C'est une histoire de délai administratif.
Pour qu'un opérateur déclare l'allumage effectif, il doit, au préalable, en demander l'autorisation à l'ANFR (procédure COMSIS).
Dans le cas d'une mutualisation (Crozon, RAN-S, Stades, Métro, etc.)
- L'opérateur Leader monte un dossier dans lequel on retrouve un plan, le type d'antennes, l'azimuth, la hauteur, la puissance, etc.
- L'opérateur Leader fourni ce dossier à l'ANFR en précisant qu'il hébergera d'autres opérateurs
- Le dossier part en consultation à l'ANFR et 1 gros mois plus tard, l'ANFR accorde le COMSIS
- L'opérateur leader peut d'ores-et-déjà activer administrativement son antenne
Pour que l'opérateur accueilli puisse lancer sa procédure COMSIS, il doit :
- Recevoir le dossier technique de l'opérateur leader
- Attendre que l'ANFR soit au courant du projet de mutualisation, soit que l'opérateur leader en soit à l'étape 3
Du coup, si l'opérateur accueilli est un peu mou du genou, ou si il y a eu un loupé de l'opérateur leader (au hasard, oubli de déclarer qu'il s'agit d'un site mutualisé), l'opérateur accueilli pourrait (conditionnel) lancer sa propre procédure quelques mois
après l'opérateur leader.
Et c'est seulement une fois qu'il a reçu l'accord de l'ANFR qu'il pourra déclarer administrativement son allumage (là aussi, si il est mou du genou, ça peu prendre du temps ...).
Tout ceci est un peu compliqué et nouveau (du moins la cadence suite au New Deal).
Il faut juste le temps que les opérateurs s'accordent afin de fluidifier le truc.