Bonsoir (ou bonjour, c'est vrai que c'est six heures du matin pas de la nuit

)
Je constate dans les déploiements du département sont tiraillés entre les tentatives des agglos de faire bouger le dossier et de plaider leur cause ensemble plutôt que ville par ville et des grands opérateurs de déployer ci et là, voyant donc des zones comme Val d'Yerre Val de Seine, obtenir la fibre bien avant des zones beaucoup moins denses comme celles de Coeur Essonne. Dans l'agglomération de Yerres-Brunoy, on a beaucoup plus rapidement mis en exergue les problèmes de connexion et on a organisé une consultation publique là où dans le Val d'Orge, les premières consultations ont eu lieu en sans doute vers 2011 avant d'être transférées par des maires vers l'agglomération, qui a fait appel à un syndicat francilien des télécoms, énergies appelé SIPPEREC.
On a donc deux routes très différentes et on obtient deux réseaux, dont l'un est de plus en plus rempli (celui de l'agglo Yerres) et l'autre qui a démarré timidement, même si beaucoup dans mon quartier (tout de même 2 Mbps à Brétigny) ont choisi les offres des opérateurs sur le réseau Tutor, on risque surtout d'assister à un doublement du réseau Val d'Orge (il me semble que c'est déjà arrivé sur d'autres RIP). Quid désormais de l'arrivée des opérateurs ayant donné intention sur les zones AMII du département ? Quand l'un développe ci et là sur ces engagements, l'autre ne daigne répondre la plupart du temps. Les habitants sont de plus en plus mécontents et font part de leur opinion
François D. mercredi 30 septembre 2015 à 10:48
De qui se moque t-on, notamment au val d’orge ?
On y sait, depuis le lancement du projet, que les opérateurs nationaux ne veulent pas venir sur des fibres déployées par des collectivités. C’est notamment le cas au val d’orge ou une fibre a été déployée pour 6 M€ et qui n’accueille que de petits opérateurs. Comment alors maintenant s’étonner qu’ils ne viennent pas ?
L’explication est malheureusement très simple : il fallait pouvoir mettre dans son « bilan » le developpement de la fibre optique en vue des élection municipales, mais les valdorgiens déchantent car ils n’ont pas de réelle solution pour la fibre optique.
On peut vanter les réseaux d'initiative publique longtemps mais on voit bien que le succès est rare, trop rare et conditionné à l'arrivée impérative des opérateurs nationaux, vecteurs de "confiance"

même si comme disais une personne sur le forum : "donc tu préfères le freeze d'un gros opérateur ou celui d'un plus petit" (désolé à celle ci si je ne me rappelles plus très bien). Les échecs se multiplient mais on voit, les petites initiatives baissant au profit des mégas projets tels que le RIP Métropole de Lyon. Mais malheureusement, le mécontentement reste et les foyers déçus sont légions.
Certes, oui, les utilisateurs ne se contentent que rarement des solutions, certes efficaces qui leur sont proposés (en l’occurrence un réseau fibre 100 Mbps avec un opérateur internet présent sur les réseaux fibre spécialisés, présent uniquement quand les gros ne le sont pas). J'ajouterais également que tous les moyens-gros RIP de la région sont en majeure partie attribués à SFR Collectivités et Orange.
J'en viens à la fin de mes tergiversations, et je vous pose la question, objectivement, préférez-vous les RIP actuels, qui proposent un déploiement rapide partiellement aux frais du contribuable, mais sans les grands opérateurs et leurs avantages ou bien les déploiements d'opérateurs privés, soumis aux lois du marché, certes décalés sans doute d'au moins deux ou trois ans par rapport aux RIP du département ?
Je vous remercie d'avoir pris le temps de lire ce topic, je suis vite parti en cacahuète mais surtout prenez le temps de répondre au sondage !
J'ai essayé de tenir en étant le plus neutre possible mais mes opinions ont également une part dans mes écrits,
n'hésitez pas à me le faire remarquer et nous pourront débattre !
EDIT : Je précise donc que je parle à l'échelle des zones AMII du département où l'on a créé des RIP, donc Seine Essonne, E² et le Val d'Orge