Auteur Sujet: Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?  (Lu 10697 fois)

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Free_me

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Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?
« Réponse #84 le: 11 février 2025 à 19:30:20 »
Ben deja on n'invente pas des trucs pour creer des emplois hein

l'ia c'est grosso-modo 3 trucs :

La fabrication des puces : bon ben la on est des nuls, on sait pas faire, c'est mort pour nous faudra qu'on reste copain avec ceux qui fabriquent les trucs (on parle de 30k à 80k la puce et il en faut des 10aines ou 100aines de milliers)

Concevoir et entrainer les modeles : faut des gens avec des cerveaux. On en a, et on n'est pas depassé du tout, on est dans la course y a pas a rougir du tout. Faut aussi des puces et de l'elec, ou louer a d'autres évidemment.

Utiliser : faut juste des puces et de l'elec. Il n'y a rien besoin de savoir faire, on peut utiliser ce que d'autres on fait et vendent. C'est la situation dans laquelle se retrouve 90% des pays.

Alors apres, reflechir a combien le bordel consomme d'elec, c'est vraiment pas comprendre le sujet du tout du tout. Enfin si, ca fonctionne si on veut donner des palpitations a quelques ecolos par exemple.


artemus24

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Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?
« Réponse #85 le: 12 février 2025 à 10:26:32 »
@ Trekker92 : c'est bien à quoi et non à qui.

@ Optix : merci pour ta réponse mais ce ne sont pas les applications qui m'intéressent mais la finalité des IA et si cela sert vraiment à quelque chose d'un point de vue sociétal ? Le "qui" de trekker92 laisse supposer nos élites. Macro, je n'en suis pas certain, mais des entreprises de la high-tech, c'est sûr. Mais en dehors de cela va-t-on avoir des soldats robots, des médecins derrière un écran qui en fait sont des IA, des banques sans personnels où tout est fait au travers du réseau internet, autrement dit des entreprises sans employés, déshumanisé où tout va devenir compliqué à outrance. Mais s'il n'y a presque plus d'employé comment la société va continuer à fonctionner ?

Le domaine scientifique va progresser, mais va aussi créer d'autres problèmes que nous ne serons pas capable de résoudre, sauf en appliquant la fuite en avant, c'est-à-dire toujours plus de machine, voire plus de transhumanisme. Et au final, dans le monde, les exclus de l'IA vont continuer de mourir de faim, il y aura toujours plus de pollution, et si nous arrivons à guérir (je suis optimiste) certaines maladies, comme le cancer ou le sida, d'autres maladies vont apparaitre encore bien plus compliqué à résoudre. Je ne suis pas certain que ce monde automatisé est où il fait bon vivre, enfin peut-être pour les nantis pas pour la grande majorité de la population.

Je suis presque certain que les utilisateurs de ces IA vont régresser intellectuellement, et entrer dans des addictions du genre love-partenaire-IA ou ne plus savoir prendre une décision sans se référencer à une de ces foutus IA qui va, bien sûr, le rediriger vers des partenaires commerciaux.

J'ai vu les deux émissions sur l'intelligence artificielle, hier sur France 2. La première est de la vulgarisation de bas étage qui n'apporte rien à la bonne compréhension de ce qu'est l'IA. La deuxième concerne "Les Sacrifiés de l'IA". Je ne savais pas qu'il existait des petites mains dans le monde pour faire tourner l'IA alors qu'on nous présente cela comme complètement autonome et où chaque question sera analyser par l'IA. Je n'ai pas bien compris le rôle joué par ces gens là, les sacrifiés.

MoXxXoM

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« Réponse #86 le: 12 février 2025 à 11:21:58 »
En gros, on fournit juste l'électricité, et on ramasse éventuellement les taxes (s'il n'y a de crédits d'impôt pendant des années...).
Oui... malheureusement...
Après Mistral n'est qu'une exception en fait, qui s'appuie majoritairement sur du hardware non européen. Comme ca a déjà été mentionné ni la France ni l'Europe ne sont, en l'état, capable de supporter un écosystème un minimum indépendant de tout un tas de fournisseur de techno principalement nord américains. Et de toute façon vu la taille des boîtes US, les moyens mis en oeuvre et la rapidité avec laquelle ils avancent (ça fait pile 10 ans qu'Amazon a racheté Annapurna Labs pour concevoir ses propres semi-conducteurs) rend impossible une concurrence européenne crédible et un minimum autonome sans de très très gros changements un peu plus structurels que Manu qui raconte de la merde au JT.

F6FLT

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« Réponse #87 le: 12 février 2025 à 14:36:30 »
Citer
A terme, il sera possible de créer le tritium à partir du lithium, et le lithium ne manquera pas aux quantités nécessaires pour la fusion. Le nucléaire a justement l'avantage d'exiger très peu de combustible, par rapport à toutes les autres énergies.
Source ?


"Le tritium est l'isotope radioactif de l'hydrogène. Sa désintégration est rapide et il n'est présent dans la nature qu'à l'état de traces. Le tritium peut toutefois être produit par l'interaction d'un neutron et d'un atome de lithium. Dans ITER, ce mode de génération du tritium sera exploré de manière expérimentale.

Le lithium est un métal léger, présent en abondance dans la croûte terrestre. Les ressources prouvées, faciles à extraire, représentent un stock suffisant pour alimenter les centrales de fusion pendant plus de 1 000 ans. Le lithium est également présent dans l'eau de mer (en quantité suffisante pour couvrir les besoins en énergie de la planète pendant ~ 6 millions d'années).

Il existe également un stock de tritium d'une vingtaine de kilos, issu du fonctionnement d'un certain type de réacteur de fission (CANDU) et réparti entre différentes installations nucléaires. C'est dans ce stock qu'ITER puisera pendant sa phase d'exploitation. Pour répondre aux besoins des futures centrales de fusion industrielles, il sera essentiel de produire du tritium à partir de la réaction de fusion.
"
https://www.iter.org/fr/machine/systemes-annexes/cycle-combustible

MoXxXoM

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« Réponse #88 le: 12 février 2025 à 14:44:55 »
La production du tritium in-situ dans les réacteurs à fusion serait grâce à une "tritium breeding blanket", mais comme le reste dans ce domaine la timeline n'est pas trop compatible avec l'urgence climatique (https://www.iter.org/machine/supporting-systems/tritium-breeding).

alain_p

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« Réponse #89 le: 12 février 2025 à 14:59:14 »
Il semble aussi que le surplus de production de tritium est très limite, et pourrait être impacté par tout problème impactant la production du réacteur. Donc pas sûr que dans la réalité, cela fonctionne. Et pour cela il faut un réacteur qui fonctionne, et donc assez de tritium pour le démarrer et faire un cycle complet de production avant de l'extraire.

Ce n'est pas du tout gagné. D'autres startups étudient d’ailleurs d'autres voies, sans tritium, mais c'est plus compliqué pour les températures à atteindre pendant le temps voulu.

F6FLT

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« Réponse #90 le: 12 février 2025 à 15:29:33 »
...
Cela ne va rien résoudre en ce qui concerne la question climatique car il n'y a pas la volonté de réduire notre pollution. Et d'ailleurs, quelques solutions l'IA pourrait elle proposer pour résoudre ce problème ? La seule solution de bon sens est de diminuer la pollution, oui mais voilà, c'est réduire notre train de vie...

Le "bon sens" est une notion très relative. Si "réduire notre train de vie" se fait au prix de millions de morts ou d'un appauvrissement général parce que tu écroules l'économie, la pollution est préférable. Et elle l'est effectivement. Malgré cette pollution présentée par les chantres de l'écologisme comme étant une catastrophe planétaire, la planète réussit à faire vivre 8 milliards d'individus, sans une espérance de vie ridicule ni 1 enfant sur deux qui meurt en bas âge comme à la fin du 18ème siècle, donc bien mieux que dans un monde  supposée sans pollution ou avec une pollution réduite.

Autrement dit, et exactement au contraire de l'idéologie rabâché par les nostalgiques d'un passé sans pollution qu'ils édulcorent car incapables d'étudier l'Histoire, la pollution est la contrepartie à payer pour l'amélioration de la qualité de vie générale. Bien sûr essayer de progresser en polluant le moins possible est souhaitable et c'est ce qui est fait (la seine est bien moins polluée qu'au 18ème siècle, et on a drastiquement réduit la pollution du 19ème siècle due au charbon pour le chauffage).
Le bon sens est de ne pas saboter une méthode qui a fait ses preuves, au nom des lubies des bobos et autres nantis de l'Occident qui auraient leurs bronches abimées par les particules fines et voudraient le paradis sur terre par des exigences stupidement contreproductives.

Citer
L'IA, je ne sais toujours pas de quoi il est question, tellement ce terme est devenu un fourre-tout. Un simple automate pour déclencher une alerte est soi-disant de l'IA, un traducteur est aussi de l'IA, un programme comme celui des échecs est aussi considéré comme de l'IA.
...

Tu ne crois pas si bien dire. L'IA c'est exactement ça. L'IA la plus élémentaire, c'est le thermostat. Des sondes te donnent la température, le thermostat fait son traitement à partir de ces données, des données déjà mémorisées pour anticiper l'évolution, et règle l'intensité de la chauffe ou le débit dans le circuit.
L'homme est de ce type, en plus perfectionné évidemment : un système cognitif qui traite l'information en incluant l'historique, et en mettant cet historique à jour méthodes incluses, notion d'apprentissage, pour obtenir des résultats. La différence entre l'homme et les autres animaux, ou entre l'homme et le thermostat, c'est simplement une question de capacité supérieure de traitement, pas de différence de principe.

On ne parle d'intelligence qu'à partir d'un certain seuil très subjectif. C'est arbitraire. L'intelligence n'a pas de définition opérationnelle et manifestement ce n'est pas une notion binaire, donc on peut l'utiliser à toute les sauces, y compris pour un thermostat. Maintenant si l'on compare l'IA à l'intelligence humaine, je ne la vois pas encore à la hauteur. J'attends le nouveau Newton ou le nouvel Einstein de l'IA, qui saura nous apporter quelque chose de vraiment novateur. Ca viendra sûrement, mais pour le moment je constate que les IA imitent, sans créer aucune rupture, et sans présenter aucune personnalité.

F6FLT

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« Réponse #91 le: 12 février 2025 à 15:38:31 »
Il semble aussi que le surplus de production de tritium est très limite, et pourrait être impacté par tout problème...
Le conditionnel n'apporte rien, il permet toutes les conjectures échevelées, c'est "si ma tante en avait...".

MaxLebled

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Y a-t-il une IA pour sauver la planète ?
« Réponse #92 le: 12 février 2025 à 18:07:30 »
Bon, je vais écrire une vraie réponse parce que j'hallucine de voir un tel ramassis de bêtises sur un forum normalement très sérieux.

Exactement. Par exemple tous les trucs de la chrétienté ont été repris par l'écologisme.
Dieu a été remplacé par une déesse, la Nature.
La promesse de l'enfer pour non suivi du dogme, brandie par le clergé catholique pour asservir les croyants et convertir les sceptiques, a été remplacée par celle d'une apocalypse climatique planétaire.
La culpabilisation de l'homme, établie par le péché originel et renforcé pendant des siècles par l'affirmation que les famines ou les épidémies sont les punitions divines des hommes car irrespectueux des préceptes de dieu, se retrouve dans le message du clergé écologiste : l'homme aurait saccagé la déesse Nature, tout ce qui va mal est de sa faute.
Enfin, de même que Dieu était bon, la Nature est bonne, meilleure que tout ce qui serait artificiel, même quand il s'agit d'une molécule de CO2.

Par où commencer ? Les écologistes ne sacralisent pas la nature. L'écologie (au sens large) a analysé les mécanismes de notre biosphère, et tente d'éviter des déséquilibres qui pourraient nous nuire. Comprendre que nous faisons partie d'un écosystème qui nous dépasse, nous humains, et duquel nous dépendons (l'alimentation, par exemple), ça n'est pas une sacralisation, c'est une observation rationnelle et scientifique.

Le changement climatique est un fait établi par des dizaines de milliers d'études scientifiques indépendantes, qui ont été validées par des institutions de recherche et des académies des sciences du monde entier. Il ne s'agit pas d'un dogme imposé par un « clergé » (mdr), mais d'un consensus scientifique basé sur des preuves empiriques.

Dire que les écologistes divinisent la nature, c'est un argument qui ne va pas plus loin que l'insulte "tree hugger" des américains, qui était déjà dépassée dans les années 1980. Mais c'est pratique, hein : ça évite de répondre aux problèmes concrets posés par la déforestation, l'effondrement de la biodiversité ou le dérèglement climatique (fonte des glaciers, événements climatiques extrêmes de plus en plus fréquents, hausse des températures moyennes...)

L'écologie ne dit pas que « tout ce qui est naturel est bon » ou que l'homme est intrinsèquement mauvais. Elle souligne simplement que les écosystèmes sont fragiles et que leur dégradation a des effets concrets sur nos conditions de vie. Reconnaître une responsabilité collective, ça ne signifie pas sombrer dans un masochisme irrationnel, mais chercher des solutions pragmatiques.

Les nouveaux mécréants sont appelés "climatosceptiques", ils sont discrédités, y compris des scientifiques, quelque soit les faits qu'ils présentent. Il est clair que le bûcher sera pour eux dès que les écologistes auront le pouvoir, ce qui n'est pas demain la veille vu leur score ridicule aux élections, mais attention aux idéologies rampantes : les pouvoirs en place ont toujours été de mèche avec le clergé de la religion dominante. C'est le cas aujourd'hui. Quelle facilité pour servir sa cause, que de brandir démagogiquement n'importe quel alibi écologique, en oblitérant tout le reste.

Sérieusement...  ::)

Les climatosceptiques ne sont pas discriminés pour leurs idées, mais parce que leurs arguments sont, dans leur grande majorité, erronés ou réfutés par 99,9% des données scientifiques. Quand un consensus aussi majoritaire se dégage sur un sujet, ce n'est pas du fanatisme religieux, c'est le processus scientifique. Refuser d'accepter la réalité sous prétexte qu'elle ne nous arrange pas, c'est adopter une posture idéologique, non rationnelle : ou pour faire plus simple, quand tu dis que les écologistes sont des « religieux fanatiques » ... c'est c'lui qui dit qui y est :)

Être sceptique, c'est quelque chose de sain ! Mais le climatoscepticisme dont il est question ici ne repose pas sur une démarche scientifique : il consiste quasiment toujours à nier les faits établis en brandissant des arguments biaisés ou faux. De plus, comparer les pauvres petits bouts de chou climatosceptiques comme des pauvres révolutionnaires menés au bûcher par la méchante inquisition domainante, c'est une persécution complètement imaginée : aucun climatosceptique n'est persécuté ! Au contraire, ils sont toujours bien trop largement relayés par des médias et financés par des lobbies. Si leurs idées ne sont pas prises au sérieux par la communauté scientifique, c'est parce qu'elles ne résistent pas à l'analyse, pas parce qu'elles sont « interdites ».

Et si les écologistes avaient tant de pouvoir, comme tu le prétends, les politiques mises en place seraient bien plus ambitieuses en matière d'environnement. Or, les gouvernements occidentaux restent largement dominés par des considérations court-termistes, souvent au détriment de la transition écologique.

Le "bon sens" est une notion très relative. Si "réduire notre train de vie" se fait au prix de millions de morts ou d'un appauvrissement général parce que tu écroules l'économie, la pollution est préférable.  (...)

À t'écouter, soit on accepte la pollution et la croissance économique, soit on vit dans une misère généralisée.

Comparer la situation actuelle avec celle du 18ème siècle en ces termes est, au mieux, fallacieux. Dire que la planète « réussit à faire vivre » 8 milliards d'individus est quand même bien exagéré : la destruction des écosystèmes, la crise climatique et les inégalités croissantes montrent que notre modèle est loin d'être optimal.

Ce n'est pas parce que le développement économique a historiquement entraîné de la pollution que celle-ci est nécessaire à la prospérité, que c'est une fatalité, quelque chose d'inévitable. Ça, c'est une vision dépassée, qui ignore les alternatives existantes : énergies renouvelables et décarbonnées, économie circulaire, efficacité énergétique....

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Autrement dit, et exactement au contraire de l'idéologie rabâché par les nostalgiques d'un passé sans pollution qu'ils édulcorent car incapables d'étudier l'Histoire, la pollution est la contrepartie à payer pour l'amélioration de la qualité de vie générale. Bien sûr essayer de progresser en polluant le moins possible est souhaitable et c'est ce qui est fait (la seine est bien moins polluée qu'au 18ème siècle, et on a drastiquement réduit la pollution du 19ème siècle due au charbon pour le chauffage).
Le bon sens est de ne pas saboter une méthode qui a fait ses preuves, au nom des lubies des bobos et autres nantis de l'Occident qui auraient leurs bronches abimées par les particules fines et voudraient le paradis sur terre par des exigences stupidement contreproductives.

Et que dire de la manière dont tu sous-entends que tout ça n'est qu'un caprice de bobos privilégiés... c'est bien pour ça que je trouve que tes arguments ne dépassent pas le niveau des conneries fascisantes avec lesquelles CNEWS empoisonne le débat public.

La pollution est aujourd'hui responsable de millions de morts prématurées chaque année. Selon l'OMS, c'est ~7 millions de personnes à cause de la pollution de l'air, et 40 000 décès prématurés en France chaque an. Vouloir éviter des dizaines de milliers de décès prématurés, c'est pas une lubie, c'est pas un caprice de « bobos nantis » ou je ne sais qui. Mais à côté des 40 000, il ne faut pas oublier ceux qui restent en vie, mais qui ont leur santé atteinte par la pollution ; un peu comme le fait que la Covid a engendré beaucoup plus de maladies de longue durée que de morts (et des morts, y en a eu quand même énormément).

Et encore ! 40 000 morts ici en France par an, c'est déjà énorme, mais il ne faut pas oublier que la crise écologique ne concerne pas que les « élites occidentales ». Les premières victimes du changement climatique sont les populations pauvres des pays en développement, qui sont confrontées aux sécheresses, inondations et famines causées par la déstabilisation des écosystèmes.

« L'écologie », c'est pas un luxe, c'est pas un caprice, c'est pas une lubie, c'est pas une inquisition qui va te mener au bûcher (franchement faut oser la sortir celle-là) ; c'est une nécessité pour tous !

Steph

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« Réponse #93 le: 12 février 2025 à 18:37:40 »
Bonne nouvelle (ou pas) : Les sénateurs suppriment l'objectif d'étendre la surface agricole en bio à 21% d'ici 2030.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/hugo-clement-en-toute-subjectivite/hugo-clement-en-toute-subjectivite-du-mercredi-12-fevrier-2025-4197294

F6FLT

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« Réponse #94 le: 12 février 2025 à 21:20:46 »
@MaxLebled

Je ne lis qu'une litanie de tous les poncifs qu'on entend partout. Mais quels sont les faits ? Comment le nombre de morts par pollution est-il calculé, et quelles conséquences en nombre de morts ou autres, en cas de mises en oeuvre de moyens moins polluants, ou carrément d'abandon des moyens qualifiés de polluants ?
Où sont les millions de réfugiés climatiques qu'on nous annonçait dans les 5 ans au début des années 2010 ?
Qu'en est-il de la route maritime du Nord qui devait s'ouvrir même en hiver, c'était imminent, alors que cette année encore des navires y ont été bloqués par les glaces ?

Désolé mais ton discours est simplement un rappel de l'argument d'autorité, donc une rhétorique sans valeur de preuve, ton dossier est vide. Aucunes preuves ou démonstrations factuelles que la pollution actuelle ou le réchauffement auraient un niveau de dangerosité tel qu'on devrait prendre les mesures drastiques qui sont demandées (et heureusement pas suivies à la lettre sans qu'on s'en porte plus mal), et que la décroissance appelée, car c'est bien de cela qu'il s'agit, n'aurait pas de conséquences bien plus néfastes que ce à quoi elle seraient censées remédier.

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« Réponse #95 le: 12 février 2025 à 21:54:33 »
Bonne nouvelle (ou pas) : Les sénateurs suppriment l'objectif d'étendre la surface agricole en bio à 21% d'ici 2030.

https://www.radiofrance.fr/franceinter/podcasts/hugo-clement-en-toute-subjectivite/hugo-clement-en-toute-subjectivite-du-mercredi-12-fevrier-2025-4197294

Une bonne initiative, la prise en compte des réalités.
Le "progrès" à marche forcée est une bêtise (pour être poli). L'idée que tous ceux qui produisent en voudraient à la planète pour leur profit personnel quand ils pourraient faire autrement, est surtout le lot de tous ceux qui n'ont jamais rien produit eux-mêmes que du blabla. La règle général est que tout le monde essaie d'avancer en faisant les choses correctement, mais on ne peut forcer ni les gens ni la technologie dans des idéaux irréalistes, sauf dans une société totalitaire et pour un certain temps seulement car elle s'écroulera faute d'adéquation avec la réalité humaine et économique, on a déjà connu ça plusieurs fois dans l'histoire de l'humanité.
 
Une société totalitaire est sûrement le seul moyen possible de mise en oeuvre des exigences actuelles de l'écologisme, car l'écologisme est dans le déni de toutes les contraintes non écologiques. Rien ne compte que leur dada, ils sont dans le camp des bons, des sauveurs de la planète et des générations futures au nom desquelles ils prétendent parler, les autres sont des pourris ou des inconscients,  les seules idées valables sont chez eux, il est donc normal pour eux les nouveaux croisés d'asservir les autres à leurs idées et d'imposer leurs délires, c'est pour le bien commun, hein, pas d'alternative à part l'apocalypse climatique ou l'anéantissement par pollution.

En plus dans le cas présent l'avantage pour la santé entre bio et pas bio n'est pas très significatif, payer en moyenne 20% de plus pour ça, c'est du luxe. Et comme le bio utilise en moyenne à production égale plus de surface que le traditionnel, rendement moindre, ce serait écologiquement contreproductif d'étendre le bio. Même si la culture intensive a des inconvénients, elle a l'avantage de laisser de la place pour des zones sauvages. La surface des forêts aujourd'hui en France est ce qu'elle était à la fin du moyen-âge. Et cela n'empêche pas de nourrir une population qui a été multipliée par 4 à 5, et qui vit dans des villes aux superficies sans commune mesure avec celles du moyen-âge ! Bravo aux acteurs de l'amélioration des rendements agricoles, sans eux nous n'aurions plus une seule forêt domaniale en France.


« Modifié: 12 février 2025 à 22:22:51 par F6FLT »