Certains pourraient affirmer que ce sont des extrémistes qui ne cherchent qu'une chose: Augmenter la grogne des usagers finaux... Après, les "bonnes âmes" s'étonneront du fait que la société est de plus en plus policée (je n'ai pas dit plus de policiers!) avec multiplications de la vidéo-surveillance... Des mauvaises langues diront que ce sont les Chinois qui ont tout compris, en étant passés rapidement à la méthode "Big Brother"! (Le tout est de savoir combien de temps cette méthode fonctionnera?).
Il ne fait aucun doute que ces évènements seront repris et réchauffés par des partis politiques pour étayer leur agenda... bien trop souvent sans avancer de preuve, ni même un faisceau (no pun intended).
En restant sur le plan technique, on voit que les réseaux IP restent relativement robustes, même en cas de coupures multiples et dans des zones géographiques distinctes. On gagnerait très probablement encore en robustesse si les opérateurs acceptaient de peerer à Marseille ou Lyon, pour ne pas tout centraliser dans un rayon de 50km autour de Paris, et s'ils redondaient leur collecte correctement (quasiment tous le font).
Comme le dit Alain, le mode opératoire ressemble étrangement à celui d'avril dernier. Peut-on supposer que ces évènements aient pour but de rechercher les liens ayant le plus d'impact en cas de coupure, en prévision d'une action coordonnée de plus grande ampleur ? (En partant du principe que l'équipe ne s'est pas bêtement attelée à reproduire ce qui avait été fait par leurs prédécesseurs, ce qui est possible également...)
À mon sens, les infrastructures télécom (chambres et artères fibres, mais également la collecte FTTH) ne sont pas assez sécurisées vu le pourcentage du PIB qui en dépend.