Tu aurais pu écrire "en tentant de disqualifier son adversaire"... mais ta proposition me convient.
Si Iliad avait surenchéri sur les 800MHz, il se serait tout simplement endetté un peu plus vite, et aurait évité de longues années à traîner une image désastreuse en termes de qualité de service. CA et investissements de départ, 0 rapport.
Les pannes ont bon dos, la réalité pourrait être que Orange fait un gros travail de planification et d'optimisation... alors que Free laisse le réseau se paramétrer en mode automatique, ce qui n'est pas l'optimum quand en plus on installe du matériel de qualité inférieure.
Tout se paie un jour.
1) Tu as parfaitement raison. J'ai donc corrigé. En rajoutant une couche.
2) Je crains que tu ne raisonnes un peu trop comme Drahi.
S'endetter c'est bien quand l'investissement est productif et qu'il ne conduit pas à sous-investir ailleurs. Depuis, FM a investi dans 25000 antennes à 100-200 kF l'antenne.
Au lancement, il a dû payer 1 à 2 GF pour l'itinérance sans laquelle il serait mort depuis longtemps. Il a dû payer les licences pour au total 60+70 MHz de largeur de bande.
Sans compter tous les coûts d'exploitation.
Mettre 1GF, voire 2GF, voire 3 GF (selon la montée des enchères) pour un spectre de 10 MHz c'était probablement au-dessus de ces moyens.
Au lancement, Freemobile n'avait aucun client. Pas facile de trouver des créanciers à cette hauteur quand ta seule garantie est une structure qui ne produit que 2GF par an. En face tu as des concurrents qui ont des dizaines millions de clients et la capacité de faire un effort temporaire sur les prix le temps de tuer un concurrent.
Si tu as de l'argent à prêter dans ces conditions et de gros moyens financiers, tu devrais sans problème trouver des candidats. Mais attention aux escrocs.
3) Je ne doute pas que les génies d'Orange soient capables de remplacer tous les aériens sans interrompre le service alors qu'il faut 4 à 5 jours d'interruption pour ces nullos de Freemobile.
4) "Tout se paie un jour."
A propos, UFC Que choisir n'avait pas promis le remboursement à tous les clients qui avaient été surfacturés dans le cadre de l'entente inter-opérateurs "lourdement"(*) condamnée par l'ADLC.
Quelqu'un sait où on en est ?
(*) En rapport aux bénéfices dégagés sur des années, on doit être à moins de 1%. Pourquoi se priver dans ces conditions ?