Le directeur général du groupe Iliad (Free) explique la stratégie de l’opérateur alternatif à l’occasion de deux nouveaux accords avec des réseaux d’initiative publics dans le Cher (18) et au Creusot-Montceau.
Pourquoi avez vous signé des accords avec deux nouvelles collectivités ?Nous sommes de grands défenseurs de l’action des collectivités dans le secteur des télécoms. Nous l’avons toujours clairement dit : la stratégie de Free passe par le dégroupage de la boucle locale et donc par la possibilité d’accéder à une infrastructure optique que nous exploitons. Cela implique soit que nous construisions cette boucle alternative, soit que nous utilisions celle installée par les collectivités. Nous avons besoin uniquement d’un support passif de fibre optique. Ensuite nous l’activons puis allons jusqu’au DSLAM. Nous sommes donc systématiquement intéressés par les projets des collectivités.
Même si parfois certaines collectivités (Pyrénées-Atlantiques, Loiret) louent la fibre à des tarifs qui ne nous permettent pas de proposer nos services. Nous pouvons alors douter de la volonté du délégataire de vouloir attirer de nouveaux opérateurs comme Free. Le risque principal des projets d’initiative publique c’est que l’offre de fibre n’existe pas dans le catalogue du délégataire ou qu’elle ne soit pas attractive, car Free doit poursuivre les investissements pour apporter ses offres triple play au client final...
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source : http://www.o-tan.fr/article.php3?id_article=1912