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Ca donne quoi en terme de fiabilité ? J'entends la demande mais si c'est nettement moins fiable je ne vais pas être d'accord avec toi.
Variant Omicron : et si l'apparition de ce "super variant" était une bonne nouvelle ?La nouvelle souche pourrait être moins dangereuse à force d'avoir muté. Mais les scientifiques estiment qu'il est encore trop tôt pour favoriser une telle hypothèse. Audrey Parmentier Publié le 04/12/2021 à 12:59La phrase semble si étonnante qu'elle a été reprise dans de nombreux médias : Le variant Omicron "pourrait être une bonne nouvelle", a affirmé le virologue Yves Van Laethem dans le quotidien belge La DH. Alors que la nouvelle souche détectée en Afrique du Sud inquiète le monde entier qui se barricade, le spécialiste affirme qu'elle pourrait être "un très beau cadeau de Saint-Nicolas, dans le sens où un variant moins virulent remplacerait l'autre et permettrait aux non-vaccinés de s'immuniser. Si les malades ont un rhume et 37,7 de fièvre, cela est moins problématique." Autrement dit, il estime que la mutation d'un virus peut entraîner une baisse de sa létalité et rendre ainsi la maladie bénigne. Si le variant Omicron entraîne des formes moins graves de la maladie tout en se transmettant plus rapidement, il pourrait donc renverser le variant Delta - source majoritaire actuellement. Pour l'heure, aucun décès lié à ce nouveau mutant n'a été détecté dans le monde, a rappelé ce samedi l'OMS. D'autres spécialistes abondent en ce sens : " Ce nouveau variant est peut-être la lumière au bout du tunnel. C'est un variant très contagieux, mais peut-être pas aussi agressif qu'on ne le craint", avançait aussi le 30 novembre, Zvika Granot, professeur d'immunologie à l'université hébraïque de Jérusalem. Ces propos font écho à ceux de la présidente de l'Association des médecins sud-africains, Angelique Coetzee qui a déclaré la semaine dernière avoir reçu des patients aux tests Covid positifs avec des symptômes inhabituels. "Ce qui les a amenés dans mon cabinet" de Pretoria, "c'est une fatigue extrême", raconte-t-elle. "Je ne dis pas que qu'il n'y aura pas de maladies graves" mais "pour l'instant, même les patients que nous avons vus qui n'étaient pas vaccinés ont des symptômes légers", a-t-elle précisé. Dans la foulée, le Dr Coetzee rappelle qu'on sait bien peu de choses sur la dangerosité de ce variant que l'OMS a cependant qualifié de "préoccupant".
Pfizer annonce que leur vaccin reste efficace avec trois doses mais pas deux. Et qu’un nouveau est en préparation d’ici mars.
OMicron va foutre sa merde chez les non vaccinés car la transmission va probablement être facilitée globalement dans la population.
Vaccins, formes graves... L'OMS rassurante sur le variant Omicron VIRUS - Dans un entretien à l'AFP, un responsable de l'OMS s'est montré confiant quant à l'efficacité des vaccins face au variant Omicron, qui pourrait finalement être moins sévère que prévu.Julien Vattaire - Publié aujourd’hui à 05h56Et si finalement le variant Omicron n'était pas plus dangereux que les autres variants ? C'est en tout cas l'avis esquissé par Michael Ryan, responsable des urgences de l'Organisation mondiale de la santé (OMS), lors d'un entretien accordé à l'AFP. "Le comportement général que nous observons jusqu'à présent ne montre aucune augmentation de la sévérité", a-t-il indiqué, s'appuyant notamment sur "des symptômes plus légers" observés en Afrique australe. Le médecin s'est également exprimé au sujet de l'efficacité des vaccins face au variant Omicron. Et là aussi, Michael Ryan s'est montré rassurant, estimant qu'il n'y avait "aucune raison de penser" que les vaccins "très efficaces" contre tous les autres variants "en termes de sévérité de la maladie et d'hospitalisation", ne le soient pas également avec Omicron. Jugeant "fort improbable" que le variant puisse échapper totalement à la protection conférée par les vaccins, l'épidémiologiste irlandais s'appuie dans son propos sur des données préliminaires issues d'Afrique du Sud. Ces dernières "ne montrent pas que nous avons une perte d'efficacité aux proportions catastrophiques", a indiqué Michael Ryan. Et d'ajouter : "De fait, c'est même le contraire en ce moment."Auprès de l'AFP, le responsable des urgences de l'OMS a confié également que le nouveau variant pourrait plus facilement infecter les personnes vaccinées ou celles qui ont déjà eu le Covid-19. "Il y a des données selon lesquelles les réinfections sont plus fréquentes avec Omicron qu'avec les vagues ou les variants précédents", a expliqué Michael Ryan. "Ce qui nous intéresse, ce n'est pas tellement de savoir si on peut être réinfecté avec Omicron mais si les nouvelles infections sont plus ou moins sévères", a-t-il complété, pointant ainsi un manque de recul encore certain face à ce variant caractérisé par un nombre très élevé de mutations de la protéine de spicule.
Covid-19 : le Conseil scientifique ne veut ni obligation vaccinale, ni passe sanitaire pour les 5-11 ansAuditionné au Sénat, le président du Conseil scientifique, a rappelé que le débat sur l’ouverture de la vaccination aux enfants de 5 à 11 ans n’était « pas totalement réglé ». Si cette vaccination obtenait le feu vert des autorités sanitaires, le professeur « souhaite qu’elle ne soit pas obligatoire et qu’elle ne fasse pas l’objet d’un passe sanitaire enfant ».Le 08 déc 2021 Guillaume JacquotLa Haute autorité de santé (HAS) doit remettre son avis dans une dizaine de jours sur l’élargissement de la vaccination des enfants, en dessous de l’âge de douze ans. Elle n’est actuellement recommandée que pour ceux qui risquent de développer une forme grave du covid-19. Les pédiatres sont divisés. « Il y a une discussion actuelle qui n’est pas totalement réglée », observe Jean-François Delfraissy. Le président du Conseil scientifique était entendu ce 8 décembre par la commission des affaires sociales du Sénat, en pleine montée de la cinquième vague de l’épidémie en France.En cas de feu vert de la HAS, le professeur a annoncé quelle serait sa position. « Le Conseil scientifique, si l’indication de vaccination chez l’enfant est retenue, souhaite qu’elle ne soit pas obligatoire et qu’elle ne fasse pas l’objet d’un passe sanitaire enfant. » Et d’avertir : « Ce serait la meilleure façon de faire fuir les gens contre le vaccin. Il va falloir faire un travail avec les associations familiales […] Les personnels de santé doivent être convaincants, si eux-mêmes sont convaincus. On peut avoir une recommandation avec une acceptabilité. »Selon Jean-François Delfraissy, « il y a quelques cas d’hospitalisations chez l’enfant qui surviennent, en particulier dans le Grand Est ».Ce lundi, Jean Castex a annoncé qu’il espérait pouvoir ouvrir la vaccination « à tous les enfants sur la base du volontariat » d’ici « la fin de l’année si possible ». Aux États-Unis, la campagne de vaccination des 5-11 ans a commencé début novembre. En Europe, l’Italie a par exemple donné son feu vert.« On ira peut-être vers un dépistage systématique à la rentrée de janvier »Ces derniers mois, Jean-François Delfraissy s’est prononcé à plusieurs reprises contre une obligation vaccinale contre le covid-19 dans la population générale. Le scientifique doute que cette idée puisse améliorer la couverture vaccinale, notamment chez les patients les plus âgés. Selon lui, 300 000 à 400 000 Français de plus de 80 ans ne seraient toujours pas vaccinés. « C’est extrêmement difficile. Quand vous avez une vieille dame qui vit seule, qui dit je ne vois personne, je n’ai pas envie de me faire vacciner… J’entends parfois qu’il faudrait la vaccination obligatoire, mais au nom de quoi ? On va lui envoyer la force pour la vacciner ? Non. Restons dans l’humanité. »En amont de la rentrée scolaire de septembre, le Conseil scientifique avait recommandé la mise en place de dépistages systématiques dans les écoles, mais n’avait été suivi par le ministère de l’Éducation nationale. « On ira peut-être vers un dépistage systématique à la rentrée de janvier, compte tenu de ce qui était prévisible, c’est-à-dire de l’explosion de l’infection dans cette tranche d’âge là. »