Auteur Sujet: Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) par Hammett  (Lu 221434 fois)

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Hammett

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« Réponse #120 le: 16 septembre 2014 à 08:16:13 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°91

Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°9
Le terrain est dégagé pour Free (Les Echos,12/09). Mais pour quelques mois seulement, car depuis vendredi le secteur télécom doit rester muet en raison de la mise aux enchères de nouvelles fréquences dans la téléphonie mobile et donc Free n'aura pas de concurrents pour racheter T-Mobile pendant cette période.

A noter que Sprint n’est pas acheteur de nouvelles fréquences. Free va donc devoir passer à la vitesse supérieure afin de trouver des partenaires et améliorer son offre. Si Free ne s’en sort pas, Dish pourrait sortir du bois à l’issue de cette période de tranquillité. En tout cas,  Tom Wheeler, le chef de la FCC (L’ARCEP local) semblerait préférer (Electron Libre (10/09) une offre qui ne remette pas en cause la présence de 4 opérateurs mobiles.

Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (8)
Comme on pouvait s’y attendre le rachat de SFR par Numericable pose un gros problème de concurrence sur l’Ile de La Réunion.
A ce jour trois opérateurs sont présents à Mayotte et à La Réunion : Orange, SFR via SRR et Numericable via Outremer Telecom (IZI et Only).  Orange détient 33% (+/- 353 000 clients)  du marché du mobile, SRR 56% (+/- 600 000 clients) et Outremer Telecom 11% (/+- 118 000 clients). Le nouvel ensemble pèserait donc 67% du marché, trop pour l’autorité De La Concurrence.

Selon BFM (05/09), l’ADLC pourrait imposer des conditions favorables aux opérateurs mobiles virtuels de l'île. L'ADLC pourrait imposer la revente d'un des réseaux mobiles et/ou d'une partie des clients.
Numericable serait prêt à d'importantes concessions et envisagerait de revendre un des deux réseaux mobiles avec sa clientèle, le plus petit, la filiale d'Outremer Telecom dans les deux îles.Reste à savoir à qui ? Free qui n’est pas présent mais à d’autres chats à fouetter ou Médiaserv qui vient d’être racheté par Canal+ ?

vivien

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« Réponse #121 le: 16 septembre 2014 à 08:22:36 »
Only a vendre ?

Je regretterait ses pub :



Hammett

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« Réponse #122 le: 16 septembre 2014 à 08:43:34 »
C'est vrai que ce niveau de ringardise est grandiose  :)

Nico

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« Réponse #123 le: 16 septembre 2014 à 20:52:14 »
Génialissime !

Hammett

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« Réponse #124 le: 17 septembre 2014 à 08:19:12 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°92

Orange en Espagne
L’opérateur est en lice pour racheter l'opérateur fixe espagnol Jazztel le dernier opérateur indépendant du marché espagnol qui est le troisième opérateur espagnol de téléphonie fixe et quatrième en ADSL.

Orange a annoncé lundi 15 septembre au soir qu'il allait lancer une offre publique d'achat (OPA) amicale sur 100 % de l'opérateur de télécoms Jazztel en Espagne, pour un total de 3,4 milliards d'euros.

Une telle acquisition permettrait à Orange de faire des offres convergentes dans le fixe et le mobile et de concurrencer Vodafone après son rachat du câblo-opérateur Ono. Orange pourrait également racheter la Yoigo la filiale espagnole de TeliaSonera. Orange est le troisième opérateur mobile en Espagne derrière Telefonica et Vodafone. L’opération pourrait être bouclée pour le premier trimestre 2015 si elle reçoit l’accord de l’Autorité de la Concurrence espagnole.

Selon Stéphane Richard cette acquisition( la plus importante d’Orange depuis 10ans) ne devrait pas en empêcher d’autres : "Nous ne sommes pas sur des ordres de grandeur qui font qu'a priori nous devons faire un arbitrage. Nous n’aurons pas de difficulté à financer une autre opération si elle est créatrice de valeur".

Source : La Tribune via Reuters (15/09), Les Echos (17/09).

Orange et offensive Bouygues
A l’occasion des célébrations d’Orange pour les 20 ans de la marque, Stéphane Richard est revenu sur l’offensive tarifaire de Bouygues : "relativisons les choses, il y a sur le marché du fixe très peu de ce qu’on appelle le "churn", c’est à dire le zapping d’opérateurs de la part des abonnés et il n’y en a pas plus depuis le lancement de l’offres de Bouygues.".
Pour lui, Bouygues capte des nouveaux abonnés et très peu de clients d’autres opérateurs : "ce phénomène tant qu’il est limité à cela, n’alarme pas plus que ça les opérateurs.(…) personne, aucun des trois autres n’a baissé ses prix (hors de question de "baisser les prix de l’abonnement fixe, qui sont déjà très bas. [...] Je ne souhaite pas qu’Orange suive ce mouvement.".
A ce jour la concurrence répond uniquement par des promotions plus ou moins régulières. Cela sera-t-il suffisant ? Ce sera le cas, sauf si Bouygues arrive à reprendre des parts de marché significatives dans les prochains mois. 

Source : L’Express (09/09).

Orange et Skyrock
Mauvaise nouvelle pour l’opérateur qui à totalement déprécié la valeur de Skyrock. Coût : 20 millions d’euros. Pour rappel, à la demande du gouvernement, Orange était rentré au capital de la radio en 2011, alors qu’il souhaitait se désengager des contenus. Depuis Orange n’a strictement rien fait de ce rachat et on connaît déjà ses difficultés à faire quelque chose de Dailymotion.

Source : BFM (09/09)

Hammett

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« Réponse #125 le: 18 septembre 2014 à 07:50:02 »
Consolidation des télécoms en France, ou en est-on ? La publication des résultats des uns et des autres a permis à chacun de faire le point tant du coté des acheteurs potentiels français : Orange et/ou Free que du coté du vendeur potentiel Bouygues Telecom. Sachant que l’ARCEP et l’ADLC sont plutôt favorable à une consolidation sous conditions. 
A ce jour, les déclarations des uns et des autres indiquent que le dossier n’est pas définitivement clos, mais qu’il est plutôt mis en parenthèse. Comme d’habitude il faudra un vendeur et un acheteur avec le prix qu’il faut, sachant que les régulateurs ne sont plus fermés au sujet.   
Petit rappel des déclarations des uns et des autres. 

Orange : la patience
Stéphane Richard a fait le point lors d’un entretien à Europe1 (02/09) et à France24. C’est toujours le même constat : "Sur le marché français, on ne pourra pas rester durablement à quatre opérateurs (...) La taille du marché ne le justifie pas (…) Vous avez des investissements énormes à faire (…) Ce n'est pas pour autant que la consolidation va se faire. Pour qu'elle se fasse, encore faut-il que les opérateurs trouvent des accords pour ce faire. Ça n'a pas été le cas jusqu'à maintenant (…) On ne reprend pas de négociations avec Bouygues, pour le moment, on ne négocie avec personne.". 

Lors d’un forum économique à Aix, Stéphane Richard s’était expliqué plus précisèment (Le Figaro, 05/07) sur la suite : "n'exclut pas de revenir sur le dossier Bouygues, mais uniquement si on le sollicite (…) si quelqu'un d'autre décide de le faire et nous sollicite pour, peut-être, permettre d'élaborer une offre qui peut satisfaire Bouygues, bien sûr qu'on regardera.".

Pour lui (Bfm, 09/09) :  "à défaut de consolidation au niveau des entreprises, il y aura une consolidation au niveau des réseaux (…) Toutes les combinaisons sont possibles, à part une mutualisation entre Orange et SFR.". Pense-t-il au futur appel d'offre sur la bande des 700Mhz de 2015/2016 ?

Free : d’abord l’Amérique
Pour le directeur financier de Free le rachat de Bouygues Telecom "n’est plus à l’ordre du jour (...) En France, nous sommes désormais concentrés sur une configuration de marché à quatre opérateurs, qui nous convient parfaitement.".
Plus "brutal", Xavier Niel avait déclaré début août au Wall Street Journal (01/08) que Free serait intéressé de racheter des petits bouts de Bouygues si seulement si Orange se lançait : "In France, we could still buy little bits of Bouygues Telecom if Orange SA decides to renegotiate. But everything depends on the price that Bouygues would sell. We are not bothered by staying in a market with four mobile players.”.

Bouygues Telecom : tenir la distance et le rythme
Début août, la position de Bouygues Telecom a été rappelé officiellement dans un communiqué : "Suite aux récentes déclarations parues dans la presse, Bouygues rappelle que Bouygues Telecom poursuit la mise en place de son plan de transformation annoncé le 11 juin 2014 visant à lui garantir un avenir autonome. De plus, le Groupe n’a reçu à ce jour aucune offre de rachat pour sa filiale Bouygues Telecom.". 

Martin Bouygues s’est également confié au quotidien La Tribune (28/08) : "Nous n'avons pas reçu d'offre, il ne s'est rien passé pendant l'été (…) Nous avons souffert" mais Bouygues Telecom "déploie avec succès sa stratégie offensive (et) dispose des atouts nécessaires pour retrouver une compétitivité accrue sur un marché à quatre acteurs.".

A suivre...
« Modifié: 19 septembre 2014 à 07:53:52 par Hammett »

Hammett

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« Réponse #126 le: 22 septembre 2014 à 07:51:47 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°93

Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°10
Free poursuit ses recherches afin de compléter son offre pour le rachat de T-Mobile US. Cette fois selon le quotidien (Les Echos,20/09) qui cite l’agence Reuters, Free négocierait avec des fonds d’investissements afin de lever 6 milliards de dollars, mais également avec des banques américaines. 
Free se donne jusqu’à mi-octobre pour clore le dossier. Il va falloir qu’Iliad donne un second souffle à son offre, car le temps file...

Pour rappel : «Le groupe créé par Xavier Niel a présenté fin juillet un projet d’offre sur 56,6% de T-Mobile US, le quatrième opérateur mobile des Etats-Unis pour 33 dollars par action, un prix jugé trop bas par Deutsche Telekom, qui détient 66% de T-Mobile US. T-Mobile US, Iliad et KKR ont refusé de commenter ces informations. Deutsche Telekom n’a pu être joint dans l’immédiat..

Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (9)
C’est fait (Les Echos, 19/09), Vivendi va vendre sa filiale brésilienne GVT à Téléfonica. Vivendi va recevoir directement 4,66 milliards d’euros en cash ainsi qu’une participation dans Telecom Italia pour une valeur d’un milliard d’euros et 7,4% de Telefonica Brésil pour une valeur de 2 milliards. La présence en Italie devrait permettre à Vivendi d’y vendre ses contenus.

La vente de GVT devrait être bouclée d'ici la fin du premier semestre de l'an prochain et doit encore recevoir le feu vert des régulateurs des télécoms et de la concurrence du Brésil.

Vivendi a vendu une grosse partie d’Activision pour 6,6 milliards d’euros, la vente du solde pourrait lui rapporter 1 milliard. Il a vendu Maroc Telecom pour 4,2 milliards d'euros. La vente de SFR va rapporter 17 milliards d'euros dont 13,5 milliards en numéraires, la vente du solde pourrait lui rapporter 4 milliards d’euros.
   
Vivendi a dépensé également et a racheté les parts de Lagardère dans Canal+ pour 1 milliard d'euros et va distribuer 5 milliards à ses actionnaires en 2014 et 2015. 

Au 30 juin, sa dette financière nette atteignait 7,9 milliards d’euros, contre 17,4 milliards un an auparavant. Mais d’ici à la fin de l’année, les compteurs vont largement revenir dans le vert. Une fois que toutes les cessions auront été finalisées, Vivendi n’aura plus de dette mais un compte en banque bien rempli.
Après la vente de SFR et GVT, Vivendi se retrouverait alors à la tête d'une trésorerie nette de 10 milliards d'euros !
« Modifié: 22 septembre 2014 à 13:48:23 par Hammett »

Hammett

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« Réponse #127 le: 29 septembre 2014 à 07:56:02 »
Brèves du PIF (Paysage de l'Internet Français) - N°94

Rachat de Jazztel par Orange
Si Orange arrive à racheter Jazztel, détiendrait une part de marché de 26,2 % dans le fixe et de 25,1 % dans celui de la téléphonie mobile. Il deviendrait le deuxième opérateur sur le fixe et le troisième sur le mobile. Le rachat pourrait rapporter 1,3 milliards d’euros. Auparavant Orange devra débourser 3,3 milliards et attendre les avis des différents régulateurs.
C’et la plus grosse opération d’Orange depuis 10 ans. 



Fin de la régulation pour les tarifs dégroupés ?
C’est Reuters qui raconte, la Commission européenne est près de déplafonner les tarifs que les grands opérateurs de télécommunications appliquent à leurs homologues de taille inférieure pour qu'ils puissent accéder à leurs réseaux. L’adoption officielle serait pour mi-octobre.
Les grands groupes de télécoms européens jugent que cette initiative va permettre de doper l'investissement dans le haut débit afin de rattraper leurs homologues américains, beaucoup plus en avance sur leurs infrastructures. Pour les plus petits opérateurs, c’est le consommateur qui pourrait en faire les frais.
A la demande de l’Italie, La fin roaming pourrait être également retardée et ne plus prendre fin en décembre 2015. 

L’ARCEP se fâche et se lache
Dans un communiqué, l’ARCEP a déclaré qu’elle avait ouvert 19 procédures d’instruction à l’encontre de 11 opérateurs fixes et mobiles "pour des faits susceptibles de constituer des manquements aux obligations afférentes à leurs activités". L’Arcep ne donne aucun détail sur qui est accusé de quoi. Elle souligne cependant que les procédures "portent notamment sur le déploiement des services mobiles, en particulier dans les zones les moins denses du territoire".

L’instruction ne vaut pas condamnation et peut aboutir à un non-lieu ou à une mise en demeure des opérateurs, qui doivent alors "se mettre en règle avec leurs obligations dans un délai determiné". En cas de non respect de celles-ci dans les délais prescrits, l’Autorité pourra prononcer des sanctions. Bref, le chemin est long.

L’ARCEP n’a prononcé que deux sanctions ces dernières années : contre La Poste, d’un montant d’un million d’euros, en décembre 2011, et contre Numericable, également en décembre 2011, d’un montant de cinq millions d’euros. Cette dernière avait été annulée par le Conseil Constitutionnel.
Pour rappel, l’ADLC souhaite que l’ARCEP mette en demeure Free sur son déploiement 3G.

Hammett

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« Réponse #128 le: 01 octobre 2014 à 06:39:01 »
Dernières nouvelles du rachat de SFR par Numericable (10)

Cela se précise pour le rachat de SFR par Numéricable. Le quotidien Les Echos (26/09) annonce les 4 points qui poseraient un réel problème pour l’Autorité De La Concurrence. Afin de déminer le terrain, l’ADLC organise une réunion le 8 octobre avec l’ensemble des protagonistes concernés et la décision finale est attendue pour le 30 octobre.

Les points problématiques sont les suivants. Ils devraient être relativement simples à résoudre pour Numericable, d’autant qu’un délais devrait être accordé pour lever les points les plus lourds. 

1 - Monopole Outre-Mer
Dans le mobile, le nouvel ensemble devrait peser 70% sur l’Ile de la Réunion et 90 à Mayotte. Il va donc falloir céder un opérateur mobile du nouveau groupe. C’est Outremer Telecom qui pourrait être cédé. L’ADLC se pose la question également sur le fixe.

2 - Régulation du cable
La position monopolistique de Numericable sur le très haut débit serait renforcée, le nouveau groupe serait à 53% de parts de marché (43,6% pour Numericable et 9,6% pour SFR). Sur la câble, dans les zones où il n’y a pas de concurrence L’ADLC pourrait imposer à Numericable des conditions d’accès acceptables pour les opérateurs concurrents.

3- Conflit d’intérêt avec Vivendi
Dans l’accord de vente, Vivendi doit conserver 20% du capital du nouvel ensemble. C’est trop pour l’ADLC qui craint des conflits d’intérêts autour de la télévision payante du groupe Canal+. La solution serait d’encadrer la nomination des administrateurs de Vivendi, à l’image de ce qu’avait proposé l’ADLC pour la nomination des administrateurs de Canal+ au CA d’OCS. 

4 - Marché des entreprises
Là aussi le rachat entraine une moindre concurrence avec la fusion de Completel et de SFR entreprise en compétition avec Orange. Selon les derniers chiffres de l'Institut de l'audiovisuel et des télécoms (Idate) Orange représente 63% du marché des entreprises, SFR business team 21%, Bouygues Télécom 6%, Completel 4% (propriété de Numericable), Colt 3%, le reste 3%. La solution pourrait être de vendre des infrastructures, mais pas Completel.
Qui sera l’acheteur ?

Tout cela ne devrait pas empêcher la naissance d’un nouveau géant français, car il faudra également compter avec l’intégration de Virgin Mobile. Cela lui permettra d’avoir 33% de pdm dans le mobile et 25% sur le fixe (dont 53% sur le très haut débit). ll restera au nouvel ensemble à se mettre en mouvement et ne pas trop voir filer de clients.   

Hammett

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« Réponse #129 le: 03 octobre 2014 à 07:59:58 »
Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°11

Iliad prévoit de faire une offre sur une part plus importante de T-Mobile US que celle qu'il s'était proposé de racheter en juillet, rapporte l'agence Bloomberg ce jeudi, citant des sources proches du dossier (Les Echos, 02/10).

Free se donne jusqu’à mi-octobre pour clore le dossier. selon le quotidien (Les Echos,20/09) qui cite l’agence Reuters, Free négocierait avec des fonds d’investissements afin de lever 6 milliards de dollars, mais également avec des banques américaines. 

Pour rappel, Iliad a présenté fin juillet une offre sur 56,6% de T-Mobile US, le quatrième opérateur mobile des Etats-Unis pour 33 dollars par action. Un prix jugé trop bas par Deutsche Telekom, qui détient 66% de T-Mobile US.

Si Free réussit à racheter T-Mobile US a quelle concurrence va-t-il se frotter ?
Sources : Le Times (04/08), Les Echos. Kal-L de GenerationCable.Net

Sur le fixe


Time Warner est en cours de rachat par Comcast qui représentera 30%. 1,4M de clients Comcast passera chez Charter et 2,5M de clients migreraient dans une société Charter/Comcast nommée pour l'instant SpinCo).

Sur le mobile
Coté mobile, Verizon (48,8%) et ATT (24,4%) qui détiennent plus de 73% du marché et comptent respectivement 200 et 110 millions d’abonnés. Et deux costauds, Sprint et T-Mobile 50 millions de clients chacun (12,1% chacun).

Hammett

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« Réponse #130 le: 06 octobre 2014 à 08:38:45 »
Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°12
Selon Les Echos, cela semble se préciser pour la contre-offre d'Iliad sur T-Mobile US. Il aurait bouclé son tour de table avec deux fonds d'investissements : KRR et Blackstone.Ce serait donc pour reprendre l'ensemble du capital avec le même montant de 33$ par action. 
Toujours selon le quotidien qui cite un proche du dossier, pas de partenaires industriels car "Cela faisait trop de personnes à gérer pour une telle opération".

Reste à savoir si Deutsche Telekom est toujours vendeur et si oui si l'offre d'Iliad sera assez convaincante financièrement. Iliad s'est donné jusqu'à mi-octobre pour clore son offre.

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« Réponse #131 le: 13 octobre 2014 à 21:02:05 »
Free veut racheter T-Mobile - Saison 1 - Episode n°13
Free jette l’éponge aux Etats-Unis (lesEchos, 13/10)
Cela va-t-il relancer la consolidation en France ?
Fin de la série ! L'épisode 13 a été fatal...