L'analyse est juste si on considère ces datacenters et leurs centrales nucléaires associées dans un vase clos.
Donc une analyse a été présentée, qui ne correspond à aucun cas réel, vu que les datacenters ne sont pas en vase clos.
Dans ce cas pourquoi l'avoir évoquée à l'appui d'un danger ?
On connaît la raison. D'ailleurs certains écologistes ont fini par l'avouer : il s'agit de faire peur, pour que la population "prenne conscience" du danger (elle est trop stupide pour réfléchir par elle-même), et se range à leur idéologie et leur desiderata.
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Dire par contre que si l'on s'inquiète d'un réchauffement planétaire par effet de serre, c'est qu'on a pas assez étudié le problème, c'est assez gros. On a *beaucoup* de travail scientifique qui va dans ce sens, bien plus que l'inverse, il me semble. C'est limite du déni de science.
Ou alors, j'ai mal compris ton propos, et te prie d'ignorer ce dernier point.
"Déni de science" parce qu'on serait sceptique ?! c'est tout à fait amusant, mais triste qu'on en soit là aujourd'hui.
La science ne se construit que grâce aux sceptiques, le doute est sa fondation. Quand on a une théorie, c'est seulement en cherchant toutes les hypothèses contradictoires possibles et en vérifiant qu'elles sont fausses, qu'on peut la valider. Là je parle de "vraies sciences", c'est à dire de sciences dures, comme la physique, où un "consensus" valide bien une théorie, comme la relativité ou le formalisme de la mécanique quantique.
Dans le domaine du climat, l'idée qu'il y aurait un "consensus" des scientifiques et que ce "consensus" viendrait de personnes compétentes est déjà une première chose à vérifier. L'as-tu fais ? Le climat est avant tout de la thermodynamique, et je ne vois pas les physiciens justement, adopter massivement cette idée d'un réchauffement apocalyptique. J'ai au contraire lu un certain nombre de leurs papiers, où ils démontrent par exemple que des techniques mathématiques de traitements statistiques utilisées par les climatologues étaient tout simplement fausses ou utilisées en dehors de leur domaine d'application.
S'il y a un consensus, c'est parmi les gens payés pour démontrer l'influence humaine sur le climat, dont la carrière est aujourd'hui proportionnelle à leur alarmisme, de même que les subventions pour leur organisme, et en prenant un panel bien plus large que les seuls scientifiques vraiment compétents dans leur domaine.
Pourquoi ne sommes-nous plus en science avec la climatologie ?
Jamais en science on n'a vu un domaine se concentrer sur un seul organisme, en l'occurrence le GIEC, qui édicte une vérité officielle à laquelle s'abreuvent directement les politiques, et qui écarte ou discrédite les voix discordantes.
Ensuite en science, normalement, on prend la peine de vérifier que les observations se conforment aux prévisions. L'as-tu fais ?
Toutes les prévisions passées du GIEC se révèlent fausses à 5 ans, ou dans le bas d'une fourchette si large qu'on comprend qu'il n'y a aucune science exacte derrière.
Et leurs modèles, joués à l'envers, sont incapables de reconstituer le climat passé.
Une science récupérée par les politiques, c'est très inquiétant. Une science est austère, basée sur le doute. Sa récupération par les politiques est un symptôme qu'elle n'est pas une science. On a déjà eu le cas dans le passé, avec les théories de Lyssenko sur l'hérédité des caractères acquis, pseudo-science récupérée à son service par le pouvoir soviétique. Le climat est devenu un instrument du pouvoir politique et économique, un moyen d'action sur les populations.
Les media en font donc aussi leur joujou. Or on sait bien que les sciences ont toujours été rébarbatives pour la majorité de la population. C'est au point qu'aujourd'hui je ne vois qu'une seule chaîne TV thématique sur le sujet, Science & Vie, mais si incapable d'attirer avec la science suffisamment de clients qu'elle fait une grande partie de son audience avec des histoires d'extra-terrestres ou de phénomènes paranormaux.
Alors pourquoi les media ont-ils récupéré le climat, au point que le mot est associé avec "meteo", par exemple à France TV, comme si le climat changeait chaque jour ? Parce que le climat est à la mode et qu'avec les sujets qu'on peut présenter en faisant peur, on fait de l'audience. Le moindre événement météo local est désormais présenté, dans un réflexe pavlovien, comme une conséquence du réchauffement global. A chaque présentation d'un événement météo important, on ajoute la phrase "et ces événements exceptionnels seront de plus en plus fréquents et de plus en plus violents", alors que même le GIEC ne le dit pas, et qu'aucune statistique ne permet de le dire (j'ai vérifié sur le site de la NOAA à propos des cyclones en Amérique et en Asie : la courbe reste plate depuis un siècle). C'est que les journalistes qui y croient se sont transformés en missionnaires qui s'auto-chargent de répandre la bonne parole, dans le total mépris de la vérification des faits.
Enfin, que la climatologie ne soit pas une science aujourd'hui, c'est à dire un savoir, apparaît clairement par son
irréfutabilité au sens de Karl Poppers. L'irréfutabilité est ce qui permet de différencier une théorie scientifique d'une qui ne le serait pas. Or que voit-on aujourd'hui ? S'il y a réchauffement quelque part, c'est à cause du réchauffement global, bien sûr. Mais s'il fait anormalement froid quelque part, c'est à cause d'un "dérèglement climatique" (le climat n'a jamais été "réglé"). S'il pleut trop, s'il vente trop, s'il neige, s'il grêle, quelque soit le phénomène, la faute au réchauffement. Quels arguments accepteraient les climatologues, qui pourraient invalider leur théorie qu'on irait vers un climat catastrophique ingérable ? Il n'y en a pas. Nous ne sommes donc plus en science, mais dans une idéologie de type quasi-religieuse, croire à l'apocalypse si on ne suit pas le clergé du climat.
Donc pour reprendre ton expression, il n'y a dans ce scepticisme aucun "déni de science", encore moins le déni d'un réchauffement évidemment manifeste. Le seul scepticisme et le seul déni est celui de la capacité des climatologues à nous prédire le climat à 20 ou 50 ans, ce qu'ils prétendent faire, alors qu'à 5 ans c'est déjà faux et toujours dans un sens extrêmement atténué par rapport à l'affichage de leur catastrophisme.