Auteur Sujet: La Chine veut expérimenter la 6g et l'union Européenne donne le top depart  (Lu 1234 fois)

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haut de france 59140

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https://www.capital.fr/economie-politique/oubliez-la-5g-la-chine-lance-deja-des-satellites-pour-la-6g-1385977

Oubliez la 5G, la Chine lance déjà des satellites pour la 6G !CHINE

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L’Empire du milieu a procédé à la mise en orbite de 13 satellites la semaine dernière, dont un permettant d’expérimenter les ondes térahertz et les communications depuis l’espace.

En Chine, on ne perd pas de temps quand il s’agit de technologie. L’Empire du milieu a annoncé, vendredi 6 novembre via son ambassade aux États-Unis, avoir procédé au lancement d’un satellite de test pour la 6G. Au total, le pays a envoyé en orbite treize engins à bord de la fusée Longue Marche-6 depuis le site de Taiyuan, dans la province de Shanxi, détaille Asia Times.

Selon les médias locaux, il est prévu de tester plusieurs applications dans différents domaines : les communications, l’étude des ressources en eau ou la surveillance des catastrophes naturelles comme les feux de forêt ou les inondations. Le programme n’en est toutefois qu’à ses balbutiements et l’ère de la 6G semble encore lointaine alors que la 5G n’est pas encore totalement en place. Par ailleurs, le nom même de 6G pose question, puisqu’aucun consensus international n’a encore été atteint pour nommer ce nouveau réseau mobile.



« Modifié: 09 décembre 2020 à 07:33:12 par haut de france 59140 »

haut de france 59140

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La Chine veut expérimenter la 6g et l'union Européenne donne le top depart
« Réponse #1 le: 09 décembre 2020 à 07:38:14 »
Bonjour,

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https://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-l-union-europeenne-donne-le-top-depart-a-la-6g-81288.html


L'Union européenne donne le top départ à la 6G



Dominique Filippone , publié le 08 Décembre 2020

Embarqués dans le projet Hexa-X porté par l'Union européenne, équipementiers et opérateurs télécoms dont Nokia, Ericsson, Orange et Telefonica, ont enclenché développements et feuille de route en matière de 6G

Si loin et pourtant si proche. Alors que les réseaux 5G commencent à être déployés et en attendant une montée en puissance pour 2023 lorsque tous les coeurs et infrastructures auront été basculés sur cette technologie, la 6G commence déjà à sortir du bois. Pour ne pas rater le coche, l'Union européenne a lancé le projet Hexa-X dans lequel sont impliqués 25 acteurs dont des équipementiers et des opérateurs pour développer et jeter les bases d'une feuille de route 6G.

Le projet Hexa-X a reçu un financement de la Commission européenne dans le cadre du programme de recherche et d'innovation Horizon 2020 de l'Union européenne, une étape importante pour impliquer les principaux acteurs de l'industrie en Europe pour prendre les devants pour la prochaine itération de technologie réseau sans fil ultra haut débit. Débutant le 1er janvier 2021 il doit déboucher à l'été 2023 sur un plan d'action coordonné en matière de 6G.

Nokia nommé coordinateur du projet Hexa-X

Pour ce projet, il a été décidé que Nokia en serait le coordinateur tandis qu'Ericsson a été désigné en tant que responsable technique. De nombreuses sociétés sont impliquées dont Orange, Telefonica mais également Atos, le CEA, Intel, Siemens, ainsi que de nombreuses universités et écoles (Carlos III de Madrid, Pise, Dresden, Polytechnique de Turin...).

La technologie 6G devrait utiliser des ondes térahertz à très haute fréquence et fournir une connectivité avancée. Cette dernière devrait ouvrir des perspectives inédites à la fois en terme d'imagerie holographique temps réel mais aussi de connectivité accrue avec le corps humain - dont les contours restent encore à préciser - à partir de 2030. « L'avènement de technologies clés telles que l'intelligence artificielle, l'accès radio au-delà de 100 GHz, la virtualisation du réseau et les concepts de désagrégation promettent d'ajouter des capacités et des dimensions de conception importantes pour les réseaux sans fil », peut-on lire sur la page consacrée à ce projet.

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La Chine veut expérimenter la 6g et l'union Européenne donne le top depart
« Réponse #2 le: 11 décembre 2020 à 14:57:36 »
Bonjour,

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https://www.zdnet.fr/actualites/l-ue-delegue-a-nokia-l-initiative-d-un-projet-centre-sur-la-6g-39914575.htm

Par Pierre Benhamou | Modifié le mercredi 09 déc. 2020 à 15:41



Un projet européen réunissant Nokia, Orange, Ericsson ou encore Atos est chargé d'émettre des propositions sur ce que sera la 6G. Ses conclusions sont attendues à l'été 2023.

L'Europe ne veut pas être à la traîne. Alors que la 6G fait déjà l'objet d'études approfondies aux Etats-Unis, en Corée du Sud ou en Chine, l'Union européenne commence également à se pencher sur le sujet. Et tant pis si la 5G commence tout juste à être déployée dans certains pays européens, comme en France où le territoire ne compte pour l'heure que 16 000 sites compatibles avec la nouvelle génération de technologie mobile.

Pour ne pas se faire distancer dans cette nouvelle course à la 6G qui s'annonce, Bruxelles vient de lancer le projet Hexa-X, qui doit lui permettre de faire émerger de nouveaux cas d'usages pour la 6G. Financé par l'UE dans le cadre de son programme d'investissement Horizon 2020, ce projet débutera le 1er janvier 2021. Il est prévu pour durer deux ans et demi, avant la remise des premières conclusions.

L'objectif pour ce consortium sera, selon ses promoteurs, de « créer des cas et des scénarios d'utilisation de la 6G, de développer des technologies fondamentales et de définir une nouvelle architecture pour un tissu intelligent qui intègre les principaux facilitateurs de la technologie 6G ».


Orange dans la boucle

Le projet doit déboucher sur la commercialisation de premiers équipements compatibles avec la 6G d'ici à 2030. Quelle forme adoptera cette future génération de technologie mobile ? Ne vous attendez pas à obtenir une réponse immédiate à cette question. Pour l'heure, les participants au projet Hexa-X se limitent à indiquer que celle-ci concernera de nouvelles technologies fondamentales d'accès radio à haute fréquence et de localisation et de détection à haute résolution, une gouvernance unifiée des réseaux pilotée par l'IA et le machine learning, ou encore une architecture réseau entièrement repensée dans une optique de durabilité renforcée.

La responsabilité du projet a été confiée à Nokia, qui occupera le rôle de coordinateur d'un consortium réunissant de grands noms de la technologie européenne ou internationale. Parmi lesquels figurent notamment les opérateurs Orange ou Telefonica, mais également Intel, Atos ou encore Siemens. Côté académique, les universités d'Oulu (en Finlande) et de Pise (en Italie) feront également partie de l'aventure.

« A l'ère de la 6G, nous verrons des applications qui connecteront non seulement les humains aux machines, mais aussi les humains au monde numérique. Une telle connexion sécurisée et privée peut être utilisée pour des soins de santé préventifs ou même pour créer un réseau 6G doté d'un sixième sens qui comprend intuitivement nos intentions, rendant nos interactions avec le monde physique plus efficaces et anticipant nos besoins, améliorant ainsi notre productivité », se borne-t-on à expliquer du côté de l'équipementier scandinave pour faire la lumière sur une génération de technologie mobile encore bien nébuleuse.

Un visage encore inconnu

Pour rappel, Samsung a publié cet été un livre blanc consacré à la 6G et à ce que l'on peut attendre de cette sixième génération de technologie mobile. Dans ce livre blanc, Samsung prévoit que l'achèvement de la norme 6G et sa première date de commercialisation pourraient débuter à compter de 2028 au plus tôt, avant une commercialisation massive aux alentours de 2030. Et de prédire que cette nouvelle génération de technologie sans fil pourrait donner lieu à des débits de pointe théoriques de 1 000 Gb/s, ainsi qu'à un temps de latence inférieur à 100 microsecondes (μs), soit 50 fois le débit de données de pointe et un dixième de la latence de la 5G.

Pour le constructeur coréen, 6G devrait rimer avec fourniture de services avancés, comme la réalité étendue (XR) véritablement immersive, l'hologramme mobile haute fidélité et la réplique numérique. Autant de technologies qui nécessiteront selon Samsung « un traitement des données en temps réel d'une ampleur considérable, un débit de données hyper rapide et une latence extrêmement faible » mais qui devraient permettre de « réduire les différences en matière d'infrastructures régionales et sociales et de possibilités économiques, et fournir ainsi des alternatives à l'exode rural, à l'urbanisation massive et aux problèmes qui en découlent ».

Reste que la véritable révolution de la 6G ne portera pas uniquement sur une explosion des débits comme pour la 5G. Pour Samsung, cette nouvelle génération de technologie mobile devrait également renforcer l'architecture et la fiabilité des réseaux.

Une question de géopolitique

Pour ce faire, cette nouvelle génération de technologie mobile s'appuiera sur des technologies comme l'utilisation de la bande de fréquences térahertz (THz), ou du partage de spectre, mais également sur l'exploitation de nouvelles technologies d'antennes pour améliorer la couverture des signaux à haute fréquence, de technologies duplex avancées ainsi que sur l'évolution de la topologie des réseaux. Reste désormais à voir si les conclusions du consortium européen Hexa-X et celles de Samsung s'accorderont sur ces points.

A noter que, comme la Chine ou l'UE, les Etats-Unis entendent bien jouer un rôle de premier plan dans cette "course à la 6G". C'est ainsi qu'Apple – mais également VMWare et LG – viennent de rejoindre, en qualité de membres fondateurs, le consortium américain Next G Alliance, qui se propose de plancher sur ce que pourrait être la 6G.

Parmi ses priorités figurent notamment « la progression du leadership mondial de l'Amérique du Nord sur la voie de l'évolution 5G et du développement précoce 6G », ainsi que la « création d'une feuille de route pour le développement de la future génération de technologie mobile ». Les membres fondateurs de ce consortium – parmi lesquels figurent des grands noms comme Cisco, Google, HPE, Intel, Facebook, Microsoft ou AT&T – se réunit dès ce lundi pour plancher à ce que pourrait recouvrir cette 6G, qui ne devrait pas arriver avant au moins quelques années