« Sans comptez que l'acier chauffe énormèment si il est en plein soleil, »
« la chaleur dans ce genre de pyplone atteint plus de 60° au soleil »
Avec quelle température extérieure ?
« il faut à minima une grille d'aération et pas un joint imparfait/inexistant. »
« Du moins à la conception je l'aurais prévu !! »
Elle est présente en mieux…
Je m’explique, (imaginons) si tu procède à un test d’étanchéité à l’air (test de la trappe soufflante si ouverture disponible en bas) sur le tube inox (photo ci-dessus) et sur le pylône tube, tu ne vas jamais monter en pression sur l’un, mais par contre tu vas y arriver sans problème sur l’autre (aucune ouverture).
Pourquoi, comme tu peux le voir sur la dernière photo de Vivien, un pylône tube est composé de trappes d’ouverture pour accéder aux équipements. Toutes les extrémités trappes/tubes peuvent être modélisées par plusieurs grilles d’aération placées sur différents niveaux. (voir ci-dessous **)
Deuxième point : C’est que le volume d’air (V) est très important ( r T1). Quoi qu’il en soit, la densité de flux de chaleur (en T1) reste faible (car V très important) face à la densité volumique d’énergie générée par les trois petits modules.
Troisième point : Le flux de chaleur entrant (soleil) est négligeable même l’été en plein soleil. Pourquoi => voir mon dernier poste sur le sujet (j’espère que ce point est clair pour vous ?). Même avec une température >40° sans vent, vous aurez toujours une sensation de froid si vous avez l’occasion de toucher un pylône. Car c’est une surface cylindrique qui n’est pas orientée face au soleil et de plus le volume r2-r1 très grand (r2-r1 est >> supérieur sur le pylône que sur la cuve en inox de la photo).
Il faut savoir que le flux (négligeable) entrant (soleil) est conduit par l’énorme masse métallique (r2-r1 >>) car très bonne conductivité thermique. Plus de 80% de cette masse (surface seulement) ne reçoit aucun flux.
Il y a trois flux que l’on va prendre en considération :
flux de chaleur généré
flux de chaleur stocké
flux de chaleur sortant
Un pylône tube est considéré comme un tube (long) creux, avec une conductivité thermique λ (à déterminer >13 W.m-1 .C-1), de rayon interne (r1), de rayon externe (r2), de longueur (l). Température du milieu à l’intérieur du pylône (T1), et à l’extérieur (T2).
Le flux sortant, c’est la différence de température entre les deux milieux divisés par la résistance thermique.
On peut effectivement effectuer un schéma électrique équivalent qui représente un cylindre creux.
Le flux sortant est équivaut au courant (T2-T1 ddt) par une ddp. Et la résistance thermique par une résistance électrique.
La résistance thermique d’un tube creux s’écrit (ln (r2/r1)/2pi λL.
Ce qu’il faut retenir => Plus la conductivité thermique du matériau est élevé plus la résistance thermique est faible (et le flux élevé). Plus la longueur du tube est grande, plus la résistance thermique est faible. Plus la ddt est élevée plus le flux est important.
** Rappelez-vous -> Le pylône tube est composé de multitude grilles d’aérations à différent niveau qui va ‘(encore) diminuer de manière significative la résistance thermique. Ces aérations permettent aussi d’avoir un circuit sortant de flux T1 vers T2 en haut et entrant T2 vers T1 vers les trappes des modules.
D’où ma conclusion.
T2 proche de T1
PI : Il me manque de nombreuses données d’entrées pour effectuer les calculs (Plan mécaniques, caractéristiques thermique modules)