A-t-on des chiffres pour corroborer cette affirmation ?
Car de ce que j'en ai compris, cette affirmation est plutôt un "mantra" répété par tous les acteurs du domaine pour quand ça en devienne une évidence.
Simplement car dans les ville, le génie civil a réaliser est plus compliqué (interruption du trafic, canalisations existantes, ...), charge administrative lié aux copropriétés, mais surtout, surtout, taux d'abonnement très faible , car bon nombre de foyers ne veulent pas changer, ayant déjà un débit qui convient à leurs usages, les abonnements fibres sont plus chers, et la mutualisation n'existe pas (ce point étant effectivement de moins en moins vrai... dans la plupart des villes hors RP, t'a le choix entre Orange et SFR - les autres opérateurs n'ayant pas encore souhaité venir au NRO pour le moment).
En pratique les derniers chiffres de l'ARCEP c'était quelque chose comme 10% des foyers éligibles qui prennent une offre. Du coté de Toulouse, il y a des tas d'immeubles où la fibre est présente, mais ou _pas un seul_ abonné n'a souscrit, on l'a vu en ouvrant les gaines techniques dans les étages.
A contrario, dans les zones non denses _où le débit ADSL est minable et les services inexistants_ , alors le taux d'abonnement FTTH quand il arrive est à plus de 70% (à Chevry-Cossigny). D'ailleurs à Chevry la plupart des abonnés sont quand même chez Orange malgré l'offre pléthorique en FAI, donc ça montre bien que c'est pas un problème de choix d'opérateur, dans ces zones.
Certes ça coûte plus cher à poser (encore que: Si l'on compte que la puissance publique subventionne à mort ces déploiements, ET (avis personnel) si l'on se décidait à fibrer de manière pragmatique au lieu de vouloir fibrer à Trifouilly-sur-Adour comme en plein milieu du 15ème, ça coûterais ss doute moins cher... mais ça c'est hors de portée juridique des gros opérateurs) , mais le retour sur investissement est plus rapide, vu que , au moins, les gens s'abonnent...