“Sur Telegram, où d’authentiques crimes se déroulent, c’était consternant de voir à quel point personne n’était tenu pour responsable”, explique au quotidien britannique la responsable d’une ONG qui suit les groupes radicaux présents sur la messagerie (qui en abriterait 30 000).
Il faut lire l’article de Novaïa Gazeta Europe qui a recensé toutes les activités criminelles (pédocriminalité, trafic de drogue, terrorisme…) qui prospèrent grâce à la plateforme pour mesurer ce qui est reproché à Pavel Dourov.
Des propagandistes du Kremlin qui l’utilisent abondamment depuis le début de la guerre en Ukraine aux partisans de Donald Trump, en passant par les terroristes du Bataclan, l’application est devenue la messagerie préférée de tous les extrémistes, ainsi que des narcotrafiquants du monde entier.
Et un outil puissant entre leurs mains, d’autant plus difficile à canaliser que le siège de l’entreprise est à Dubaï, explique le magazine Bloomberg, lequel détaille les spécificités de la messagerie aux 900 millions d’utilisateurs revendiqués et explique en quoi cela effraie les gouvernements.
https://www.courrierinternational.com/article/a-la-une-de-l-hebdo-la-face-sombre-de-telegram_221807