Auteur Sujet: Hérault : Le FTTH pour tous d'ici 2022 avec Covage  (Lu 19747 fois)

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nightfowers

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Hérault : Le FTTH pour tous d'ici 2022 avec Covage
« Réponse #96 le: 10 juillet 2022 à 12:40:21 »
Sur le site d'agrégation :

"Le Boitier ENEDIS a brulé complétement
Le groupe électrogène va être installer en attendent de remplacement
Nous avons déclenché EDF "

source : support xpfibre

(C'était bien pratique la page relatant les incidents)

Merci, effectivement c'était bien pratique, je ne comprends pas pourquoi ils ne communiquent pas publiquement là dessus, ça éviterait la frustration des clients et ça éviterait aux opérateurs de faire boîte aux lettres (enfin cela dit les autres opérateurs ne se foulent pas trop niveau communication...)

BLNT

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Hérault : Le FTTH pour tous d'ici 2022 avec Covage
« Réponse #97 le: 10 juillet 2022 à 13:07:19 »
Depuis 13h ce dimanche, nous voyons les connexions remonter.



nightfowers

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Hérault : Le FTTH pour tous d'ici 2022 avec Covage
« Réponse #98 le: 10 juillet 2022 à 13:42:05 »
Depuis 13h ce dimanche, nous voyons les connexions remonter.

Yes c'est revenu à 13h30, merci 👍🏼

tdamienjd

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Hérault : Le FTTH pour tous d'ici 2022 avec Covage
« Réponse #99 le: 19 mars 2024 à 12:56:18 »
La dernière ligne droite vers un Languedoc à très haut débit

L’État avait fixé pour objectif de déployer la fibre optique sur l’ensemble du territoire d’ici 2025, afin d’éviter toute fracture numérique. C’est pourtant dans les territoires ruraux que le travail est plus avancé. On fait le point en région.

C'était le 20 février 2013. Le Président Hollande annonçait la mobilisation de 20 milliards d'euros pour développer l'accès au très haut débit pour tous. Huit ans plus tard, le Premier ministre Jean Castex complétait l'ambition d'une couverture générale en fibre optique d'ici à 2025 pour « réduire les fractures numériques ». La crise sanitaire était passée par là, provoquant un essor du télétravail, notamment en zone rurale.

Douze ans pour apporter un minimum de 100 mégabits/seconde partout en France, cela peut paraître une éternité, « c'est pourtant un raz-de-marée technologique si l'on compare au temps jadis nécessaire pour généraliser le réseau cuivre (de téléphonie) ou l'électricité » , avance Nicolas Brochot, directeur régional Occitanie de l'opérateur Orange. Une performance industrielle qui sera d'autant plus remarquable si les délais sont tenus. Actuellement, le taux de couverture de la fibre optique est de 84 % en France, légèrement plus en Occitanie.

Une phase de dentelle

À l'heure de rentrer dans la dernière ligne droite, Nicolas Brochot prévient tout de même, « celle-ci sera longue... et peut-être pas si droite. Si tous les opérateurs ont très bien avancé jusque-là, il va maintenant falloir chercher les poches de complexité, tout ce qu'on a laissé de côté pour permettre cet effet de volume industriel. On rentre dans la phase de dentelle. » Cela peut paraître paradoxal, mais c'est notamment dans les secteurs les plus urbanisés qu'il reste le plus gros effort à fournir. Un exemple : dans l'Hérault, alors que la zone située dans l'arrière-pays affiche un taux de couverture de 94 %, « avec 250 000 foyers et entreprises déjà raccordables pour un objectif de 268 000 », décompte la vice-présidente du Département Claudine Vassas-Mejri, ce chiffre n'est que de 84 % à Montpellier. « Cela s'explique , rassure le délégué régional d'Orange. D'abord, le maire est très précautionneux des enjeux patrimoniaux et si on discute très bien ensemble, cela rallonge les délais. Surtout, contrairement aux habitations individuelles, pour amener la fibre dans un immeuble, il faut intervenir à l'intérieur du bâtiment, donc obtenir l'accord du syndic, ce qui n'est pas toujours aisé. » Et à Montpellier, les immeubles sont très nombreux.

La campagne aussi a toutefois ses difficultés à surmonter. « La zone que nous avions à fibrer nécessitait trois fois plus de génie civil et dix-sept fois plus d'aérien. Il y avait une industrialisation complexe. Ce chantier colossal a mobilisé 700 emplois et 8 000 km de fibre pour un budget de 384 M euros » , avance Claudine Vassas-Mejri. Mais, dans l'Hérault comme dans les autres départements, les élus en ont fait un enjeu politique majeur, « au nom de l'égalité numérique » . Les modalités du plan France Très haut débit leur ont permis de concrétiser cette ambition. En 2011, l'État avait lancé un "appel à manifestations d'intentions d'investissement", pour recueillir les intentions de déploiement des opérateurs en dehors des villes très denses. Six opérateurs, dont Orange, SFR et Covage, se sont partagés ces zones "AMII" rentables à leurs yeux, c'est-à-dire les plus grandes intercommunalités. Pour aboutir à une couverture complète du territoire, chaque conseil départemental a ensuite pu mettre en place un réseau d'initiative publique (RIP), une délégation de service public pour confier à des opérateurs d'infrastructures le déploiement puis, pendant vingt-cinq ans, l'entretien et la gestion commerciale du réseau. Avec de possibles pénalités en cas de retard.

Formule gagnante

Une formule gagnante. XP Fibre, filiale de SFR, remplit le contrat dans l'Hérault, mais aussi dans le Gard où, selon le directeur Méditerranée Vincent Baldacchino, le taux de couverture atteint « plus de 97 % avec 262 300 prises déployées sur 270 000, dans les 303 communes (sur 352) dont nous avons la charge » . Orange a répondu au marché groupé de l'Aveyron, de la Lozère et du Lot et vient d'atteindre les 95 % de déploiement (lire ci-contre). C'est un peu moins avancé (autour de 80 %) pour Altitude Infra dans l'Aude comme dans les Pyrénées-Orientales où les secteurs de haute montagne imposent des contraintes supplémentaires, « mais les 40 000 prises manquantes seront installées d'ici mi-2025 », promet Jean Roque, le Monsieur Très haut débit dans les P-O.

En zone Amii, c'est plus complexe. Si XP Fibre affiche dès chiffres également flatteurs sur ses territoires, « 99 % à Bagnols-sur-Cèze, 97 % à Agde, 92 % au nord et à l'est de Montpellier » , dans d'autres villes, la dynamique s'est quelque peu essoufflée pour d'autres opérateurs à Béziers (85,2 % selon les chiffres de l'Arcep), Perpignan (84,2 %), Narbonne (83,4 %), Nîmes (81 %) ou Sète (78,9 %). Ce n'est pas un phénomène isolé, le gouvernement s'est d'ailleurs ému à l'automne d'un ralentissement du déploiement, allant même jusqu'à menacer Orange de sanctions. « On travaille avec tout le monde pour aller chercher cette complétude, sujet par sujet », répond Nicolas Brochot.

Pour les opérateurs, les enjeux ne manquent pas. Il faut fiabiliser un réseau qui a parfois été maltraité par des sous-traitants trop pressés de remplir les objectifs - « mais ce problème est globalement derrière nous » - mais aussi et surtout « remplir les tuyaux » , autrement dit aller chercher des abonnements en nombre pour équilibrer des investissements « massifs ». L'arrêt programmé du vieux réseau cuivre d'ici 2030 (lire ci-dessous) devrait les aider.


Source : Ludovic Trabuchet, Midi libre, 18/02/2024