D'un point de vue technique, le monomode a des capacités pratiquement infinies en débit par rapport à la multimode. Avec la même jarretière, tu pourrais passer à 25, 40, 100 Gb/s par exemple, plus tard. C'est bien plus évolutif.
Et il est probable que dans quelques années la multimode, et donc les actifs, disparaitront, ou deviendront bien plus chers, car produits à bien moins grandes quantités.
J'interviens pas sur cet aspect, j'ai déjà expliqué dans un post sur le forum, les différences.
Il faudrait parcourir les informations déjà existantes.
Je vais la faire courte, le monomode ou multimode, correspond aux modes de propagation des ondes dans le support, pour le multimode, à gradient d'indice, en gros l'indice de réfraction de l'onde entre le coeur de la fibre et l'enveloppe, là ou se fait la réflection et la réfraction de l'onde varie avec un gradient, pour une monomode, c'est un mode qui est propagé avec un angle d'incidence dans le coeur et milieu réfringent, de réflection, réfraction calculé.
Cela fait plus de 40 ans que l'on maitrise parfaitement ce sujet, la technique à évolué, mais les fondamentaux restent identiques.
Le mode de propagation monomode, évite la dispersion chromatique et l'étalemetn du spectre de couleur des longueurs d'ondes, ce qui est un vrai problème des fibres multimodes à gradient d'indice. Sur ces courtes distances, la dispersion n'est pas énorme.
Mais tant qu'à faire, autant utiliser les fibres monomodes, elles ont une bande passante infinie, les 40/100/400 Gb/s, sont obtenus par modulation et multiplexage du nombre de fibres pour une optronique actuelle, cela ne touche pas au mode de propagation, mais à comment l'information est codée dans le flux lumineux, puis ensuite décodée.
Une des expériences m'ayant le plus fasciné étant étudiant, était l'utilisation d'une cellule de Pockels pour moduler un flux lumineux et transporter une radio FM avec un rayon laser dans l'air.