Wait and see, que cela arrive juste après le projet de loi renseignement (passé en procédure accélérée pour balayer le débat démocratique ; qui a provoqué un tollé général sur internet), plus les coups de 49-3, donne un côté quelque peu singulier à cette histoire. Ça ressemble surtout à un gros coup de comm', et les termes de ce qui a été publié jusqu'à là flirtent souvent avec l'évasif et le douteux.
J'ai brièvement lu
le résumé du futur projet de loi sur Gouvernement.fr (qui n'est, pour rappel, absolument pas un site de rapport objectif, avec des articles qui vont du résumé politique vaguement orienté à l'infographie de propagande, selon le communiquant qui est tombé derrière), ça me fait penser à un grand fourre-tout, où on nous parle très brièvement de « neutralité du net » puis de contrôler plus les acteurs (la blague de la
taxe des octets à la frontière ressortira-elle ?), avant de passer à tout le lexique un peu vide en « cyber- »...
Je note ce passage intéressant : «
Enfin, le Gouvernement lancera un dispositif susceptible d’assister sur tout le territoire les victimes d’actes de cybermalveillance (particuliers, collectivités territoriales et entreprises de toute taille). Ce dispositif fournira, par exemple via une plateforme numérique, un service d’assistance au dépôt de plainte et d’orientation vers des acteurs locaux susceptibles de fournir l’assistance technique la plus adaptée à la situation de la victime. ». Alors « Mr. X a exploité une XSS sur ton site, bouge pas, remplis notre formulaire en ligne, on localise son IP et on lui envoie notre escadron du GIGN » ?
Mais bon, M. Valls s'efforce de démontrer sa proximité avec des
« Mesdames, messieurs, chers geeks », des « version “bêta” pour parler comme vous », ça veut dire qu'il nous comprend. On doit lui faire confiance. ( ͡° ͜ʖ ͡°)