0 Membres et 1 Invité sur ce sujet
Coronavirus : le PIB s’effondre de 6 %, la France est entrée en récessionSelon la Banque de France, l’activité économique globale a chuté de 32 % pendant la quinzaine de confinement de mars.La Banque de France a publié, mercredi 8 avril, sa première enquête de conjoncture prenant en compte les effets des mesures de confinement entrées en vigueur le 17 mars à 12 heures, avec l’objectif premier de fournir « une photographie la plus détaillée possible » du niveau d’activité par secteur au cours du confinement de la deuxième quinzaine de mars. Compte tenu de la forte baisse de l’activité, elle estime que le PIB s’est contracté au premier trimestre de 6 % environ.« Chaque quinzaine de confinement nous coûte à peu près 1,5 % de niveau de PIB annuel et 1 % de déficit public supplémentaire », a souligné le gouverneur de la Banque de France, François Villeroy de Galhau, a l’antenne de RTL. Compte tenu du recul de 0,1 % du PIB au quatrième trimestre 2019, la France est donc entrée en récession – celle-ci se caractérisant par deux trimestres consécutifs de recul de la production intérieure brute.
En mars 2020, le nombre de demandeurs d’emploi inscrits à Pôle emploi en catégorie A en France (hors Mayotte) enregistre sa plus forte hausse depuis le début de la série en 1996 (+246 100, soit +7,1 %), pour s’établir à 3 732 500. Le nombre de demandeurs d’emploi en activité réduite (catégories B, C) diminue fortement (-68 600, soit -3,1 %). L’effectif des catégories A, B, C augmente ainsi de 177 500 personnes (soit +3,1 %), la seconde plus forte hausse remontant à avril 2009 (+86 300).L’accroissement des effectifs inscrits en catégories A, B, C en mars 2020 provient à la fois d’une nette augmentation des entrées à Pôle emploi (+5,5 %) et d’une très forte baisse des sorties (-29,0 %). Les entrées pour fins de mission d’intérim et fins de contrats courts sont en hausse, la mise en place du confinement ayant conduit à des non-renouvellements ainsi qu’à de moindres nouvelles embauches de courte durée. La plupart des motifs de sorties se replient, notamment les défauts d’actualisation, qui recouvrent généralement pour partie des reprises d’emploi non déclarées à Pôle emploi, mais aussi les reprises d’emploi déclarées, les entrées en stage ou en formation, ainsi que les radiations administratives.
Tu as obligation de prendre 2 semaines consécutives entre le 1er Juin et le 31 Octobre.
Le salarié doit prendre un congé d'au moins 12 jours ouvrables (soit 2 semaines) sur la période allant du 1er mai au 31 octobre.Ce congé doit être pris en continu. Il ne peut pas être fractionné.
Cela s'applique à tous, et les conventions collectives ne sont pas dérogatoires à cette obligation.https://www.service-public.fr/particuliers/vosdroits/F2258