C'est pourtant là l'avenir, non?
Ces dernières années, les moyens de calcul ont "décuplé", au prix d'une dépense énergétique "délirante".
Reste donc à optimiser cet aspect.
Non?
En fait, dès que tu parles de consommation d'énergie à l'échelle de notre société, tu te rends compte qu'en théorie:
- pour chauffer une maison, si ton isolation est parfaite, alors tu consommes quasiment zéro. Pourtant...
- pour déplacer des marchandises ou des humains d'un point A à un point B qui sont à la même altitude/latitude (ou alors en prenant le trajet aller-retour), on peut tendre vers zéro, si tu fais de la récupération d'énergie au freinage, si tu optimises les rendements à mort, que tu élimines les frottements (déplacement dans le vide par exemple). Et pourtant...
- pour le traitement et le stockage de donnée, la théorie te dit que tu peux consommer ~1000 fois moins (au pif) de ce qu'on fait aujourd'hui
- etc...
Pourtant l'énergie est une part gigantesque de notre économie, de nos activités.
C'est un énorme paradoxe.
Bref, la grande majorité de l'énergie que l'on consomme dans nos sociétés modernes, c'est pour compenser les imperfections de l'isolation, des moyens de transport, de calcul.
Ce paradoxe de notre société, je l'ai découvert au lycée en cours de physique, avec un prof très pédagogue et enthousiaste, dans le cours sur la conservation de l'énergie; et ça m'a choqué et marqué à vie.
Bertrand Picard en parle aussi assez bien, même si je ne suis pas d'accord sur tout ce qu'il dit. Il serait assez "facile" d'optimiser notre dépense énergétique en étant tous un peu plus "scientifiques" que "commerciaux / consommateurs". En évitant de déplacer une voiture de 1.5tonnes pour déplacer un humain de 80kg par exemple.
Leon.