Auteur Sujet: Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011  (Lu 25842 fois)

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vivien

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« le: 22 décembre 2009 à 00:28:35 »
« Grâce à Free, la France a aujourd’hui les prix de l’Internet parmi les moins chers au monde. Nous allons faire la même chose sur le mobile ». Dans une interview au Figaro, Xavier Niel a souligné sa volonté de « décomplexer l’usage de l’Internet mobile » suite à l’attribution de la quatrième licence mobile à Free.

Sans surprise, l’Autorité de régulation des télécommunications (Arcep) a annoncé vendredi 18 décembre l’attribution d’une quatrième licence de téléphonie mobile à FreeMobile, 100% filiale d'Iliad et seul candidat après le retrait de Virgin Mobile et de Numericable. Le dossier était sur la table depuis plusieurs années et a connu de nombreux rebondissements.

En 2007, Free avait même été écarté. Il refusait de verser en une seule fois les 619 millions d’euros exigés par l’État, qu’ont déjà payé les opérateurs actuels. Au final, Free ne paiera, en effet, que 240 millions, mais aura trois fois moins de fréquences.


Les dossiers de Free, candidat à la 4e licence mobile, arrivent au siège de l'Arcep, le 28 octobre 2009 à Paris. (source photo : AFP)

Son challenge : respecter le calendrier fixé par l'Arcep en matière de déploiement du réseau. Première étape : Free Mobile dispose de dix huit mois pour couvrir au minimum 25 % de la population  avec la téléphonie, la messagerie, l'accès à Internet et un service de transmission de données. Une condition sine qua non pour nouer des accords d'itinérance avec les autres opérateurs lui permettant de proposer ses offres sur tout le territoire et d'attaquer la deuxième étape qui l'oblige à une couverture de 80 % en huit ans.

En revanche, l'accord d'itinérance ne portant que sur de la 2G, cela aura un impact sur la qualité des services et l'expérience utilisateur en terme d'internet mobile. Toutefois Xavier Niel dit que "Là où nous n’aurons pas de couverture 3G, nous louerons celle des autres. Nous avons déjà des opérateurs qui nous proposent des accords d’itinérance pour faire de la 3G. Ce sera un gros chiffre d’affaires pour l’opérateur qui l’obtiendra." et selon les Echos, il faudra faire sans Bouygues Telecom : "Dès que le réseau de Free couvrira 25 % de la population, l'opérateur pourra bénéficier d'un accord d'itinérance, pour atteindre le reste des Français. C'est-à-dire que Free pourra utiliser le réseau d'un des trois opérateurs en place. Pour cela, il faut négocier avec des concurrents… qui ont porté plainte contre Free devant la Commission européenne et le Conseil d'Etat. Un industriel du secteur estime la valeur de ce contrat à 80 millions d'euros la première année, 150 millions la deuxième et 250 millions la troisième. Les opérateurs ont plutôt intérêt à accueillir Free sur leur réseau puisque le nouvel entrant leur rapportera de l'argent et prendra des clients aux trois acteurs en place. Orange, qui héberge les plus gros opérateurs virtuels (MVNO) sur son réseau, semble à priori le mieux armé. Mais SFR ne voudra peut-être pas se faire distancer. Quant à Bouygues Telecom, le plus petit, il est le plus menacé par l'arrivée de Free. Mais historiquement, Martin Bouygues a toujours été contre les MVNO, allant jusqu'à les comparer à des « romanichels ». Pour l'instant, contrairement aux deux autres, Bouygues Telecom refuserait d'entrer en négociations avec Free."  Source : Les Echos 21/12/2009

En termes de débits, Free Mobile indique qu’il déploiera des équipements capables de fournir des débits pics théoriques de 28,8 Mbit/s. Afin de maintenir une qualité de service conforme à ses engagements, Free Mobile se réserve toutefois le droit, en fonction des offres, au-delà d’un certain volume de données téléchargées par mois, de diminuer les débits disponibles à un abonné afin de garantir une qualité optimale de service et d’accès au réseau à tous les utilisateurs.

Quelle part de marché peut espérer Free à moyen terme ?  Pour Philippe Torres, directeur des études pour l'Atelier BNP Paribas "Free peut espérer atteindre 10% à l'horizon 2016, c'est deux fois plus que tous les MVNO réunis aujourd'hui. Mais peux-t-on être rentable avec cette part de marché ?"

Selon Numericable, 12.000 antennes seraient nécessaires pour déployer le réseau du 4ème opérateur. Pour la première étape, le nouvel entrant doit trouver 2 000 points hauts pour installer ses antennes relais. D'intenses négociations vont s'engager avec des acteurs comme la SNCF, EDF ou TDF qui disposent d'emplacements.

Free Mobile devrait axer son déploiement d’abord sur les zones rurales avant les zones à forte concentration « C’est plus facile aujourd’hui de déployer dans le Gers qu’à Paris. Dans le Gers, il suffit de mettre quelques antennes, c’est simple. En revanche, à Paris il faut compter des mois pour obtenir les autorisations. Donc nous aurons couvert les zones rurales avant les grandes villes. Et nous ouvrirons avec une couverture nationale »

Le cœur du réseau de Free Mobile s’appuiera sur l’infrastructure d’un équipementier européen. Pour le reste, la décision sera prise dans les trois mois. Sur ce terrain, Jean Bernard Levy, président du Directoire de Vivendi (et donc lié à SFR) reprochait à Free de se tourner vers le marché asiatique, et même "Chinois", pays pourtant modèle selon certains députés : « il me revient que Free envisagerait de n'acheter que du matériel chinois financé par la Banque Nationale d'exportation chinoise. Est-ce bien opportun au moment où Alcatel rencontre tant de difficultés ? ».

Free Mobile s’appuiera sur l’accès au Wi-Fi communautaire du groupe Iliad pour proposer à ses abonnés équipés d’appareils compatibles une couverture complèmentaire pour les flux de données.

Grande nouveauté, chacune des offres sera proposée sans engagement pour les abonnés qui souhaitent une carte SIM seule. Pour les autres, une gamme de téléphones sera disponible à prix coutant et l’abonné pourra étaler l'achat de son téléphone sur plusieurs mois. Le PDG de Virgin Mobile, Geoffroy Roux de Bézieux, qui avait un temps envisager de se porter candidat à la 4ème licence 3G, s'en étonne : "La seule surprise que j'ai eue, ce sont les offres sans subvention", Free décidant de ne pas payer une partie du téléphone du client, contrairement aux autres opérateurs, a indiqué M. Roux de Bézieux. "C'est une erreur", selon lui. Certes, ne pas subventionner les terminaux fera économiser de l'argent à Free. "La subvention moyenne d'un téléphone coûte 250 euros, donc pour acquérir 5 millions de clients, cela coûte 1,25 milliard d'euros", a souligné le patron de Virgin Mobile. Mais les offres sans subvention que propose déjà Virgin ne représentent que "10-15% des ventes". "Si Free se contente des offres sans subvention, le potentiel sera forcèment plus faible" et "ça ne va pas être la révolution que tout le monde attend".

L’Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) met en garde notamment contre trois dispositions décidées par l’opérateur mais susceptibles d’évoluer : le paiement initial, lors de la souscription, acquitté obligatoirement par prélèvement automatique ; la constitution d’une avance sur facturation, en cas notamment d’une forte augmentation des consommations et services en cours excédant 50 euros au-dessus du montant des redevances périodiques (pour éviter les factures très supérieures à la normale), et la délivrance d’une facture seulement sous format électronique.

vivien

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #1 le: 22 décembre 2009 à 00:39:24 »
ARCEP


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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #2 le: 22 décembre 2009 à 00:45:24 »
Free se lancera dans le mobile au plus tard en 2012

Le fournisseur d'accès à Internet a été choisi par le régulateur des télécoms pour devenir le quatrième opérateur mobile. Le projet de Free prévoit l'atteinte du point mort en 2014. L'opérateur aura ses propres boutiques.

Champagne chez Free ! Le poil à gratter des télécoms tient enfin sa licence de téléphonie mobile. Après plus de deux ans de lobby anti-Free, d'interventions politiques, de coups de théâtre et de coups bas, le régulateur des télécoms a jugé que le dossier présenté par le trublion de l'Internet méritait, cette fois-ci, qu'on lui attribue ce fameux sésame. Le fournisseur d'accès devra tout de même débourser 240 millions d'euros à la mi-janvier pour devenir le quatrième opérateur mobile, aux côtés d'Orange, SFR et Bouygues Telecom. Ensuite les choses sérieuses commenceront. Construction du réseau le plus vite possible, élaboration des offres, négociation avec les autres opérateurs mobiles pour utiliser leur réseau et leurs points hauts… Les dirigeants de Free ne vont pas chômer. L'entreprise a promis d'ouvrir son service au plus tard au premier semestre 2012. Avec quelles offres ? Si les détails ne sont pas connus, la décision détaillée de l'Autorité de régulation des communications électroniques et des postes (Arcep) donne quelques pistes.

D'abord, « les offres de communications proposées par Free Mobile sont globalement simples, lisibles et homogènes », juge le régulateur. Ensuite, Free « envisage d'inclure un accès à des services d'Internet mobile dans toutes ses offres post-payées », explique l'Arcep. Autre nouveauté de taille, « à la différence des opérateurs existants, Free Mobile ne prévoit pas de subventionner les terminaux », selon l'Arcep. A la place de la subvention, le nouveau venu « prévoit de proposer une gamme de terminaux à prix coûtant avec possibilité d'étaler le paiement sur plusieurs mois. Cette politique a le mérite d'être claire et transparente pour l'utilisateur », considère le régulateur.

Offre de base à moins de 20 euros

L'explication de cette décision de la part de Free est probablement à chercher du côté des moyens économiques limités dont il dispose : Un « smartphone » est subventionné à hauteur de 160 euros environ en moyenne en France, ce qui coûte très cher à l'opérateur au départ. Recruter un nouveau client coûte en moyenne 220 euros à Orange, par exemple. Dans ce cas, l'opérateur gagne de l'argent en augmentant le prix du forfait. Sur le plan des forfaits, Free a promis une offre d'entrée de gamme incluant « plus de trois heures de communications »pour un tarif « inférieur à 20 euros par mois ». Pour mémoire, cette offre est déjà disponible, chez Virgin Mobile, avec les SMS illimités, pour 19,90 euros mensuels… L'offre de Free dite « d'abondance » sera, elle, plus innovante. Elle inclura un accès illimité à Internet. Pour vendre les services, là, Free va chambouler ses habitudes : alors qu'il vend aujourd'hui ses offres ADSL uniquement sur Internet, il prévoit d'acquérir des boutiques en propre ou franchisées.

Réseau de boutiques

L'opérateur devrait détenir un réseau de 420 magasins d'ici à 2018. A cette date, Free estime qu'il emploiera 5.000 salariés dans le mobile, dont 500 téléconseillers qui travailleront dans un centre de relation clients, ouvert d'ici 2012 en France. Dans une interview au « Figaro », le fondateur d'Iliad a estimé que le groupe va créer« 10.000 emplois directs ou indirects ».

En tout, Free s'estime capable de prendre une part de marché comprise entre 10 % et 15 % entre 2015 et 2020. L'Arcep a d'ailleurs jugé le plan d'affaire conçu par Free « bien construit ». Etant donné les charges liées à la construction du réseau (un peu moins de 1 milliard d'euros), à l'acquisition de la licence et aux coûts opérationnels, l'excédent brut d'exploitation prévu de Free Mobile « devient positif à fin 2014, soit trois ans environ après le lancement commercial des services ». La valeur actuelle nette, c'est-à-dire l'enrichissement des actionnaires, « devient positive autour de 2021 ».

Free s'est aussi engagé à accueillir sur son futur réseau des opérateurs mobiles virtuels qui pourront brancher leurs équipements sur ses infrastructures, ce qui est impossible chez les trois opérateurs existants. En ce qui concerne la couverture, le réseau de Free devra couvrir 25 % de la population deux ans après l'obtention de la licence, malgré les difficultés pour implanter des antennes. « Nous ne laisserons pas un jour de retard de couverture sans réaction juridique », prévient Geoffroy Roux de Bézieux, patron de Virgin Mobile, qui a jugé impossible de déployer un réseau en si peu de temps. Après le champagne, c'est le dur retour à la réalité…


Source : Les Echos 21/12/09

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #3 le: 22 décembre 2009 à 00:50:27 »
MAXIME LOMBARDINI DIRECTEUR GÉNÉRAL D'ILIAD
« Avec Free Mobile, nous allons simplifier les offres pour coller aux vrais besoins»


Etes-vous satisfait de votre note sur le projet Free Mobile ?



Oui, cela montre que nous avons mis pas mal d'énergie et bouclé un bon dossier après l'avertissement que nous avions reçu lors de notre première candidature en 2007 ! Depuis cette date, nous avons accru notre crédibilité. De nombreux concurrents ont disparu dans l'ADSL, nous sommes devenus plus rentables. Par ailleurs, notre dossier est à présent très bien financé. De manière générale, beaucoup de banquiers, d'équipementiers, de distributeurs, de détenteurs de points hauts ont apporté leur soutien à notre projet.

Vous indiquez être en mesure de proposer une offre 3 heures de communication à moins de 20 euros : on peut déjà obtenir l'équivalent chez un MVNO. Est-ce ainsi que Free Mobile va « révolutionner » le marché ?

Nous avons estimé qu'il était intéressant de mettre au moins un exemple d'offre dans nos engagements, mais on ne peut pas prédire ce qui se fera au plan commercial dans deux ans ! Croyez-moi, les opérateurs ne vont pas rester inertes d'ici là. Ce qu'il faut retenir, c'est notre volonté de simplifier les offres. Aujourd'hui, elles sont très complexes, il y en a une multitude mais jamais une qui correspond à vos besoins. Si vous avez les SMS illimités, il n'y a pas assez de voix… Quant à l'illimité total, s'il faut payer 200 euros, le consommateur ne s'y retrouve pas non plus. En revanche, pour moins de 20 euros chez nous, il aura 3 heures de voix contre 30 à 40 minutes chez Orange ou SFR. Cela donne une petite idée de ce qu'on peut faire.

Vous allez créer 5.000 emplois directs avec cette licence. Ne craignez-vous pas une crise de croissance, ou de perdre votre agilité ?

Nous allons surtout beaucoup embaucher dans les boutiques et les centres de relations abonnés, et moins dans les fonctions centrales. De plus, dans le mobile nous partons de zéro. Nous allons construire Free Mobile avec notre chair et notre sang. D'ailleurs nous ne sommes pas partis chercher un président ou directeur général à l'extérieur. C'est le patron technique de Free dans l'ADSL qui travaille sur le choix des équipementiers. La petite équipe des débuts, grossie de quelques nouveaux, continue à piloter les opérations. Pour nous tous, le mobile est l'étape suivante naturelle dans le développement de Free.

Vous avez vécu une année intense avec cet appel d'offres. Craignez-vous d'avoir des difficultés à exercer votre droit à l'itinérance (« roaming ») auprès des autres opérateurs ?

Non, le « roaming » est un sujet assez balisé et arbitré par l'Arcep. Je tiens d'ailleurs à féliciter l'Arcep, qui a tenu son rôle jusqu'au bout. C'est rassurant sur les institutions. Peut-être que le président de la République a exprimé son scepticisme sur l'utilité du quatrième opérateur mobile, mais on retiendra que c'est pendant le mandat de Nicolas Sarkozy qu'il a vu le jour.

Une fois la licence en poche, quel est votre prochain défi ?

Le déploiement ! Nous allons maintenant devoir accomplir nos 27 % de couverture dans les 24 mois qui viennent. La difficulté principale ne sera pas de trouver des points hauts : nous sommes en terrain connu. Nous allons travailler comme les autres opérateurs avec des filiales de télécommunication des groupes de BTP pour la maintenance. Nous n'avons pas non plus de problème de place, puisque les équipements de réseaux sont de plus en plus petits. Le vrai défi consiste à instaurer une organisation industrielle pour déployer plusieurs milliers d'antennes en quelques années. Nous partons avec une idée simple : nous n'avons pas de raison de traîner dans le déploiement, puisque nous avons les moyens financiers, et qu'une minute achetée aux autres opérateurs nous coûtera toujours plus cher qu'une minute produite par nous-mêmes.


Source : Les Echos 21/12/09

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #4 le: 22 décembre 2009 à 01:16:55 »
Free. Ce qui va changer dans la téléphonie

C'est fait ! Free (Iliad) est désormais le 4e opérateur en téléphonie mobile en France, aux côtés d'Orange, SFR et de Bouygues Telecom. L'opérateur va devoir maintenant tenir ses engagements d'offres à prix cassé.

Premières offres en 2011.

Ne vous réjouissez pas trop vite! Le temps de déployer son réseau, Free ne sera pas en mesure de fournir ses premières offres avant l'été 2011. Il faut en effet un délai d'au moins 18 mois, et un milliard d'euros, à Free pour prouver qu'il peut couvrir au moins 25% de la population. Or, 90% de la population est déjà équipée. C'est pourquoi Free viserait les clients quittant leur opérateur plutôt que ceux n'ayant pas encore d'abonnement. Selon les analystes, le nombre de clients potentiels (libres d'engagement) serait d'environ 13 millions début 2012.

Des prix en baisse.
C'est l'un des effets les plus attendus de la venue de ce nouveau concurrent qui va obliger aux trois autres d'innover. Selon Bercy, l'arrivée de Free fera baisser mécaniquement les prix de 7%, soit «un gain de 1,224milliard d'euros par an pour les consommateurs». Toutefois, selon Jean-Ludovic Silicani, président de l'Arcep, si le nouvel entrant engage une vraie guerre des prix, vu la taille des opérateurs en place, il sera le premier à disparaître...
En attendant, Free, qui promettait une économie de 1.000euros par an en moyenne pour un foyer avec trois forfaits, s'engage à proposer des offres à tarifs concurrentiels. Free Mobile veut ainsi commercialiser au lancement une offre permettant, pour moins de 20euros par mois, de bénéficier de plus de trois heures d'appel vers les fixes et les mobiles en métropole.

Paiement au prix réel sans engagement.
Grande nouveauté, chacune des offres sera proposée sans engagement, pour les abonnés qui souhaitent une carte SIM seule. Pour les autres, une gamme de téléphones sera proposée et l'abonné pourra étaler le paiement d'une partie du prix sur plusieurs mois, indiqué sur sa facture.

Un réseau de boutiques.
Free Mobile prévoit également de se doter entre2011 et2015 d'un réseau de distribution en dur -élèment essentiel dans la téléphonie- avec des boutiques détenues en propre ou franchisées, qui devraient peser pour plus de 50% des nouvelles souscriptions. Elles commercialiseront également les offres ADSL et la fibre optique. The Phone House, numéro1 de la distribution indépendante en téléphonie mobile, a annoncé hier qu'il ouvrirait son réseau à Free.

Encore plus d'antennes.
C'est sans doute le point que les Français vont le moins apprécier. Le nouvel opérateur devra construire son réseau en implantant de nouvelles antennes: 12.000 selon Numericable, qui a jeté l'éponge, avec Virgin Mobile, dans ce dossier. Difficile vu le manque de place à côté des réseaux existants et les inquiétudes des riverains sur l'impact sanitaire des ondes. Selon la Société générale, Free pourrait nouer des accords avec des acteurs comme TDF ou des sociétés immobilières, qui disposent d'un grand nombre d'emplacements.


Source : Le Télégramme - 19 décembre 2009

vivien

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Re : Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #5 le: 22 décembre 2009 à 08:42:30 »
Xavier Niel : «L’arrivée de Free va créer 10 000 emplois»

INTERVIEW - Alors que l’Autorité de régulation des télécoms a annoncé avoir attribué la quatrième licence de téléphonie mobile à Free, Xavier Niel, fondateur et PDG du fournisseur d’accès, promet de «diviser la facture par deux».

LE FIGARO. – L’Arcep vient de vous attribuer la 4e licence. Vos concurrents peuvent-ils encore vous bloquer ?

Xavier NIEL – L’attribution de la licence fait l’objet de recours de la part de nos concurrents devant le Conseil d’État et devant la Commission européenne. Mais ces plaintes ne sont pas suspensives.

Avez-vous les moyens de mener de front le mobile et la fibre ?

Nous avons dit que le projet de déploiement d’un réseau de fibres optiques jusqu’à l’abonné représente un investissement de 1 milliard d’euros et le projet mobile 1,3 milliard. Nous disposons de près de 600 millions d’euros de trésorerie et notre groupe dégage environ 650 millions d’euros d’excédent brut d’exploitation en 2009 et autant, voire plus, sur les trois prochaines années, soit un total de 2,8 milliards d’ici à 2012. Et comme nous sommes peu endettés, de nombreuses banques internationales sont prêtes à nous financer.

Allez-vous choisir des équipementiers chinois ?

Nous avons testé les équipements de tous les fabricants. Nous prendrons notre décision finale dans les trois mois à venir. Pour le cœur de réseau, nous retiendrons un équipementier européen (Ericsson, Nokia ou Alcatel-Lucent). Les équipements de cœur de réseau représentent de 20 % à 30 % de l’investissement total et une grande part de l’intelligence du réseau. Pour la partie antennes, nous retiendrons les meilleurs équipements au meilleur prix avec la préoccupation de bâtir une infrastructure durable.

Comment avez-vous pu gagner la licence malgré l’opposition du président de la République ?

Il y a encore quelques années, tout le monde nous claquait la porte au nez. Le président de la République et le gouvernement ont permis la réouverture du dossier et que la licence nous soit finalement attribuée. Au final, les pouvoirs publics et le régulateur ont très clairement fait le choix de l’intérêt général.

À partir de quelle date pourra-t-on s’abonner à Free Mobile ?

Dans deux ans. Début 2012. Laissez-nous le temps de déployer le réseau. Nous entrons maintenant dans une phase un peu longue, qui dépend de la capacité humaine à déployer le réseau et des autorisations à obtenir localement pour implanter nos antennes. Nous pensons couvrir plus de 25 % de la population d’ici à deux ans, ce qui nous ouvrira le droit à l’itinérance sur le réseau de nos concurrents et nous permettra d’avoir une couverture nationale.

Allez-vous créer des emplois ?

Oui, nous allons recruter des centaines de personnes directement et faire travailler des sous-traitants et sociétés spécialisées dans toute la France. Sur la durée, nous allons créer environ 10 000 emplois directs et indirects. L’arrivée de Free ne détruit pas de l’emploi, elle en crée.

Free a recruté 500 personnes tous les ans depuis dix ans. Nous sommes environ 4 000 salariés pour 2 milliards de chiffre d’affaires. Ramené au chiffre d’affaires, nous avons plus de salariés que nos concurrents ! Et les gens sont heureux de travailler chez nous, ils ont la liberté de créer, d’innover et d’entreprendre.

Comment parviendrez-vous alors à avoir des prix attractifs ?

Nous ne sommes pas un modèle low-cost, nous sommes dans le bon rapport qualité-prix. Grâce à Free, la France a aujourd’hui les prix de l’Internet parmi les moins chers au monde. Nous allons faire la même chose sur le mobile. Nous voulons offrir le forfait le plus accessible avec les meilleurs ser­vices. Surtout, nous voulons développer de nouveaux marchés, décomplexer l’usage de l’Internet mobile ; d’ici quelques années, chacun d’entre nous, au lieu d’avoir une seule carte SIM, en aura plusieurs. C’est le début d’une nouvelle ère, avec le développement des mobiles dans les objets de la vie quotidienne. Dans dix ans, toutes les voitures auront une carte SIM et Google Maps aura remplacé le GPS.

Tiendrez-vous votre promesse de diviser par deux la facture d’un foyer ?

Bien sûr. Dans le passé, les opérateurs ne se sont pas concurrencés sur les prix. Rien ne justifie des prix aussi élevés. Les consommateurs le savent. Nous avons une autoroute devant nous. Car enfin, qui peut aujourd’hui s’offrir un iPhone dont la facture mensuelle est en moyenne de 103 euros TTC, quand le salaire moyen des Français est de 1 400 euros ? Cela représente 7 % du budget avant que l’on ne commence à se loger et à se nourrir !

UFC Que choisir vous a épinglé pour clause abusive. Êtes-vous si soucieux du consommateur ?

Nous travaillons très bien sur le terrain avec les unités locales d’UFC. Mais leur siège à Paris est un groupe de presse qui a besoin de médiatisation et doit faire oublier qu’il vient d’être condamné par trois fois pour procédure abusive. Les seuls critères qui comptent, ce sont les plaintes à la DGCCRF - les nôtres ont baissé de 20 % - et le taux de désabonnement. Le nôtre est le plus bas en France. Néanmoins, nous continuons bien sûr d’améliorer le service à nos abonnés.

Allez-vous ouvrir des boutiques ?

Nous ouvrirons très probablement des boutiques, mais notre modèle mise beaucoup sur la dématérialisation, qui paraît prometteuse. Quand vous voulez acheter un iPhone, vous n’avez pas besoin de le voir et de le toucher. En revanche, vous le voulez tout de suite, il faut qu’il puisse être livré rapidement.

Certains ont craint que vous vous limitiez aux grandes villes ?

C’est tout le contraire. C’est plus facile aujourd’hui de déployer dans le Gers qu’à Paris. Dans le Gers, il suffit de mettre quelques antennes, c’est simple. En revanche, à Paris il faut compter des mois pour obtenir les autorisations. Donc nous aurons couvert les zones rurales avant les grandes villes. Et nous ouvrirons avec une couverture nationale.

Les clients veulent la 3G pour faire de l’Internet mobile. Or vous n’aurez qu’une couverture nationale en 2G ?

Il est impossible de lancer un opérateur mobile sans proposer l’Internet mobile. Là où nous n’aurons pas de couverture 3G, nous louerons celle des autres. Nous avons déjà des opérateurs qui nous proposent des accords d’itinérance pour faire de la 3G. Ce sera un gros chiffre d’affaires pour l’opérateur qui l’obtiendra.

Les projections montrent que vous allez surtout prendre des clients à SFR et Bouygues Telecom. Orange va y gagner. Est-ce pour cela qu’il est peu agressif à votre égard ?

Peut-être qu’Orange est habitué à la concurrence depuis plus longtemps ! C’est également l’opérateur historique qui a laissé un peu d’espace aux MVNO.

L’arrivée de Free signe-t-elle la mort des opérateurs virtuels ?

Non, il y a de la place en France pour quatre opérateurs de réseau et deux gros opérateurs virtuels. Nous voulons les accueillir sur notre réseau et nous leur ferons des conditions financières et techniques qui leur permettent d’exister réellement. Nous croyons en la concurrence, nous voulons développer le marché.

La valeur de Free augmente avec la licence. Allez-vous vendre ?

La question de vendre se serait posée si nous n’avions pas eu la licence mobile, car nous ne savons vivre que dans une entreprise à forte croissance avec des investissements et des projets. Maintenant, avec la fibre et le mobile, nous avons des projets pour les dix ans à venir et cela donne beaucoup d’énergie pour venir travailler tous les matins !

Allez-vous ouvrir votre capital ?

L’entreprise n’en a pas besoin pour financer ses projets. Et je préfère ce capitalisme familial où l’homme reste présent et travaille avec son argent plutôt que celui des fonds de pension.


Source : Le Figaro - 18/12/09

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #6 le: 14 juin 2010 à 22:03:00 »
Selon La Tribune, le réseau Free Mobile devrais utiliser la technologie HSPA proposée par Nokia Siemens Networks aurait convaincu Free. Celle-ci n’a encore jamais été déployée à grande échelle, et certains équipements ne seront disponibles qu’à partir de la fin de l’année. Une vraie technologie de pointe pour Free Mobile, donc, même si, selon le journal, il existe un risque que cela provoque des incompatibilités avec "certains téléphones mobiles d’anciennes générations".

Marc Rouanne, directeur de la division réseau chez Nokia Siemens Networks : "Free Mobile arrive à un moment où les technologies ont atteint un grand degré de modernité. Très peu d’opérateurs ont la possibilité aussi de pouvoir partir de zéro pour monter un réseau mobile entièrement conçu sur la technologie IP". Le réseau sera orienté Internet mobile, ce qui permettra à Free de réaliser des économies sur le transport des données par rapport à ses concurrents. Par exemple, le contrôleur du signal sera directement intégré à chaque antenne, là où il se trouve généralement en amont du réseau, pour plusieurs antennes, chez les concurrents. Selon Nokia Siemens Networks, cela devrait permettre une bien meilleure réactivité aux abonnés Free Mobile en utilisation web/Internet.

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #7 le: 16 juin 2010 à 21:57:08 »
SFR refuse de louer son réseau 3G à Free

L'avis de l'Autorité de la concurrence du 14 juin a du mal à passer chez les opérateurs mobiles, et particulièrement chez SFR. Le gendarme de la concurrence souhaite qu'Orange, SFR et Bouygues Telecom ouvrent leur réseau 3G à Free dès 2012 pour aider le trublion de l'Internet à se lancer dans le mobile. Jusqu'à présent, les trois opérateurs n'étaient obligés de donner accès qu'à leurs infrastructures 2G.

Mais, pour Frank Esser, le PDG de SFR, invité hier au forum des télécoms et du Net organisé par « Les Echos », « Free a eu le choix entre être un opérateur commercial, c'est-à-dire un MVNO [un opérateur mobile virtuel, NDLR], ou un opérateur de réseau. Il a choisi de devenir un opérateur de réseau. Cela implique une obligation de déploiement d'infrastructures. C'est un métier », a lancé le dirigeant, qui ne partage pas le point de vue des sages de la Rue de l'Echelle.  « Nous avons dépensé 300 millions d'euros le mois dernier pour acheter des fréquences 3G. Je ne vois pas pourquoi je donnerai à Free un accès gratuitement », s'est défendu Frank Esser. D'ailleurs, « cinq mois après l'attribution de la licence à Free, je ne vois rien. Il n'y a aucune infrastructure de Free Mobile aujourd'hui ». Les opérateurs craignent que Free se contente d'un réseau a minima se repose sur les infrastructures d'Orange, SFR et Bouygues Telecom, même si sa licence l'oblige à couvrir 85 % de la population française en 2018.

Un problème de capacités

Frank Esser a aussi mis en avant le fait que Free a payé sa licence 3G peu cher. Alors la régulation en France est-elle favorable à Free ? « Un peu trop pour moi », a répondu hier le patron du deuxième opérateur de téléphonie mobile. Et «  il ne faut pas faire une loi pour chaque technologie », a lâché le dirigeant. En tout cas, « j'ai besoin de capacités 3G pour mes clients, avec l'explosion des "smartphones" et des clefs 3G ». Dans ces conditions, « il n'est pas question d'entrer en négociations », a indiqué le patron de SFR. Selon l'opérateur, ce n'est pas un problème financier, mais de capacités. Le feuilleton de la quatrième licence mobile continue.


Source : Les Echos le 16 juin 2010

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #8 le: 19 juin 2010 à 10:42:41 »
Orange refuse de louer son réseau 3G à Free

Stéphane Richard, le directeur général de France Télécom, a accordé une interview aux Echos le 15 juin 2010. Entre autres sujets, il évoque l’accord d’itinérance 3G que veut négocier Free. Son groupe souhaite ainsi s’en tenir à la loi et les discussions avec Free ne portent donc que sur un accord en 2G. Stéphane Richard reconnaît cependant qu’un accord en 3G est indispensable pour Free Mobile.

vivien

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #9 le: 22 juin 2010 à 07:33:05 »
Après SFR, Orange refuse un accord de roaming avec Free Mobile

C'est en pointant plusieurs points faibles de France Telecom que Stéphane Richard, directeur général de l'opérateur s'est exprimé lors du Forum annuel des telecoms et du net organisé par Les Echos les 15 et 16 juin. Il a par ailleurs indiqué qu'il ne passerait pas d'accord de roaming pour la 3G avec Free Mobile.

France Telecom souffre de plusieurs faiblesses. C'est ce qu'a affirmé Stéphane Richard, le DG de l'opérateur à l'occasion du forum annuel des telecoms et du net organisé par Les Echos. Il a ainsi reconnu le retard pris par l'opérateur historique sur le marché de l'ADSL : « Les concurrents ont fait une véritable percée [...] on a décroché sur le broadband et ce n'est pas supportable pour nous ». Le dirigeant a également évoqué la baisse de la qualité de service : « La qualité de service s'est dégradée ces dernières années chez France Telecom et ce n'est pas acceptable ». Et côté tarifs : « Il faut réduire le handicap de prix de nos offres pour l'amener vers 10 à 15% ». Pour rappel ce dernier est actuellement entre 20 et 25%.

Par ailleurs, à la question de savoir si France Telecom revendrait de la capacité 3G a Free mobile pour son entrée sur le marché, Stéphane Richard a refusé tout net : « Ceux qui ont fait cet  appel d'offre, l'ont fait en connaissance de cause. [...] Je suis désolé mais Free avait à se préparer. Nous n'avons pas de capacité à revendre ». La position de France Telecom est donc proche de celle de SFR qui, au travers de son PDG Frank Esser, a fait le même type de déclaration lors de la première journée du forum.

Enfin, une dernière question a été posée lors de son intervention au sujet de l'arrivée de La Poste en tant qu'opérateur virtuel. Stéphane Richard a affirmé son intérêt pour ce contrat : « Nous avons répondu à l'appel d'offre de La Poste et nous ferons notre maximum pour remporter ce marché ». Comme quoi les MVNO bien que maltraités par les opérateurs de réseau ont malgré tout du bon !


Source : Le Monde Informatique le 21/06/2010 - par Benjamin Vauchel

vivien

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #10 le: 23 juin 2010 à 07:32:01 »
Une ouverture commerciale en 2012 plutôt incertaine pour Free Mobile

Tout en reconnaissant rencontrer plus de facilités pour déployer son réseau hors des villes, Xavier Niel affirme que Free Mobile respectera ses engagements. Il envisage d'ouvrir son réseau d'ici le 12 janvier 2012 en couvrant 25 % de la population. Pour autant, si cette date est respectée, il n'est pas sûr que l'opérateur organise sa véritable ouverture commerciale à ce moment-là.

Le nouvel entrant sur le marché de la téléphonie mobile est confronté à deux types de problèmes, couvrir le coeur des villes et conclure un accord d'itinérance 3G avec l'un de ses concurrents. Et il se pourrait que Free ne commercialise pas ses véritables offres tant que le déploiement de son réseau n'aura pas atteint une masse critique. Or, ni SFR ni Orange ne semblent d'accord pour l'aider à démarrer. Il ne resterait donc que Bouygues Télécom ? Affaire à suivre.


Source : Réseaux-Telecom.net le 21/06/2010 (Source EuroTMT)

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Free Mobile : 25 % de la population couverte en juin 2011
« Réponse #11 le: 12 avril 2011 à 07:23:19 »
Free demande le report des enchères pour les licences 4G prévues en mai 2011

Pas encore opérateur 3G, Free craint d'être le grand perdant de la procédure d'attribution des licences 4G.
Free demande à revoir les règles :
- Ne pas permettre à un seul acteur de s'octroyer 60% du spectre (comme c'est le cas aujourd'hui)
- Abaisser les plafonds d'enchères prévus
- Prévoir un accès au spectre à 4 opérateurs
- Imposer la mutualisation des réseaux dans les zones rurales pour limiter les investissements de couverture

Voici la lettre de Xavier Niel à Eric Besson :