SFR vient de publier son document de référence pour l’année 2014. C’est l’occasion d’y voir un peu (pas forcèment beaucoup) plus clair sur quelques données chiffrées et notamment sur le très haut débit.
Lors de la présentation de ses résultats à fin 2014, SFR donnait (avec le regroupement de Numericable) 1,547 million en très haut débit. A fin septembre 2014, et donc avant la fusion SFR revendiquait 249 000 clients THD et Numericable 1,083 million, soit un total de 1,332 million.
Le document de référence donne 1,100 million pour Numericable et 255 pour SFR soit un total de 1,355 million. Ces chiffres sont dans la continuité de ceux publiés avant la fusion.
La différence est de 192 000, ce qui doit correspondre aux clients sur le segment VDSL.
FTTHCela permet donc de faire un point sur le FTTH à fin décembre 2014. Le total opérateur étant identique à celui de l’ARCEP : 933 000.
Orange, 563 000 clients (60,3%), SFR 255 000 (27,3%), Free 100 000 (10,7%) et Bouygues 14 000 (1,5%).
FTTH et autres, sauf VDSL2Numericable comptait 48 000 clients en ADSL à fin décembre 2014, 24 900 à fin décembre 2013 et 8 300 à fin décembre 2012. Chiffre à défalquer du total de 1,355 million, soit 1,307 million de clients sur le très haut débit.
Hors VDSL2, le total est donc le suivant SFR/Numericable : 1,307 (55,6%), Orange 563 000 (24,0%), Bouygues Telecom 378 000 (16,1%) et Free 100 000 (4,3%). Total : 2,348 millions.
Le VDSL2 et les autres opérateurs présents sur le très haut débit représentent environ 717 000 clients à fin décembre 2014.
Total très haut débitAu total sur l’ensemble des segments (y compris VDS2), voici la synthèse des résultats publiés et annoncés pour les 4 opérateurs principaux.
Le total donné par les opérateurs est de 3,459 000 millions en THD et celui de l'ARCEP à 3,113 000. Et on ne compte même pas les petits opérateurs. Il y a donc un décalage inexpliqué. Un problème de comptage à l’ARCEP, un opérateur qui gonfle ses chiffres ? Le plus simple serait que Bouygues, Free, Orange et SFR publient le nombre de clients sur les segments comptabilisés par l’ARCEP, cela permettrait de croiser les données plus finement.