Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - n°252Stéphane RichardSelon les informations de
bfm, "
Stéphane Richard est assuré de ne pas être renvoyé devant la justice avant de briguer un troisième mandat à la tête de l’opérateur télécom". En effet Bernard Tapie multipliant les recours, par ricochet cela devrait retarder la procédure et donc le procès, qui ne pourrait pas intervenir au mieux avant le mois de juin.
Christine Lagarde la Ministre de l’époque a été jugée coupable de négligence par la Cour de justice de la République (CJR). Stéphane Richard était son Chef de Cabinet et cette partie de l’affaire (non politique)Stéphane Richard a été mis en examen pour escroquerie en bande organisée et complicité de détournement de fonds public
De quoi permettre à Stéphane Richard de se présenter pour un troisième mandat en mai 2018. Stéphane Richard est officiellement candidat à sa succession et en a fait l’annonce à son Conseil d’Administration. L’actuel mandat de quatre ans a été reconduit en mai 2014 jusqu’en mai 2018.
L'Etat, actionnaire d'Orange, qui détient 29 % des droits de vote (via l'Agence des participations de l'Etat et la BPI), jouera un rôle prépondérant. Il possède trois administrateurs au conseil de l'opérateur télécom.
Mais, en même temps, l’Etat pourrait se désengager partiellement du capital.
DailymotionDailymotion est en petite forme, selon
bfm, au 1er semestre 2017, le chiffre d'affaires est tombé à 22 millions d'euros, soit une chute de 41% en un an, les pertes pourraient atteindre 60 millions d’euros pour l’année 2017. Vivendi vient de lancer une nouvelle version de Dailymotion qui devrait faire la part belle aux contenus professionnels du groupe Vivendi (sport, divertissement, musique, actualité).
Racheté à 90 % par Vivendi en 2015 pour 280 millions d'euros, Dailymotion reste contrôlée à 10 % par Orange. Dailymotion revendique une audience mondiale de 300 millions de visiteurs uniques par mois, dont plus de 130 millions dans la zone Europe Moyen-Orient Afrique (
Le point, 20/06).
Contentieux Orange/SFR sur le FTTHMi-Mai, SFR a lancé une procédure judiciaire contre Orange devant le Tribunal de commerce de Paris (
Les Echos, 16/05). La plainte porte sur la couverture des zones moyennement denses (AMII).
En 2011, un accord entre Orange et SFR prévoyait un partage 80/20 entre les deux groupes, depuis SFR a été racheté et SFR veut une plus grosse part.
Mi-février, l’ARCEP avait invité : "
les acteurs à aller vers un partage plus équilibré, en accord avec l'Autorité de la concurrence et le gouvernement, pour permettre une accélération du déploiement de la fibre". Depuis, rien n’a bougé.
Michel Combes - directeur général d’Altice – (
Le Monde, 29/08) est revenu sur le sujet SFR a : "
dénoncé l’accord avec Orange, qui reproduisait pour la fibre la situation du réseau de cuivre : un monopole d’infrastructures pour l’opérateur historique. Ce n’est plus la solution satisfaisante".
Orange a refusé ce nouveau partage, Stéphane Richard estimant que "
SFR n'a pas tenu ses engagements, ça c'est quelque chose de marquant pour tous les responsables publics locaux et nationaux (…) Nous, on a fait plus que prévu et cette zone sera fibrée même avant 2022. Il n'y a pas lieu de chambouler le plan Très haut débit. La seule conséquence que cela aurait, c'est que cela ferait prendre du retard à tout le monde. Il faut miser sur l'efficacité."
Les Echos (27/07).
Le Gouvernement commence à dessiner son plan d’actions afin d’accélérer la couverture en très haut débit du pays. Julien Denormandie, le secrétaire d’Etat à la cohésion des territoires a donné une interview au quotidien
Le Monde (27/09), sur le sujet, il ne s’agira que de modifications à la marge : "
Nous pouvons aménager les frontières de chacun, mais sans remettre à mal ce qui a été fait. Nous irons plus vite avec les équilibres existants".
Un accord peut-il faire partie du deal général sur le déploiement du très haut débit ?