Une action de groupe est lancée
Free n’en a pas fini avec son service de location de téléphone. Après avoir bloqué des milliers d’appareils qu’il considérait comme volés (QC n° 576), l’opérateur est désormais mis en cause pour avoir facturé des frais abusifs à des clients qui avaient mis fin à la location de leur smartphone.
Certains d’entre eux ont été prélevés de 150 à 250 € car ils n’auraient pas renvoyé l’appareil. Ce dernier avait pourtant bien été retourné à l’adresse indiquée et les clients possédaient la preuve que Free l’avait reçu, souvent grâce à un accusé de réception.
Dans d’autres cas, Free avait reconnu avoir reçu le téléphone, mais avait estimé qu’il était défectueux et leur avait facturé d’office jusqu’à 250 €. Les abonnés lésés ont eu beau contester, Free mobile ne les a pas remboursés au prétexte que cette possibilité figurait dans les conditions générales du service.
La mise en demeure adressée par l’UFC-Que Choisir à l’automne dernier n’a rien changé. Facturer des frais en cas de non-restitution ou de dégradation d’un article loué n’est pas illégal. Encore faut-il que le propriétaire du téléphone (Free mobile) soit capable de prouver le préjudice qu’il subit et la responsabilité du locataire. Or, le plus souvent, cela n’a pas été le cas.
En conséquence, l’UFC-Que Choisir a décidé de lancer une action de groupe. Si vous souhaitez en savoir plus, rendez-vous sur notre site, quechoisir.org, pour remplir le formulaire ad hoc.
Que Choisir n°579 Avril 2019 Page 8.https://www.quechoisir.org/formulaire-free-mobile-victimes-des-pratiques-de-free-mobile-deposez-votre-temoignage-n64367/