Voila, on a touché un autre nœud du problème : le point de mutualisation.
Bien avant le début des réseaux câblés et pendant le déploiement des réseaux cuivre, l'ITU a eu l'occasion de normaliser ce qu'était une sous répartition (SR).
Pour moi c'est avant tout le point particulier qui délimite transport et distribution, en plus de proposer un moyen efficace de brassage des lignes pour adapter le nombre de ressources nécessaires (plus importantes côté distri que transport).
En aucun cas on doit avoir des équipements d'accès au service, sans quoi on transforme l'endroit en nœud de raccordement (NR), NRO plus particulièrement (ahh ouai... mais c'est pas là le NRO en fait
).
Voila qu'en France, vu qu'on est toujours plus malins que la moyenne
, on remet ca en cause, au mépris évident de l'expérience acquise par le passé.
En plus d'éparpiller les éléments actifs (merci pour vos précisions), on dénature complètement une hiérarchie qui a non seulement fait ses preuves mais qui est à mon sens efficace, beaucoup plus que ce que l'on fait maintenant du moins.
C'est pourquoi il est urgent de s'interroger sur cet élèment, qu'on va retrouver en zone moins dense.
Un switch AE correspond dans mon idée à un multiplexeur des différents signaux provenant des abonnés de la zone, on peut considérer qu'il fourni le service à l'instar d'un DSLAM, ou d'un OLT. Ce qui le raccorde au reste du réseau est de la collecte et non du transport, on sort de la boucle locale, ce n'est pas le rôle de la SR, fin de l'histoire.
Le réel problème n'est pas l'énergie mais la plaque à laquelle on met les équipements, BT installe aussi des DSLAM au niveau de ses SR. Il faudrait mettre ces switches là où est théoriquement leur place (tout simplement) : au NRO.