Ce que j'ai toujours dit, c'est que je ne voyais pas de seconde vague submerger les hôpitaux avant la fin de l'automne, l'hiver. S'il y avait du y avoir une seconde vague, cela aurait été dans les deux mois après le confinement, comme les modèles le suggérait, pourquoi maintenant ? (à mon avis parce que migrations des vacances, et des cas dans des zones plus touristiques, où les populations avaient été peu touchées jusqu'ici, donc moins de personnes immunisées, et encore cela monte moins haut qu'en Mars/Avril).
Comme c'est une nouvelle épidémie, avec une période de confinement qui fait que peu de personnes sont immunisées, il y avait possibilité de rebonds ponctuels.
Et pourquoi dans les mois du printemps, l'épidémie s'est propagée dans les pays de l'hémisphère nord, d'Est en Ouest, et pas, grosso-modo dans ceux de l'hémisphère sud, dont certains sont plus proches (Australie, Nouvelle-Zélande, Indonésie..), avec beaucoup d'échanges avec la Chine et la Corée, ou en Afrique, où l'on prévoyait la catastrophe ?
Pour l'instant, on parle beaucoup de personnes positives, mais donc il y a aussi une grosse augmentation des tests (peu efficaces car résultats trop tardifs), donc augmentation des cas positifs à prendre avec des pincettes, car on ne sait pas la charge virale.
En ce moment, on a environ 450 hospitalisations par jour pour environ 10.000 cas positifs, donc 4.5% environ, donc à contrario 95.5% de cas qui n'ont pas besoin d'aller à l'hôpital. Avant, on parlait plutôt de 80%. Et encore ils en sortent vite, signe qu'ils ne sont si gravement touchés que cela.
Alors on va me dire, ce sont des personnes jeunes. Mais même pour des personnes relativement jeunes, ce n'est pas beaucoup. Et en Mars/Avril, il y a avait peut-être autant de personnes jeunes, mais seulement on ne les testait pas...
On va dire aussi la qualité des soins s'est améliorée. Il faut d'abord aller à l'hôpital pour qu'il y ait des soins...
Pour ton schéma, attention, c'est une échelle logarithmique.