non , il y a les quelques charges coté Orange ... 100000 employés (dont 60% de fonctionnaires)
C'est vrai.
Mais ils ont aussi une activité infra importante et cette charge diminue rapidement avec le temps.
coté Bouygues , c'était difficile vu qu'ils n ont pas 5 millions de client sur le fixe avec des marges importantes pour le faire. ils n'avaient que le mobile comme CA.
Ils auraient pu avoir les marges sur leurs 2 millions s'ils avaient dégroupé plus tôt : leur offre similaire était au même prix.
Et s'ils n'avaient pas complètement foiré leur Bbox fibre et ruiné leur excellent service client d'il y a quelques années en même temps, ils n'auraient pas une réputation calamiteuse sur le fixe, et auraient plus d'abonnés.
Un truc impressionnant : quand By a proposé du télétravail aux employés, ça a râlé pas mal parce que le VPN était autorisé uniquement derrière les Bbox. Et au contraire de l'offre mobile qui rencontrait un vrai engouement, le fixe était décrié en interne.
Mais j'ai compris qu'ils sont en train de se transformer complètement en lowcost pour faire la même chose sur le mobile et le fixe
Je ne pense pas qu'ils vont faire du low-cost.
Ils ont un très bon réseau mobile et un backbone de qualité (redondance et dimensionnement) et ce n'est pas la perte d'un service marketing, l'internalisation de compétences externes (le dev Bbox par exemple a été très nettement amélioré depuis qu'il est fait en interne), l'abandon de choses non prioritaires, etc. qui va forcèment changer les choses.
Par ailleurs, Free peut jouer sur le dimensionnement de sa liaison avec Orange pour limiter les investissements , ce que ne peuvent pas faire les autres vu qu'ils ont un réseau complet (cf point très bien expliquer par Martin à l'assemblée national)
Cela ne change pas la partie fixe, et si Free compresse le dimensionnement, il arrivera rapidement au moment où il compressera la qualité de service de ses abonnés (et on le voit vu la qualité, en data notamment).
Les autres peuvent y arriver sans problème. Regarde SFR qui était réseau n°1 il y a quelques années... suffit de réduire l'investissement !
je pense clairement que l'arcep navigue à vu.
Si tu as lu
le dernier édito de Silicani, il précise bien un point : l'ARCEP n'est pas seule.
Remettre en cause l'ARCEP va loin.
Et sa conclusion est une réponse cinglante à Martin :
Pour autant, le régulateur doit décider en toute indépendance et ne doit donc pas être " capturé par un opérateur ", selon l'expression consacrée par les économistes. Parfois, quand un opérateur tente vainement de capturer un régulateur, il s'essaye à le faire indirectement en menant une intense action de lobbying auprès du Gouvernement et du Parlement. L'expérience montre, en tout cas dans le secteur des télécommunications, que les pouvoirs publics ont la lucidité et la sagesse d'être peu sensibles à ces pratiques, qui se révèlent, le plus souvent, contreproductives