Quelques précisions techniques me semblent nécessaires. Chacun est libre de contester, bien sûr, que l'hydrogène est nécessaire à toute vie.
La note dont tu fais référence a plutôt attrait aux "building sub-networks", c'est-à-dire la partie terminale dans un immeuble.
La déclaration citée est extraite du résumé de la recommandation G.651.1 de l'UIT-T, laquelle recommandation s'intitule, en français "Caractéristiques d'un câble à fibres optiques multimodes à gradient d'indice (50/125 µm) pour le réseau d'accès optique".
Etant habitué à la lecture des recommandations, l'expression "réseau d'accès" de l'UIT-T correspond à celle de "boucle locale". Au passage, je préfère utiliser le concept de "liaison d'accès au réseau WAN" et, éventuellement, parler de "réseau de liaisons d'accès".
Deux remarques à ce sujet :
- La colonne montante d'un immeuble fait partie de la "liaison d'accès au réseau WAN".
- En aucun cas la partie "liaison d'accès au réseau WAN" ne peut se réduire aux scénarios FTTx d'utilisation d'un ONU.
Cela sous-entend que le PM est installé avec son switch dans l'immeuble.
Votre supputation n'est pas du tout celle de l'UIT-T. La relation PM et G.651.1 est d'ailleurs anachronique.
La distance à couvrir en multimode est d'à peine une centaine de mètres.
Une simple erreur d'un facteur 20.
Cela paraissait certainement logique à l'époque puisque l'Ethernet actif était l'une des rares technos bien maitrisées.
Pas du tout ! L'UIT-T a considéré l'Ethernet lorsqu'il est devenu EFM puis opérateur, à partir de 2004 - 2005. A l'époque, les technologies d'opérateur étaient ATM, PDH, SDH.
Mais depuis le GPON est arrivé et on a démontré que c'était plus intelligent de déployer des PM passifs qu'actifs.
Non ! erreur de date. Le GPON avec la fibre optique monomode a débuté 4 ans avant la version G.651.1 sur les nouvelles caractéristiques de la fibre optique multimode à gradient d'indice.
Evidemment, ici comme partout ailleurs, il est toujours possible de pratiquer la physique sentimentale. Je vois cela tous les jours, de plus en plus consterner par la régression.
Cordialement,
Michel