Si il est possible, après vote du CA, d’accepter un membre qui ne rempli pas tous les critères, je pense que cela permettra de faire passer les cas problématiques et éviter d'être pollués par des boites dont le métier n'est pas d'être FAI, mais plus commercial.
Je pense que PauOnline est le bon exemple, avec le réseau (Internet et VoIP), les installations à domicile et même la hotline qui est sous-traité à Axione. Il ne reste que la parte commerciale et facturation...
Tu résumes très bien les choses : l'AOTA est conçue avant tout pour regrouper des opérateurs déclarés ayant une réelle compétence/connaissance du marché ET de surcroit, c'est figé dans les statuts/RI, de l'infrastructure en propre (AS + statut LIR, collectes signés auprès des 'collecteurs' et non pas auprès d'un aggrégateur de collectes et/ou de la FON en propre).
Cette contrainte pour adhérer est une nécessité au regard du développement d'acteurs "virtuels" (donc sans la moindre infra) qui n'ont clairement pas à gérer toutes les problématiques (incluant les coûts, l'aspect réglementaire, etc) que supportent un "vrai" opérateur alternatif indépendant disposant de toute son infra. Le but n'étant pas de générer un conflit / opposition avec ces confrères mais de communiquer de façon cohérente auprès du marché B2B/B2C qui a parfois quelques craintes quand il ne connait pas l'opérateur qui lui propose un service de connectivité (ie. c'est à dire un autre nom que les Big4).
Dès lors, le cas que tu prends en exemple à Pau ne pourrait effectivement pas entrer dans les critères de validation de l'adhésion.
Le règlement intérieur accepte toutefois des cas dérogatoires mais nécessairement très argumentés. Compte sur le CA de l'AOTA pour faire le job et les premiers retours que l'on a sont très positifs, c'est très encourageants et le signe qu'il manquait bien un petit maillon sur le réseau