Mais historiquement, les RIPs, des zones moins denses, n'ont pas intéressé les opérateurs, ils ne se sont pas portés candidats pour les reprendre en AMII. Donc déclarer maintenant que l'on va déployer une grande région rurale, où le prix à la prise doit être élevé (1.3 milliard/900.000 prise ~1400 euros la prise), sur fond propre, bof...
SFR comme les autres aurait bien besoin des subventions publiques pour cela (et cela lui ferait une bonne rentrée financière). Mais bon, le Crédit Mutuel, partenaire financier de SFR, va peut-être leur prêter un milliard supplèmentaire pour cela ? Ils ne sont plus à cela prêt...
Peut-être que dans le futur, les RIPs seront revendus à petit prix aux opérateurs, après avoir été subventionnés par de l'argent public, mais pour l'instant, il faut encore les déployer.
P.S : je crains, de façon réaliste, que cela se limiterait, à l'exemple d'Orange pour Bourg en Bresse, à ne déployer que quelques zones plus denses et plus rentables, pas en AMII, pour casser le modèle économique du RIP, et à laisser tout le reste en jachère.