La loi Avia souhaite stopper la haine sur Internet, donc en lisant le titre on peut se dire en première lecture que c'est une bonne idée.
Il y a plusieurs conséquences sur la liberté d'expression : (justement l'objet du cours de Samuel Paty à ses élèves de quatrième)
- Le juge est une entreprise privée (Twitter, Facebook,...) qui va décider si un contenu doit être ou non supprimé.
- L'impossibilité de se défendre, de contester la décision, l’un des socles de la démocratie.
Je rappelle que facebook, twitter etc etc supprime déjà des contenus et ferme même des comptes sans aucune décision de justice comme vous.
Le principal problème est que ces firmes étant basées à l'étranger, elles se moquent totalement de nos lois et de la fiscalité.
Comment considérer si un message doit être ou non supprimé ?
Le bon sens allié à l'expérience. Évidemment cela peut produire des abus comme le modérateur qui m'a supprimé des posts parce qu'il jugeait le contenu peu intéressant.
Pour moi, je pense qu'il faudrait que la justice, qui met aujourd'hui plusieurs mois à décider de supprimer un contenu, soit en mesure de rendre justice en quelques heures, une sorte de comparution immédiate, pour des contenus sur Internet ciblés par la loi Avia avant qu'elle soit censurée. Ce ne serait plus une entreprise privée qui décide, mais la vraie justice.
N'importe quoi, on n'en finit plus.Si la décision du site vous déplait là vous estez.
Cela passerait par un canal de communication permanent entre les équipes de modération des grandes plateformes et cette justice expresse. (Oui la justice va devoir recruter, mais je ne suis pas sur que le coût soit exorbitant pour notre démocratie)
oh que si et je passe sur le temps et les moyens.
C'est un cours à des élèves de quatrième sur la liberté d'expression qui est à l'origine des événements.
Mon avis c'est plutôt un prétexte, les faits réels ayant été déformés d'après ce que l'on sait.