de mettre de l'IPv4.
Pour pleins de personnes IPv6, c'est une affaire qui roule : "
On peut pas lâcher l'affaire 5 minutes avec ipv6 ? C'est très bien ipv6, et au fur et à mesure du remplacement des équipements et des ingénierie ça ca migrer tranquillement. Mais ça va pas modifier fondamentalement le service ni arrêter le réchauffement climatique hein..."
sourceLa mise dans le contexte (je ne parlait même pas d'IPv6, mais de limiter le nombre de clients derrière une même IPv4), visiblement ce type d'idée doit déplaire à de nombreuses personnes :