Bon, je vais écrire une vraie réponse parce que j'hallucine de voir un tel ramassis de bêtises sur un forum normalement très sérieux.
Exactement. Par exemple tous les trucs de la chrétienté ont été repris par l'écologisme.
Dieu a été remplacé par une déesse, la Nature.
La promesse de l'enfer pour non suivi du dogme, brandie par le clergé catholique pour asservir les croyants et convertir les sceptiques, a été remplacée par celle d'une apocalypse climatique planétaire.
La culpabilisation de l'homme, établie par le péché originel et renforcé pendant des siècles par l'affirmation que les famines ou les épidémies sont les punitions divines des hommes car irrespectueux des préceptes de dieu, se retrouve dans le message du clergé écologiste : l'homme aurait saccagé la déesse Nature, tout ce qui va mal est de sa faute.
Enfin, de même que Dieu était bon, la Nature est bonne, meilleure que tout ce qui serait artificiel, même quand il s'agit d'une molécule de CO2.
Par où commencer ? Les écologistes ne sacralisent pas la nature. L'écologie (au sens large) a analysé les mécanismes de notre biosphère, et tente d'éviter des déséquilibres qui pourraient nous nuire. Comprendre que nous faisons partie d'un écosystème qui nous dépasse, nous humains, et duquel nous dépendons (l'alimentation, par exemple), ça n'est pas une sacralisation, c'est une observation rationnelle et scientifique.
Le changement climatique est un fait établi par des dizaines de milliers d'études scientifiques indépendantes, qui ont été validées par des institutions de recherche et des académies des sciences du monde entier. Il ne s'agit pas d'un dogme imposé par un « clergé » (mdr), mais d'un consensus scientifique basé sur des preuves empiriques.
Dire que les écologistes divinisent la nature, c'est un argument qui ne va pas plus loin que l'insulte "tree hugger" des américains, qui était déjà dépassée dans les années 1980. Mais c'est pratique, hein : ça évite de répondre aux problèmes concrets posés par la déforestation, l'effondrement de la biodiversité ou le dérèglement climatique (fonte des glaciers, événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, hausse des températures moyennes...)
L'écologie ne dit pas que « tout ce qui est naturel est bon » ou que l'homme est intrinsèquement mauvais. Elle souligne simplement que les écosystèmes sont fragiles et que leur dégradation a des effets concrets sur nos conditions de vie. Reconnaître une responsabilité collective, ça ne signifie pas sombrer dans un masochisme irrationnel, mais chercher des solutions pragmatiques.
Les nouveaux mécréants sont appelés "climatosceptiques", ils sont discrédités, y compris des scientifiques, quelque soit les faits qu'ils présentent. Il est clair que le bûcher sera pour eux dès que les écologistes auront le pouvoir, ce qui n'est pas demain la veille vu leur score ridicule aux élections, mais attention aux idéologies rampantes : les pouvoirs en place ont toujours été de mèche avec le clergé de la religion dominante. C'est le cas aujourd'hui. Quelle facilité pour servir sa cause, que de brandir démagogiquement n'importe quel alibi écologique, en oblitérant tout le reste.
Sérieusement...

Les climatosceptiques ne sont pas discriminés pour leurs idées, mais parce que leurs arguments sont, dans leur grande majorité, erronés ou réfutés par 99,9% des données scientifiques. Quand un consensus aussi majoritaire se dégage sur un sujet, ce n'est pas du fanatisme religieux, c'est le processus scientifique. Refuser d'accepter la réalité sous prétexte qu'elle ne nous arrange pas, c'est adopter une posture idéologique, non rationnelle : ou pour faire plus simple, quand tu dis que les écologistes sont des « religieux fanatiques » ... c'est c'lui qui dit qui y est

Être sceptique, c'est quelque chose de sain ! Mais le climatoscepticisme dont il est question ici ne repose pas sur une démarche scientifique : il consiste quasiment toujours à nier les faits établis en brandissant des arguments biaisés ou faux. De plus, comparer les pauvres petits bouts de chou climatosceptiques comme des pauvres révolutionnaires menés au bûcher par la méchante inquisition domainante, c'est une persécution complètement imaginée : aucun climatosceptique n'est persécuté ! Au contraire, ils sont toujours bien trop largement relayés par des médias et financés par des lobbies. Si leurs idées ne sont pas prises au sérieux par la communauté scientifique, c'est parce qu'elles ne résistent pas à l'analyse, pas parce qu'elles sont « interdites ».
Et si les écologistes avaient tant de pouvoir, comme tu le prétends, les politiques mises en place seraient bien plus ambitieuses en matière d'environnement. Or, les gouvernements occidentaux restent largement dominés par des considérations court-termistes, souvent au détriment de la transition écologique.
Le "bon sens" est une notion très relative. Si "réduire notre train de vie" se fait au prix de millions de morts ou d'un appauvrissement général parce que tu écroules l'économie, la pollution est préférable. (...)
À t'écouter, soit on accepte la pollution et la croissance économique, soit on vit dans une misère généralisée.
Comparer la situation actuelle avec celle du 18ème siècle en ces termes est, au mieux, fallacieux. Dire que la planète « réussit à faire vivre » 8 milliards d'individus est quand même bien exagéré : la destruction des écosystèmes, la crise climatique et les inégalités croissantes montrent que notre modèle est loin d'être optimal.
Ce n'est pas parce que le développement économique a historiquement entraîné de la pollution que celle-ci est nécessaire à la prospérité, que c'est une fatalité, quelque chose d'inévitable. Ça, c'est une vision dépassée, qui ignore les alternatives existantes : énergies renouvelables et décarbonnées, économie circulaire, efficacité énergétique....
Autrement dit, et exactement au contraire de l'idéologie rabâché par les nostalgiques d'un passé sans pollution qu'ils édulcorent car incapables d'étudier l'Histoire, la pollution est la contrepartie à payer pour l'amélioration de la qualité de vie générale. Bien sûr essayer de progresser en polluant le moins possible est souhaitable et c'est ce qui est fait (la seine est bien moins polluée qu'au 18ème siècle, et on a drastiquement réduit la pollution du 19ème siècle due au charbon pour le chauffage).
Le bon sens est de ne pas saboter une méthode qui a fait ses preuves, au nom des lubies des bobos et autres nantis de l'Occident qui auraient leurs bronches abimées par les particules fines et voudraient le paradis sur terre par des exigences stupidement contreproductives.
Et que dire de la manière dont tu sous-entends que tout ça n'est qu'un caprice de bobos privilégiés... c'est bien pour ça que je trouve que tes arguments ne dépassent pas le niveau des conneries fascisantes avec lesquelles CNEWS empoisonne le débat public.
La pollution est aujourd'hui responsable de millions de morts prématurées chaque année. Selon l'OMS, c'est ~7 millions de personnes à cause de la pollution de l'air, et 40 000 décès prématurés en France chaque an. Vouloir éviter des dizaines de milliers de décès prématurés, c'est pas une lubie, c'est pas un caprice de « bobos nantis » ou je ne sais qui. Mais à côté des 40 000, il ne faut pas oublier ceux qui restent en vie, mais qui ont leur santé atteinte par la pollution ; un peu comme le fait que la Covid a engendré beaucoup plus de maladies de longue durée que de morts (et des morts, y en a eu quand même énormément).
Et encore ! 40 000 morts ici en France par an, c'est déjà énorme, mais il ne faut pas oublier que la crise écologique ne concerne pas que les « élites occidentales ». Les premières victimes du changement climatique sont les populations pauvres des pays en développement, qui sont confrontées aux sécheresses, inondations et famines causées par la déstabilisation des écosystèmes.
« L'écologie », c'est pas un luxe, c'est pas un caprice, c'est pas une lubie, c'est pas une inquisition qui va te mener au bûcher (franchement faut oser la sortir celle-là) ; c'est une nécessité pour tous !