Auteur Sujet: Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie  (Lu 1204966 fois)

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spectrolazer

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #888 le: 30 mars 2020 à 16:03:32 »
Non ce que je veux dire c'est la recommandation, tu en fais ce que tu veux, même si le praticien dit le contraire.
Et les préconisations qui changent avec les saisons...

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #889 le: 30 mars 2020 à 16:08:22 »
Non ce que je veux dire c'est la recommandation, tu en fais ce que tu veux, même si le praticien dit le contraire.
Et les préconisations qui changent avec les saisons...

On parle de santé publique et de couverture vaccinale, j'ai bien compris que tu n'étais pas d'accord avec la politique vaccinnale BCG française, mais ton avis personnel ou le mien n'est pas le sujet de la discussion  ;D.
L'idée étant de savoir si la couverture vaccinale infantile BCG en France est suffisante pour expliquer une protection infantile face au COVID19, selon l'hypothèse évoquée par alain_p.
Il serait d'ailleurs intéressant de comparer le tableau clinique infantile moyen du COVID19 entre Ile de France et autres régions, où à priori le taux de couverture vaccinale BCG doit être significativement inférieur.

spectrolazer

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #890 le: 30 mars 2020 à 16:13:30 »
👍
Celle des adultes peut aussi avoir son intérêt, si tenté qu'elle soit assez récente, encore efficace.

alain_p

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #891 le: 30 mars 2020 à 17:16:22 »
En fait, d'après ce que j'ai vu, c'est surtout envisagé pour la protection des personnels soignants, dans un premier temps.

Steph

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #892 le: 30 mars 2020 à 17:19:45 »
y'a qu'à regarder la gueule de leur courbe, toute droit sortie d'un manuel de maths
C'est le lissage statistique du au grands nombres de chinois... ;)

Marco POLO

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #893 le: 30 mars 2020 à 17:38:05 »
Données sur le nombre de lits par pays : J'ai trouvé ca : https://en.wikipedia.org/wiki/List_of_countries_by_hospital_beds
La France est classée 10éme...
Il n'y a pas de numéro 1: serait-ce l'Allemagne (qui ne figure d'ailleurs pas dans la liste de 2 à 41) ?
...In 2009, European nations, most of them also part of OECD, had an aggregated total of 2,070,000 acute beds and 73,585 (2.8%[clarification needed]) critical care beds (CCB) or 11.5CCB/100,000 inhabitants.[3] Germany had 29.2, Portugal 4.2...
« Modifié: 30 mars 2020 à 18:33:33 par Marco POLO »

Free_me

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #894 le: 30 mars 2020 à 18:51:36 »
y'a qu'à regarder la gueule de leur courbe, toute droit sortie d'un manuel de maths

comme quoi les maths c'est pas des conneries ! ;)

vivien

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #895 le: 31 mars 2020 à 07:47:47 »
Mise à jour de mon tableau : J'ai rajouté le nombre de lits d’hôpital / lits de soins intensifs par millions d'habitants.

La France est quand même mieux placée que la majorité des autres pays comparés.


(cliquez sur le tableau pour zoomer, le tableau est difficilement lisible sans zoom)


Lien permanent vers la version PDF du tableau (le fichier est mis à jour tous les matins) : statistiques_covid-19.pdf

Lien permanent vers le fichier source :
(fichier LibreOffice Calc, lisible avec Microsoft Excel) :
statistiques_covid-19.ods

lechuck

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #896 le: 31 mars 2020 à 11:32:14 »
A mon avis le chiffre lit d'hopital par million d'habitants n'apporte pas d'information significative.
Ce sont les lits de réa qui sont importants et qui peuvent expliquer les différences de mortalité

vivien

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #897 le: 31 mars 2020 à 11:59:07 »
Lit de soins intensifs et lits de réanimation, c'est a priori différent et je n'ai pas trouvé les données pour les lits de réanimation (Resuscitation en anglais)

=> La page Wikipedia explique :

Une unité de soins intensifs (USI) est un service de l’hôpital qui prodigue des soins de suppléance à une défaillance aiguë. Elle est la structure médiane entre les services de réanimation (réa) et les unités de soins continus (USC), et prend en charge une défaillance unique sur une durée limitée. Elles constituent avec les USC les unités intermédiaires entre la réanimation et les services de soins généraux hospitaliers.

Le service des soins intensifs a pour mission de prendre en charge les patients en état critique, c'est-à-dire qui présentent une défaillance d’une fonction vitale, ou qui sont à risque de développer une complication sévère. Le service dispose de moyens techniques très spécialisés. Ceux-ci sont mis en œuvre de façon continue par une équipe multidisciplinaire afin de déceler, prévenir et corriger les déséquilibres aigus et présumés réversibles liés à l’affection sous-jacente (maladie, chirurgie, traumatisme, intoxication).

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #898 le: 31 mars 2020 à 12:46:04 »
Lit de soins intensifs et lits de réanimation, c'est a priori différent et je n'ai pas trouvé les données pour les lits de réanimation (Resuscitation en anglais)

Il n'y a pas d'organisation unifiée ni de définition unifiée d'un pays à l'autre.
Lorsque tu regardes la définition d'ICU (qui pourtant se traduit en français par soins intensifs), ça comprend bien la classification des soins en réanimation en France, il n'y a pas donc le même découpage qu'en France :

https://www.usahealthsystem.com/services/adult-intensive-care

There, they receive care for organ failure, sepsis, respiratory distress, head injuries and other critical conditions.

Donc, une fois de plus, difficile de comparer les données d'un pays à l'autre.

A la rigueur, il faudrait compter les respirateurs artificiels opérationnels dans les hôpitaux, par tête d'habitant, puisque c'est c'est qui semble déterminant pour soigner la réaction inflammatoire qui caractérise les formes graves pour ce virus, et encore tout dépend de ce qu'on entent par opérationnel (derrière chaque lit de réa. équipé en matériel il faut du personnel sinon le lit n'est pas réellement opérationnel).

Thornhill

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Coronavirus Covid-19: Suivi de la pandémie
« Réponse #899 le: 31 mars 2020 à 17:38:02 »
Nouvelle étude sur l'Hydroxycloroquine (sans Azithromycine), en parallèle de Discovery, en double aveugle :

https://www.apmnews.com/libre_story.php?objet=349277


ANGERS, 31 mars 2020 (APMnews) - Le CHU d'Angers a annoncé mardi le lancement d'une étude clinique multicentrique française qui va évaluer contre placebo l'hydroxychloroquine en traitement de l'infection par le coronavirus Sars-CoV-2.
L'essai Hycovid est promu et financé par le CHU d'Angers et inclura 32 autres établissements français: 14 autres CHU, 17 CH et un établissement privé, a indiqué le Pr Vincent Dubée, infectiologue au service des maladies infectieuses et tropicales, lors d'une visioconférence de presse mardi.
Ces centres sont répartis dans différentes régions de France, avec une forte prédominance de l'ouest du pays, car il existe un réseau de collaboration de recherche entre établissements, mais il y en aussi d'Ile-de-France et d'ailleurs. Interrogé sur la faible présence d'établissements du Grand Est, le Pr Alain Mercat, président de la commission médicale d’établissement (CME) du CHU d'Angers, a souligné le fait que dans cette région "certains hôpitaux sont déjà débordés et il leur est difficile de dégager du temps. Il faut veiller à ne pas désorganiser les soins".
Cette étude, qui commencera à enrôler des patients dès mercredi, doit inclure 1.300 patients qui seront randomisés entre l'hydroxychloroquine et un placebo.
L'azithromycine n'a pas été associée à l'hydroxychloroquine en raison d'inquiétudes sur le risque de toxicité, notamment cardiaque.
Il s'agit de patients qui sont infectés par le Sars-CoV-2 et ont une maladie de forme non grave à ce stade mais "qui ont un risque élevé d'évolution défavorable", et donc que l'on souhaite "traiter précocement". Il s'agira notamment de patients âgés de 75 ans et plus, et de patients qui "ont besoin d'oxygène mais ne nécessitent pas d'entrée en réanimation" au moment où ils sont inclus, a précisé Vincent Dubée.
Pourront être inclus des patients qui ne sont pas hospitalisés, notamment des patients en établissements d'hébergement pour personnes âgées dépendantes (Ehpad) mais aussi potentiellement des patients qui sont encore confinés à leur domicile.
Le critère d'efficacité de l'étude est "la nécessité d'intubation pour placer le patient sous ventilation mécanique ou le décès".
Les effets secondaires, notamment cardiaques, seront surveillés.
Interrogé par APMnews sur le délai avant de premiers résultats, il a espéré en avoir "dans quelques semaines" mais a estimé qu'il n'était pas possible de donner un délai précis car "cela dépendra de l'évolution de l'épidémie, de la capacité des centres à inclure des patients rapidement…" La méthodologie de cette étude permettra d'identifier s'il y a des premiers résultats positifs avant que la totalité des 1.300 patients prévus soient inclus.
Rigueur scientifique et neutralité
Alors que de nombreuses questions se posent sur les résultats annoncés par l'équipe de l'IHU Méditerranée Infection de Marseille sur la chloroquine, sans groupe contrôle permettant de connaître l'ampleur de l'effet (cf dépêche du 30/03/2020 à 14:28), les représentants du CHU d'Angers ainsi que des médecins des CH du Mans et de la Roche-sur-Yon présents en visioconférence ont tous insisté sur l'importance d'une grande rigueur scientifique et de la "neutralité" de leur approche.
L'essai est randomisé, contrôlé, contre placebo, et tout en espérant pouvoir concrétiser l'espoir que représente cette piste thérapeutique, ils affirment n'avoir aucun a priori. Actuellement selon eux, "aucun élément ne permet de considérer qu'il y a une preuve que l'hydroxychloroquine diminue la mortalité ou la nécessité de recours à une ventilation".
"Le projet a été conçu, présenté aux autorités et organisé selon les méthodes classiques de recherche clinique", a souligné Alain Mercat, notant simplement la rapidité avec laquelle les choses ont été faites, tant au niveau de l'établissement (il a salué l'équipe "dynamique" du CHU qui a "travaillé jour et nuit") qu'au niveau des autorités et du comité de protection des personnes (CPP) qui a examiné le projet et donné son aval en quelques jours.
L'objectif est d'avoir "une réponse définitive" sur l'intérêt ou non de l'hydroxychloroquine contre ce coronavirus.
Un essai complémentaire de l'essai Discovery
Interrogés sur la différence entre cet essai et l'essai Discovery qui a débuté et évalue également, parmi d'autres traitements, l'hydroxychloroquine, les responsables de l'étude Hycovid ont souligné l'avantage d'avoir un placebo (Discovery est un essai en ouvert, les patients traités étant comparés à un bras où les patients reçoivent les soins standards).
Et Hycovid inclut les patients à un stade plus précoce (bien qu'il y ait un petit "overlap" entre les critères des deux études). A cet égard, on peut considérer les deux études comme "complémentaires", a estimé Alain Mercat.
Le CHU d'Angers est le promoteur de cet essai. Il le finance, à hauteur de 850.000 euros, a indiqué Cécile Jaglin-Grimonprez, directrice générale. Les autres centres participent financièrement dans la mesure où ils ne réclameront pas au promoteur le financement des surcoûts induits par cette recherche, comme cela se fait habituellement.
Lors de la conférence de presse, elle a fait un appel aux dons, de particuliers ou d'entreprises, pour aider le CHU à financer l'essai.
Le président de la CME a expliqué que le CHU disposait déjà du médicament et du placebo, formulés dans des comprimés d'aspect identique, qui étaient au départ "prévus pour une autre étude". C'était une "opportunité" qui a permis de lancer rapidement une étude.
Les établissements participant à l'essai Hycovid sont: CHU d'Angers, CH de Versailles, CHU d’Amiens, Assistance publique-hôpitaux de Paris (AP-HP), centre hospitalier (CH) de Melun, CHU de Limoges, CH de Saint-Brieuc, CH de Vendée, CH de Cholet, CH de Colmar, CH de Cherbourg, CH de Lorient, CH de Quimper, CHU de Rennes, CHU de Toulouse, CHU de Dijon, CH de la Roche-sur-Yon, CHU de Tours, CH du Mans, CHR d’Orléans, CHU de Nantes, CH d’Agen, CHU de Caen, CHU de Poitiers, CHU de Brest, CH de Niort, CH de Saint-Nazaire, CH de Laval, CH de Tourcoing, CH de Monaco, Hôpital privé du Confluent de Nantes, CHU de Saint-Etienne, Nouvelles cliniques nantaises.
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