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Préférez-vous (dans le cadre des zones AMII du département)

Le déploiement d'un réseau d’initiative publique, aux frais en majeure partie du contribuable et disponible rapidement, avec les petits opérateurs et les déconvenues que beaucoup connaissent (offre TV, quadruple-play, image de marque)
11 (55%)
Le déploiement d'un réseau fibre optique de la part de l'un des opérateurs historiques, avec un délai plus long pour avoir le très haut débit, mais des services et des offres plus connues
7 (35%)
Je n'ai pas d'avis
2 (10%)

Total des votants: 20

Auteur Sujet: RIP ou pas RIP  (Lu 17614 fois)

0 Membres et 1 Invité sur ce sujet

Leon

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RIP ou pas RIP
« Réponse #24 le: 20 août 2016 à 15:00:31 »
Certes, aucun opérateur n'est assez fou pour fibrer tout un département sur fonds propres mais dans la situation, ce que j'ai oublié de préciser, c'est que je parle du déploiement dans les zones où l'on a le choix, en l'occurence les zones AMII sur lesquelles les agglos ont créé un réseau d'initiative publique, donc EuropeEssonne, le Val d'Orge ect...
Si mes souvenir sont bons, ça s'est passé dans l'autre sens : d'abord ces communautés d'agglo ont lancé leur RIP (Europe Essonne), puis seulement on a eu décision sur le mécanisme des zones (par l'ARCEP), et sur les intentions des grands opérateurs privés pour les zones  AMII.

Du coup, c'est les intentions des opérateurs privés qui ont "empiété" sur quelques zones où des RIP étaient déjà en cours de déploiement.
Effectivement, ces zones sont des anomalies! Et oui, ça peut retarder un déploiement au final!
Après, est-ce que la collectivité locale aurait pu le savoir à l'avance qu'un opérateur privé aurait l'intention de déployer? Difficile à dire après coup.

Sinon, oui, je suis parfaitement d'accord avec toi pour dire que beaucoup de RIP n'auraient pas du être lancés "à l'arrache". Pour qu'un RIP fonctionne, pour moi, il faut la présence d'au moins un gros FAI, sinon la rentabilité est insuffisante.

Leon.

KeepOn

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RIP ou pas RIP
« Réponse #25 le: 20 août 2016 à 15:01:12 »
Oui, j'avoue que j'aurais plutôt dû dire que l'on ne les aurait tout simplement pas dépensé sur ce point  ;D

KeepOn

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RIP ou pas RIP
« Réponse #26 le: 20 août 2016 à 15:01:44 »
Si mes souvenir sont bons, ça s'est passé dans l'autre sens : d'abord ces communautés d'agglo ont lancé leur RIP (Europe Essonne), puis seulement on a eu décision sur le mécanisme des zones (par l'ARCEP), et sur les intentions des grands opérateurs privés pour les zones  AMII.

Du coup, c'est les intentions des opérateurs privés qui ont "empiété" sur quelques zones où des RIP étaient déjà en cours de déploiement.
Effectivement, ces zones sont des anomalies! Et oui, ça peut retarder un déploiement au final!
Après, est-ce que la collectivité locale aurait pu le savoir à l'avance qu'un opérateur privé aurait l'intention de déployer? Difficile à dire après coup.

Sinon, oui, je suis parfaitement d'accord avec toi pour dire que beaucoup de RIP n'auraient pas du être lancés "à l'arrache". Pour qu'un RIP fonctionne, pour moi, il faut la présence d'au moins un gros FAI, sinon la rentabilité est insuffisante.

Leon.

Enfin quelqu'un qui me comprend (bon après vivien mais pas grave)

jack

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RIP ou pas RIP
« Réponse #27 le: 20 août 2016 à 15:07:01 »
EDIT : Je précise donc que je parle à l'échelle des zones AMII du département où l'on a créé des RIP, donc Seine Essonne, E² et le Val d'Orge

J'en viens à la fin de mes tergiversations, et je vous pose la question, objectivement, préférez-vous les RIP actuels, qui proposent un déploiement rapide partiellement aux frais du contribuable, mais sans les grands opérateurs et leurs avantages ou bien les déploiements d'opérateurs privés, soumis aux lois du marché, certes décalés sans doute d'au moins deux ou trois ans par rapport aux RIP du département ?

Ok, je comprends mieux ce que tu veux dire  ;)

KeepOn

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RIP ou pas RIP
« Réponse #28 le: 20 août 2016 à 15:38:46 »
Maintenant que c'est clair, je vous invite à revoter pour une proposition !

vivien

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RIP ou pas RIP
« Réponse #29 le: 20 août 2016 à 15:53:27 »
Depuis quelques années, il n'y a plus de RIP qui projettent de fibrer une zone AMII. les DSP qui se sont lancés alors qu'il y avait des opératuers qui avaient répondu a l'AMII sur les mêmes territoires ont fait une erreurs.

Maintenant voici des explications pour justifier le lancement du RIP d'Europ'Essonne : (Je précise que Free a indiqué ne pas vouloir couvrir les villes de Massy, Chilly et Longjumeau en entier, mais seulement les barres d'immeubles). La réglementation ARCEP impose maintenant a un opérateur de couvrir toute une ville en ZMD en moins de 5ans.

Les principes du déploiement du THD édictés par l'Arcep, conduisent notre territoire d'E² a une situation complexe et très hétérogène.

Plus précisèment :

- une zone dense (Longjumeau) qui résulte non pas de la position de Ministre de son Maire mais d'un calcul objectif qui prend en compte la densité de la population / à la surface habitable (les grands immeubles collectifs de Longjumeau pèsent lourds dans la balance).

- treize zones non denses (Massy, Chilly, Villebon, Epinay, Ballainvilliers, Saux, Champlan, La Ville du Bois, Marcoussis, Montlhéry, Nozay, Linas et Villejust) ;

- des zones AMII (Massy, Chilly, Villebon, Epinay, Ballainvilliers, Saux, Champlan, La Ville du Bois) et non AMII (Marcoussis, Montlhéry, Nozay, Linas et Villejust) ;

- des poches non denses dans les zones denses, comme les quartiers de Balizy, Gravigny, La Chevauchée à Longjumeau ;

- des déploiements THD initialisés, en particulier par Free à Massy, Chilly et Longjumeau, avant la réglementation des zones AMII.

Bref, un patchwork où il est difficile de dégager des objectifs clairs de déploiement effectif du THD, tant pour les entreprises que pour les particuliers.

Devant cette situation confuse, E² a élaboré un programme de RIP en quatre phases (1) qui tient compte des coups partis de la part de Free (voir ci-dessus) et du déploiement annoncé à court terme d'Orange à Massy, l'opérateur ayant présenté à la municipalité un calendrier assez précis de déploiement à 5 ans, étant entendu qu'à Longjumeau (zone dense) plusieurs opérateurs privés ainsi que Tutor/E² peuvent intervenir suivant la logique du toujours plus !

Le principe adopté par E² est simple et répond à une bonne gestion des fonds publics (pour mémoire 10 M€ sans la phase 4 en cours de chiffrement) : déployer le RIP dans les "zones" où les opérateurs privés ne sont pas déjà présents ou comptent intervenir suivant un calendrier précis communiqué avant fin 2011. Le seul qui ait été communiqué est celui d'Orange pour la ville de Massy.

Pourquoi la situation est complexe dans le cas des villes de Chilly, Massy et Longjumeau ?

Orange (car Free a été très précis lors d'une rencontre récente avec E²) refuse d'indiquer précisèment les zones qui ne couvrira pas in fine dans un délai raisonnable de 3-5 ans à compter de fin 2011, des zones coûteuses et par conséquent non rentables à couvrir.

Comment faire ?


- Déployer maintenant en supposant que certaines zones ne seront pas couvertes par l'opérateur, c'est faire de la provocation gratuite et inutile envers Orange ;

- Déployer dans 5 ans, c'est inacceptable pour les administrés de Massy, Chilly et Longjumeau qui ne seront pas couverts dans ces délais.

Entre les deux, il faudra bien trancher, mais ce qui sûr en tout cas, c'est que des habitants des 5 villes prioritaires d'E² pourront accéder au THD avant certains habitants de Massy, Chilly et Longjumeau.

(1) Rappel du programme d'E² / THD :

- phase 1 : toutes les entreprises d'E² qui le souhaitent, car la desserte des sites professionnels n'est pas soumise à réglementation contrairement à la desserte des résidentiels. Encore une belle aberration française de la réglementation. Expliquer moi la logique économique de faire un réseau pour raccorder une entreprise dans une rue donnée, alors que dans la même rue, des résidentiel ne peuvent  être raccordés au même RIP, sous prétexte qu'Orange ou SFR envisage de les raccorder dans 5 ans ! 

- phase 2 : les communes d'E² les moins bien couvertes en ADSL : Ballainvilliers, Champlan, Epinay, La Ville du Bois et Saulx

- phase 3 : Villebon + Nozay (à la place de Morangis qui a quitté E²) + les complèments de couverture de Massy, Chilly et Longjumeau

- phase 4 à confirmer : Marcoussis, Montlhery, Linas et Villejust.


Leon

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RIP ou pas RIP
« Réponse #30 le: 20 août 2016 à 16:09:32 »
Donc j'ai voté "sans opinion".
Pour moi:
* dans les zones avec intention d'opérateur privé, il est évident qu'il faut attendre l'opérateur privé. Donc en tant que particulier, il faut être patient. Le déploiement peu prendre beaucoup de temps.
* dans les zones sans intention d'opérateur privé, il est judicieux d'ouvrir des RIP, mais pas comme ceux que tu décris. Pour moi, un RIP ne devrait être lancé que si on a la garantie qu'un gros FAI viendra sur le réseau. Beaucoup d'anciens RIP ne répondent malheureusement pas à ce critère.

Leon.

Nh3xus

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RIP ou pas RIP
« Réponse #31 le: 20 août 2016 à 16:14:22 »
Citer
Les 2 montages sont clairement complèmentaires. Donc il faut impérativement que les opérateurs privés continuent à déployer, pendant que les RIP travaillent elles aussi, mais dans des zones différentes.

C'est sans oublier le travail psychologique qu'il faudrait réaliser auprès des "retranchés de l'ADSL" qui ne voient de salut que dans les grozop...

Après on se retrouve (malheureusement) avec des RIP sous peuplés en termes de prises activées...

Nico

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RIP ou pas RIP
« Réponse #32 le: 20 août 2016 à 16:49:24 »
Maintenant que c'est clair, je vous invite à revoter pour une proposition !
Assez en phase avec leon_m, mais du coup ce n'est pas être sans avis, donc je n'ai pas voté.

Leon

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RIP ou pas RIP
« Réponse #33 le: 20 août 2016 à 22:40:55 »
Attention, je vais balancer un troll...
C'est sans oublier le travail psychologique qu'il faudrait réaliser auprès des "retranchés de l'ADSL" qui ne voient de salut que dans les grozop...

Après on se retrouve (malheureusement) avec des RIP sous peuplés en termes de prises activées...
Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt faire un travail psychologique auprès des collectivités locales, pour qu'elles ne créent pas de RIP sans être certain d'avoir toutes les conditions pour qu'au moins un grozop vienne sur leur réseau?

Et oui, je pense bel et bien ce que je viens de dire : un RIP sans "grozop", c'est une RIP qui a peu de chance d'atteindre un taux de pénétration important. Donc un RIP ne peut pas être "rentable" sans eux.

Leon.

tdamienjd

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RIP ou pas RIP
« Réponse #34 le: 20 août 2016 à 22:43:19 »
Pas forcèment. Les zones rurales qui n'ont soit pas l'ADSL soit sans triple play seront satisfaites des "petits". Et de toute façon, les "gros" viendront ensuite.

jack

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RIP ou pas RIP
« Réponse #35 le: 20 août 2016 à 22:46:31 »
Attention, je vais balancer un troll...Est-ce qu'il ne faudrait pas plutôt faire un travail psychologique auprès des collectivités locales, pour qu'elles ne créent pas de RIP sans être certain d'avoir toutes les conditions pour qu'au moins un grozop vienne sur leur réseau?

Et oui, je pense bel et bien ce que je viens de dire : un RIP sans "grozop", c'est une RIP qui a peu de chance d'atteindre un taux de pénétration important. Donc un RIP ne peut pas être "rentable" sans eux.

Ça me fait penser à deux choses:
- pourquoi ne pas faire un travail psychologique, comme tu dis, sur les consommateurs ? Certains opérateurs présents (moi!) fournissent un service de qualité.
Si tu prends la TV, par exemple, plusieurs fois (soit volontairement, soit par "oubli"), les flux TV de knet étaient accessible à tous sur internet. Et à chaque fois, une grande quantité de client orange, sfr etc se jettent dessus. L'attrait de la qualité, sans aucun doute  8)
- depuis quand un service publique à besoin d'être rentable ?