Rezopole (Lyon-IX) :- propose du transit (nombreux opérateurs présents) a petit prix (la concurrence a fait baisser les prix)
- organise des rencontres (les TelDej, les Aperezo, les RezoGirls et les RUG) "Les rencontres RezoGirls sont des événements dédiés aux femmes qui travaillent dans le secteur IT régional. Inscrit dans la mission d'animation de Rezopole, l'objectif de ces rencontres est de fédérer la filière IT au féminin." c'est assez éloigné du peering.
- propose des services informatiques pour les entreprises adhérentes (service de viso-conférence, serveurs miroirs, ...)
- propose des offres d'emplois :
http://www.rezopole.net/fr/services/espace-emplois-it/les-offres- propose un "guichet telecom" pour trouver un moyen de relier en fibre votre entreprise au moindre coût.
- Va mettre en service un GGC (Google cache)
Bref, pour Rezopole, le peering n'est qu'une activité parmi un riche catalogue.
Rien a voir avec les 2 GIX parisiens qui eut on comme principale activité le peering.
Maintenant, je ne suis pas optimiste pour l'avenir du peering sur les GIX, avec le modèle actuel.- Pour la QoS : On gagne de la QoS pour certaines routes, mais on en perd pour d'autres routes.
- Pour les pannes : Les GIX (petit et gros) ont malheureusement bien plus d'incidents que les gros transitaires.
- Pour le prix : pour les gros réseaux, le prix du peering sur les GIX est très proche du prix sur les GIX sachant que les transitaires facturent à la consommation et que les GIX facturent au port. Les opérateurs importants payent leur transit entre 0,00€/mb et 0,80€/mb. Certains opérateurs proposent du transit a prix cassé (ou gratuit) en échange d'autres accords notamment sur la Voix.
- Pour les saturations : Un opérateur qui est sur plusieurs GIX avec les route serveur risque de rencontrer de nombreuses saturations sur les GIX lié au fait que le trafic peut basculer d'un GIX à l'autre sans prévenir. En cas de panne d'un GIX les ports de nombreux acteurs saturent car ils n'ont pas prévu la capacité pour absorber le trafic qui était sur un autre GIX de la même ville (exemples récents avec des pannes coté France-IX ou coté Equinix-IX Paris). Les liens des opérateurs vers les transitaires, avec une facturation au Mb/s ont généralement une capacité importante en réserve pour faire face a des incidents. Pour que cela fonctionne, il faut faire attention de ne pas sécuriser un GIX par un autre GIX mais par un transitaire.
A l'avenir, si le modèle ne change pas, les opérateurs majeurs ne devraient plus peerer sur les GIX. Les opérateurs majeurs continueront à être présent sur les GIX, pour vendre du transit à leurs clients (cf Orange qui est présent sur plusieurs GIX pour vendre du transit).
Pour répondre a ta question :
- Un petit FAI (moins de 100 Gb/s de trafic au total) a pas mal d'intérêts a venir sur les GIX.
- Un FAI important (entre 100 Gb/s et 1 Tb/s) n'a pas d’intérêt à venir sur un GIX mais pas non plus à le quitter.
- Un FAI majeur (plus de 1 Tb/s) n'a pas d’intérêt de venir sur un GIX peerer (trafic négligeable et risque de dégradation de la QoS car le dimensionnement ne prend pas en compte s les attaques DDoS, pour un prix au Mb/s > transit)
Les hébergeurs, contrôlent l’écoulement du trafic (on maîtrise le trafic sortant, mais pas le trafic entrant) ont plus d’intérêt a venir sur les GIX, même si OVH a du se faire priser pour venir sur France-IX.