Ensuite vis-à-vis des gourmands-radins GAFAM qui entendent faire appliquer le "reste-à-charge jusqu'au client final" à la charge du FAI et donc du client, le choix a été longtemps étroit : se soumettre ou se démettre ! Ceux qui comme Rani ont su leur résister ont été des précurseurs...
Sachant que depuis la fin des années 2000 /début des années 2010, pour un opérateur-FAI de la taille de Free, le cout du peering/transit est devenu assez négligeable dans le cout total d'un accès haut débit particulier, qu'est-ce qui justifiait de maintenir cette politique "discutable"?
C'est juste une position de principe pour emmerder tout le monde? A savoir emmerder les clients de Free, et les hébergeurs et fournisseurs de contenu de toute taille?
On est d'accord que pour Free, le revenu du "paid peering" / "inbound traffic" est négligeable par rapport aux abonnements des clients finaux?
Bref, si c'est uniquement une position de principe portée par un seul homme en interne (Rani Assaf), je ne comprends pas que l'entreprise l'ait maintenu en poste aussi longtemps. Effectivement, si le big chef Xavier Niel était d'accord avec cette politique bizarre, ça peut expliquer des choses.
Leon.