Auteur Sujet: Des chiffres sur le fixe, le mobile & autres  (Lu 1086120 fois)

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Hammett

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Des faits & des chiffres sur l'Adsl, le THD, le mobile
« Réponse #1560 le: 27 janvier 2017 à 06:18:43 »
Un point sur quelques données autour du dégroupage.

Chiffres de l’ARCEP
Au 30 septembre  2016, l’ARCEP compte 561 000 lignes dégroupées avec le maintien de la ligne Orange contre 621 000 à fin 2015, 710 000 à fin 2014, 793 000 à fin 2013 et 1,194 millions à fin 2010. C’est une baisse de 53,2% en cinq ans et de 12,9% en un an. Le rythme ne faiblit pas.
Concernant le dégroupage total, l’ARCEP compte 11.583 millions de lignes totalement dégroupées, 11.730 millions à fin 2015, 11.556 millions à fin 2014, 10.805 millions à fin 2013, 10.004 millions à fin 2012, 8.886 millions à fin 2011 et 7.794 millions à fin 2010. C’est une augmentation de 48,6% sur cinq ans et une hausse de 40 000 lignes sur le dernier trimestre de 1,3% sur le premier trimestre, mais une baisse de 1,4% sur un an. A fin septembre, le marché de gros à 13,597 millions, soit une hausse de 99 000 sur un an et 0,7%. 
L’ARCEP compte 11 048 NRA dégroupés (dont 422 NRA-ZO et 1 330 NRA-MeD), soit 540 NRA dégroupés au cours du trimestre passé. 93,5 % de la population est couverte par un NRA dégroupé.

Chez Free
A fin 2015, les non-dégroupés chez Free représentaient 172 000 clients soit 2,8% du total de ses clients. A fin 2014, les non-dégroupés étaient 268 000, soit 3,6% des clients. A fin 2013, c’était 293 000 soit 5,2% des clients. A fin 2010, c’était 490 000 à fin 2010, soit 10,8% des clients.
Pour François04, les ND étaient à 157 000 à fin septembre 2016, soit 2,5% des clients. 

Bouygues Telecom et SFR
Il serait intéressant de connaitre ces statistiques pour Bouygues Telecom et pour SFR. On sait que Bouygues a sérieusement accéléré de ce coté. Au mois de juin 2014, Bouygues avait promis de dégrouper 1500 NRA soit 6 millions de ligne.
A ce jour, pour Ariase Bouygues est à 2,136 NRA de dégroupés en propre, SFR à 7,272 et Free à 8,923. Orange de son coté en équipe 13,139 NRA pour proposer son service tv, pour un total de 18,297 NRA.

Orange
Chez Orange, (il n’y a pas de dégroupage), le nombre de clients payant (chez Orange ou concurrence) l’abonnement téléphonique est de 7.362 millions de clients à fin septembre 2016 de 8.090 millions à fin 2015, de 9.204 millions à fin 2014, de 10.516 millions à fin 2013, de 11.827 millions à fin 2012, de 13.681 millions à fin 2011 et de 15,773 millions à fin 2010. C’est une baisse de 7.966 millions (50,5%) en plus de cinq ans et de 993 000 (11,9%) sur un an. Depuis le début de l’année, le rythme est identique sur chaque trimestre.
Cela explique aussi une partie de la baisse du chiffre d’affaire pour Orange.

turold

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« Réponse #1561 le: 27 janvier 2017 à 16:46:08 »
Orange de son coté en équipe 13,139 NRA pour proposer son service tv, pour un total de 18,297 NRA.
Attention!
Ariase ne se base que sur des déclarations techniques, et non juridiques.

C'est un peu à la marge sur le chiffre, mais Orange n'a pas le droit de faire passer le flux TV où aucun  dégroupage n'est réalisé dans le NRA.
Or, Orange déclare systématiquement la TV où il mets le VDSL... mais parfois sans aucun dégroupage local par la concurrence: http://www.ariase.com/fr/haut-debit/essonne/mm691-91538mm6.html

On a même un retour de cette situation dans ce forum: https://lafibre.info/orange-adsl/vdsl-sans-tv/

Hammett

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« Réponse #1562 le: 30 janvier 2017 à 06:28:46 »
François Fillon, le candidat de la droite et du centre à l’élection présidentielle s’est dit favorable à des privatisations pour relancer l’investissement dans les infrastructures et notamment dans le très haut débit (La Tribune, 01/12) : "reprendre les privatisations" dans les entreprises "où la participation de l'Etat ne sert à rien".
De quoi relancer le débat sur le maintien de l’Etat au capital de l’opérateur historique, dont il contrôle 23%. Mais de fait perdrait aussi des prérogatives sur la stratégie à mener dans les télécoms, mais pourrait en tirer un joli pactole. La vente totale pourrait rapporter entre 8 et 8,5 milliards d’euros à l’Etat. Si cela devait se faire, l’Etat devrait aussi tenir compte des conditions du marché.

Politique actuelle
Sous son quinquennat, François Hollande a réduit la participation de l’Etat de 4%, passant de 27% au 23% actuels. Lors de la tentative de rachat de Bouygues Telecom par Orange, Emmanuel Macron, avait aussi fait avorter le projet.
Le 25 mai dernier, Emmanuel Macron avait été interrogé par la commission des Finances du Sénat sur d'éventuelles cessions de participations dans des entreprises dont l’Etat est au capital. A propos d’Orange, il avait déclaré : "Nous n'avons pas vocation, de manière pérenne, à rester au capital".
Mais, ce n’est pas le moment industriellement : "Il y a aujourd'hui une politique d'aménagement rapide et de déploiement d'un investissement d'infrastructures qui fait que nous sommes aidés en tant qu'actionnaire d'Orange, donc ce n'est peut-être pas le meilleur moment".
En juin, François Hollande avait assuré que l’Etat "est un des principaux actionnaires d’Orange et entend le rester. Nous considérons qu'il est nécessaire pour l'entreprise qu'il y ait cet actionnariat public, même s'il y a une diversité dans le capital".

La Cour des Comptes se positionne
Dernièrement, c’est un autre acteur – la Cour des Comptes – qui est venu se mêler au débat. Dans un rapport (La Tribune, 26/01) sur l'Etat actionnaire, la Cour des comptes écrit : "La position d'actionnaire de référence d'Orange donne à l'État une influence supérieure à celle qui découlerait normalement de sa participation" et se demande si : "la volonté des pouvoirs publics de préserver leur influence peut constituer un frein au développement de l'entreprise, en particulier sur le plan international ou pour les opérations de consolidation industrielle".
Et la Cour des Comptes renchérit (en référence au rachat avorté de Bouygues Telecom) : "Il est loin d'être avéré que les avantages retirés par la sphère publique de sa participation l'emportent sur les inconvénients pour la stratégie de développement de l'entreprise et pour la consolidation industrielle du secteur. La réticence de l'État à voir sa participation diluée et son influence réduite peut, de ce point de vue, constituer un handicap pour l'avenir d'Orange".
Et donc logiquement : "Les actionnaires publics peuvent réduire leur niveau de participation [dans Orange, Ndlr] en préservant l'essentiel de leurs droits de gouvernance, pour permettre la réalisation d'opérations industrielles impliquant des évolutions actionnariales".

Et Orange ?
De son coté, Stéphane Richard n’a jamais été opposé à une baisse de participation de l’Etat, même si celui-ci devait pouvoir garder une vue globale mais sans forcèment avoir une minorité de blocage qui a pu être un frein au moment du rachat de Bouygues Telecom.

Et alors ? 
Alors, privatisation totale, partielle ou statu-quo ? Nul doute que si le processus était engagé, il y aurait de fortes répercussions en chaîne sur l’ensemble du secteur des télécoms et qu’il poserait aussi la question de la continuité des missions de service public que délivre Orange.

Rom 1

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« Réponse #1563 le: 30 janvier 2017 à 17:44:42 »
Politique actuelle
Sous son quinquennat, François Hollande a réduit la participation de l’Etat de 4%, passant de 27% au 23% actuels. Lors de la tentative de rachat de Bouygues Telecom par Orange, Emmanuel Macron, avait aussi fait avorter le projet.
De 4 points, pas 4%. ;)

Hammett

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« Réponse #1564 le: 02 février 2017 à 06:37:04 »
La Cour des Comptes vient de rendre un rapport : «Les réseaux fixes de haut et très haut débit : un premier bilan» et "Pour ce premier bilan, la Cour et les chambres régionales des comptes ont examiné 47 projets territoriaux couvrant la moitié de la population et le tiers du territoire".

Le constat
La Cour des Comptes annonce un coût global de près de 35 milliards d'euros (privé et public), au lieu des 20 milliards programmés et avec des délais très glissants : 2030 au lieu de 2022 pour voir 100% des entreprises et des foyers français connectés au très haut débit, contrairement à ce qui était prévu dans le Plan France très haut débit (THD) de 2013. Le tout si c’est seulement le FTTH qui est déployé.
 
Pour la Cour de Comptes : "Il existe une impasse de financement d'au moins 12 milliards d'euros après 2022, aussi bien en ce qui concerne le budget de l'État, que celui des collectivités locales", la différence correspondrait aux frais de raccordement final chez l'utilisateur. Ensuite, les retards s'accumulent dans les zones les moins denses, qui sont aussi les moins rentables. Il resterait une zone grise de 7 millions de foyers à couvrir, ce qui représente un montant de 10,4 milliards d'euros.
Pour le rapport : "L’absence de cofinancement privé pour la construction des réseaux d’initiative publique (seulement 1 Md€ des 12 Md€ d’investissements engagés, pour 3 Md€ attendus) nécessite un concours des collectivités territoriales d’environ 6,5 Md€ jusqu’en 2022, très supérieur aux prévisions".

Les recommandations
La Cour des Comptes recommande :

1. (État) : compléter et actualiser, au vu des résultats atteints, les objectifs du Plan France très haut débit en augmentant l’objectif de recours aux technologies alternatives à la fibre optique jusqu’à l’abonné, en intégrant un objectif de pénétration du numérique dans les entreprises et un objectif de haut débit minimal pour tous, et en les alignant sur le terme des schémas directeurs territoriaux d’aménagement numérique
(2030) ;
2. (Arcep) : accroître la concurrence sur le marché à destination des entreprises en réexaminant l’obligation d’accès activés sur fibre optique dans le cadre des prochaines analyses de marchés ;
3. (État, collectivités territoriales) : renforcer le suivi de la performance des réseaux d’initiative publique en calculant leur taux de retour sur investissement ;
4. (État, collectivités territoriales) : renforcer le pilotage du programme en mettant en œuvre un parangonnage contractuel, juridique et financier ;
5. (État, collectivités territoriales) : regrouper et mutualiser au niveau régional les fonctions à forte valeur ajoutée voire l’ensemble des fonctions des réseaux d’initiative publique ;
6. (Arcep, État, collectivités territoriales) : traiter explicitement l’enjeu de sécurité et de résilience des réseaux ;
7. (Arcep, État) : organiser la transparence des engagements des opérateurs en zone d’initiative privée et la sanction de leur non respect;
8. (État) : prévoir une audition par les membres du « comité national de concertation France très haut débit » des opérateurs privés ;
9. (Arcep, État) : rendre publique la liste des opérateurs pilotes du déploiement pour les 42 communes reclassées en zone moins dense, ainsi que pour les poches de basse densité ;
10. (État) : mettre en place un suivi agrégé au niveau national des investissements des collectivités territoriales et de leurs groupements ;
11. (État) : homogénéiser le traitement comptable des « droits irrévocables d’usage », DIU, et, le cas échéant, définir les règles d’amortissement.

Réponses du gouvernement
Le tout si c’est le FTTH qui seulement est déployé, ce que souligne Bercy : "Le plan prévoit déjà plusieurs technologies très haut débit", pour Bercy, ce n'est prévu que sur 80 % de l'Hexagone. (Les Echos, 31/01).
Axelle Lemaire (Secrétaire d’Etat chargé du Numérique) estime : "Dans les réseaux d’initiative publique, nous ne ciblions pas 80 % de fibre, mais plutôt 50 %. Nous ne partons pas non plus du principe que tout le monde va demander son raccordement à la fibre (…) l’objectif d’offrir un accès Internet de plus de 30 mégabits par seconde en 2022". (Le Monde, 01/02).

A suivre...
Le rapport de la Cour des Comptes intervient au moment où l’ARCEP veut mettre la pression sur Orange afin que celui-ci fasse des concessions techniques sur le déploiement de la fibre optique, afin de favoriser les investissements et d’ouvrir un peu plus le marché de la fibre optique envers les entreprises. Les décisions finales de l’ARCEP seront adoptées au cours du second semestre 2017 après le parcours classique de la régulation (avis des intéressés, de l’ADLC et des Autorités Européennes). Le mérite du rapport de la Cour des Comptes sera certainement de pousser à un pilotage national et de rationaliser au maximum la gestion des RIP.

Hammett

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« Réponse #1565 le: 06 février 2017 à 06:31:27 »
L’ARCEP vient de publier son tableau de bord sur la téléphonie mobile pour le T4 2016.

Quelques tendances
- Même si l’augmentation est moins importante que lors des trimestres précédents, il y a toujours un fort développement des forfaits sans engagement, avec une augmentation de 5,2 points sur an avec 70% des forfaits concernés.
- Comme chaque fin d’année, les taux de résiliation et le nombre de numéros portés ont fortement augmenté par rapport à fin 2015.
- Les opérateurs et Mvno’s ont gagné 1,264k cartes sim sur le trimestre. Les opérateurs sont en hausse de 1,504k sur les forfaits : +696k sur le segment grand public et +808k sur le segment M2M et en toujours en baisse de 170k sur le prépayé. Les Mvno’s ont perdu 70k cartes sim dont 60k sur les forfaits.
- Un trimestre ou cela a beaucoup bougé entre opérateurs dans un marché Grand Public qui n’augmente plus beaucoup. En nombre de carte, c’est le m2m qui continue de tirer le secteur.

Précisions
- Les données sont exprimées en milliers. 
- Pour lire le tableau : Le nombre de cartes sim (résidentielles, entreprises et M2M) a augmenté de 2 037k sur un an (+2,46%) et de 1,279k sur le trimestre (+1,53%).


Hammett

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« Réponse #1566 le: 08 février 2017 à 06:32:13 »
L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs Observatoire des marchés des communications électroniques en France au troisième trimestre 2016. Ces statistiques permettent de faire le point sur la facture moyenne mensuelle par client et sur le revenu des opérateurs. 

L’historique de l’évolution de la facture moyenne mensuelle sur le fixe et le mobile (hors taxes)


La facture moyenne (HT) sur mobile et sur le fixe continu de décroitre de 0,6% sur un an (0,9% sur le T2, 1,6% sur le T1) pour le fixe et de 1,8% sur le mobile (3% sur le T2, 1,2% sur le T1). Sur le fixe, le plancher s’approche doucement. Pour le mobile, c’est l’effet yoyo, au grès de l’importance des promotions ? ?

Revenus des opérateurs


Pour les revenus (HT) des opérateurs sur le fixe, la baisse est de 0,2% 1,2% après une baisse sur le T2 et de 1,4% sur le T1, de 2% pour l’année 2015 et de 2,4% sur l’année 2014. La facture se stabilise et donc mécaniquement, les revenus des opérateurs s’approchent du point d’équilibre.

alain_p

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« Réponse #1567 le: 08 février 2017 à 07:40:28 »
J'observe que sur le fixe, pour les 3 derniers trimestres, on passe de 31.6, à 31.9, puis 32.1 €. La facture moyenne me parait au contraire en augmentation sur les derniers trimestres...

Pour le mobile, on passe quand même de 16.0 à 16.4 €.

Pour les opérateurs, le revenu augmente de 0.2% sur le fixe et baisse de -0.6% sur le mobile classique + M2M. (la facture M2M baisse ?).

Hammett

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« Réponse #1568 le: 10 février 2017 à 06:22:39 »
L’ARCEP vient de publier ses chiffres définitifs Observatoire des marchés des communications électroniques en France au troisième trimestre 2016. Ces statistiques permettent de faire le point sur les cartes SIM en service en 3G et 4G et d’en déduire la 2G.

Récapitulatif de l'ARCEP


La 2G baisse poursuit sa baisse et a encore beaucoup baissé sur ces 12 derniers mois, mais son extinction n’est pas pour tout de suite. La baisse est de 6 points sur les douze derniers mois et elle était de 7 points sur le T1. Cette baisse est maintenant constante de trimestre en trimestre. Mais, à ce rythme, il va falloir encore 4 ans pour une quasi extinction.

La 3G et la 4G représentent 72% des cartes SIM contre 66% à fin T3 2015. La 4G représente 40% du parc total contre 26% à la fin T3 2015. Par déduction la 2G représente donc 28% contre 34% à fin du T3 2015. La montée en gamme vers la 4G, permet de comprendre pourquoi les revenus des opérateurs sont en voie de stabilisation. La 4G devrait devenir majoritaire assez rapidement.

turold

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« Réponse #1569 le: 10 février 2017 à 19:24:34 »
J'avais oublié de mettre en ligne la mise à jour de mon travail sur cette évolution.

Donc j'en profite pour vous le mettre ici (oui je change de sujet pour ce type de publication):

Même image en lien.

Par contre, concernant l'avenir de la 2G, je ne serai pas si catégorique.
Certes, les règles de l'ARCEP (France), sont globalement plus strictes, et est un des arguments (avec aussi l'état du M2M en France) pour faire dire à certains employés de certains opérateurs, dans ce forum, que ce sera l'extinction de la 3G avant la 2G.
Mais je trouve l'avenir de la 2G, et de la 3G, en France, incroyablement incertain!

Sans trop rentrer dans les détails ici, car ce sera un jour dans une autre section du forum:
- les chiffres publiques des usages technologiques ne concernent pas le M2M
- pas de chiffres publiques, mais les 3 opérateurs historiques s'accordent au moins à dire que le M2M est majoritairement en 2G
- c'est soit passé sous silence, soit faussement extrapolé par des journalistes, mais Free a le droit de déployer la 2G (la licence 1800MHz a été une licence 2G pour les 3 opérateurs historiques, certes, puis une licence 4G pour Free, mais c'est devenu une licence technologiquement neutre au sein de la téléphonie mobile pour tous les opérateurs!)
- conséquence du point précédent, l'opérateur Free avait annoncé le déploiement de la 2G (à prendre avec beaucoup de pincettes, car c'est aussi Free qui avait également annoncé du forfait avec exclusivement de l'internet mobile durant 2012... et toujours rien en ce début de 2017)
- MONDE: la tendance d'une extinction forcée de la 2G pour tout le monde a déjà été amorcée (au moins un opérateur en ce sens aux USA et en Australie, avec les autres qui suivront entre 2017 et 2021, et dans le même temps à peu près la même en Suisse, à Taiwan, au Canada, et à Singapour)

Bref, parler d'une extinction de la 2G ou de la 3G, en France, c'est avoir une boule de cristal.
J'apporterai tous les détails, pour les 2 camps de la vision de l'avenir, dans une section plus appropriée.
« Modifié: 18 février 2017 à 17:23:37 par turold »

manuel-le-vieux

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« Réponse #1570 le: 10 février 2017 à 21:33:31 »
Effectivement le M2M utilise massivement le 2G.

Ma téléalarme gérée par le  groupe Macif utilise par exemple une sim Bouygues en EDGE.

Hammett

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« Réponse #1571 le: 10 février 2017 à 21:48:49 »
Juste pour rappel, le graphique de l'Arcep présenté plus haut compte la 2G hors m2m.