Si un opérateur n'a pas de POP, la sécurisation est réalisée pour un même lien mais par un autre type de lien.
Par exemple si ATI utilise cette fibre pour rejoindre l'AMS-IX, il doit faire attention a ce que son transitaire passe par un autre lien.
Si cette fibre est utilisé par un transitaire, il doit faire attention que son second transitaire n'utilise pas le même lien.
Bien sur le second transitaire doit pouvoir acceuilir la charge du premier ou d'une perte de peering, ca c'est la règle de base qui n'est pas toujours respecté.
Il me semble par contre étrange de vouloir sécuriser un lien sur une partie (la partie terrestre). Si le lien soupe sous la mer tu le perd tout.
Il faut donc sécuriser par un autre lien ou un transitaire sur place qui remonte en Europe par un autre lien sous-marin (car sécuriser par un transitaire qui utilise le même lien pour aller en Europe, c'est une fausse sécurité)
Les transitaires sérieux peuvent indiquer par où ils passent de façon a ce que le client puisse vérifier qu'il n'y a aucun point en commun avec leur second transitaire.
Si l'opérateur à un POP, par exemple a Amsterdam, où il a un ou deux routeurs et plusieurs liens vers des peering et des transitaires, là une sécurisation du lien entre ce POP et son réseau s'impose, sauf si il a la capacité pour absorber sur un transit la perte du POP en entier.
La sécurisation nécessite deux liens entièrement distincts.