Oui, exact, j'avais oublié. Donc, les clients "rentables", ce serait les clients Bouygues mobile habituels, pas ceux B&You. Mais ceux rentables sont sous contrat, qui serait caduque en cas de cession.
Je ne pense même plus que les histoires d'engagements soit prises en compte.
Comme indiqué plus haut, ils doivent avoir une estimation des clients qui resteront.
Ce qui est intéressant pour Orange c'est surtout que le parc potentiel de client "sensation" qui va rester paye déjà un forfait dont le prix est proche de leurs forfaits classiques, car y est notamment compris un mobile a prix "avantageux" et un certains service. Pour les mobiles, tant pis pour Bouygues qui aura peu rentabilisé cette partie. Pour le service, Orange à déjà toutes les procédures/garanties/process/plateformes, etc pour le fournir... Manque plus qu'à ajuster le nombre d'employés en fonction des clients. Et ils vont donc récupérer les salariés BT
Ce qui va interressé SFR c'est justement l'inverse. Ils préféreront se voir céder sosh/B&you et le réseau qui va bien, et ne rien débourser en personnel/agence/Etc. Certes ça fait moins de chiffre, mais ça fait aussi moins de dépenses par abonné... En plus, leurs clients high cost y gagnent en couverture/qualité réseau.
Reste à savoir ce que Free va vouloir récupérer... Peut-être plutôt quelque chose dans le fixe (en espérant un deal sur le déploiement de la fibre histoire d'avoir vraiment un autre choix) et quelques fréquences et boutiques. Free DOIT grossir (en parc client et en personnel), et s'ils peuvent récupérer au passage du personnel compétent et donc faire des économies sur la formation, il vont pas se gêner.
@steffou : le "cas" de l'industrie en France est un peu différent du secteur des télécoms. Faudrait connaitre quel secteur de l'industrie, quels actionnaires, petite/moyenne et/ou grosse boite. Difficile de tirer une théorie à partir de généralités vraiment très larges.
Je bosse pour une boite Allemande avec des filiales sur les 5 continents et qui a les reins plutôt solides. Elle vit beaucoup sur ses acquis, mais fait encore un peu de R&D. Et la plupart des acteurs du secteur (fabricants de machines de labo) aujourd'hui sont dans le même cas (avec quand même certains mono-continental), justement du fait des rachats successifs. Et ça devient pareil pour les distributeurs qui ont le même soucis ainsi que pour leur clients (des labos dans tous les secteurs industriels existants), qui eux même ont des clients dans le même cas de figure. Pour l'utilisateur final, ça ne change que peu de choses puisqu'il y aura toujours le même nombre de maillons dans la chaine. Juste qu'il a de moins en moins de choix, de moins en moins de nouveaux produits lui permettant de vraiment gagner en productivité, compétitivité, R&D, etc.
Peu importe les industrie (Télecoms y compris), partout ou tu réduis les acteurs, tu réduis la concurrence et donc le turnover au niveau du portefeuille clients. Ce qui devrait, à priori, générer de la confiance des investisseurs, sauf qu' en fait ça à un effet pervers inverse qui est de se dire "pourquoi je dépenserais plus alors que je suis assuré de faire tel CA ?"). Ensuite on ajuste les prix et les coûts en face pour garder le max de clients et voilà. Dans les telecoms, ce dernier point étant impossible à cause de l'investissement demandé par l'état pour l'évolution technologique des réseaux de communication, ils vont juste arrêter de développer des choses ou de financer de la R&D chez des fabricants de matos et/ou augmenter les prix.
Par exemple, Ubee et huawei vont perdre le client qu'était bouygues et tous les "co-développement" de technologie qui étaient en place... mais ce ne seront pas les seuls... et ce ne sont pas des boites Françaises, donc même de manière globale, il y a baisse de la création.
PS: désolé pour le pavé