Bonjour,

Pour faire suite,

c'est autorisé ça? et ceux qui n'ont pas de voiture,  ils font décharge à domicile ?

Ferrières-en-Bray

Daniel, 82 ans, doit faire 300 m pour déposer son bac à ordures
A 82 ans, Daniel Bailly habite au bout du chemin des communes à Ferrières-en-Bray. Le camion ne peut plus ramasser ses déchets faute de place.

Un habitant de Ferrières-en-Bray se trouve bien embêté avec ses ordures ménagères. Il habite au bout du chemin des communes et personne ne passe chercher son bac. En effet, les nouveaux camions du Sieom (Syndicat intercommunal d’enlèvement des ordures ménagères) du Pays de Bray sont trop importants pour manœuvrer à cet endroit. « C’est une nouvelle réglementation, nous ne pouvons pas aller contre la loi », commente Michel Delille, vice-président du Sieom.
« J’ai 82 ans et je devrais parcourir 300 m pour amener mon bac au bout du chemin. Imaginez lorsqu’il y aura de la neige, etc. C’est impensable !  » s’agace André Bailly.
Le syndicat avait d’abord proposé une solution : laisser le bac au bout du chemin et y déposer ses ordures en voiture quand cela est nécessaire. Mais cette solution est loin de satisfaire André. « On pourrait me voler le bac, le détériorer, y mettre le feu. Ce n’est pas possible ».

Dernière maison du département

Il faut dire que la situation de Daniel est atypique. « Dans ce chemin, je suis le seul à être en Seine-Maritime, la dernière maison du département. Les autres voisins n’ont donc pas ce problème », assure-t-il. Quelle solution, alors, pour le retraité ? Daniel Bailly a sa petite idée. « On pourrait se mettre d’accord sur un jour par mois où on viendrait chercher mon bac. Je n’ai pas besoin de plus de passages. Cela éviterait de faire venir les agents à chaque fois », propose-t-il.
Michel Delille est conscient du problème et s’est penché dessus, avec d’autres élus. « Nous avons déjà rencontré André Bailly et nous allons à nouveau aller le voir, explique celui qui est aussi élu à Ferrières. Nous allons lui proposer la solution des sacs prépayés. Cela lui permettra de les transporter en voiture quand ce sera nécessaire ».
« Je paie comme tout le monde l’enlèvement des ordures, je devrais avoir le droit au même service », lance André Bailly. Ce serait le cas avec ces sacs. Reste à savoir ce qu’en pensera l’octogénaire.

Ferrières-en-Bray, 76

Le lien : http://www.leclaireur-ladepeche.fr/2014/01/26/daniel-82-ans-doit-faire-300-m-pour-deposer-son-bac-a-ordures/

Il paie pour l'enlèvement dans le point de collecte le plus proche.

Parce que la définition de ces points n'est pas la même d'un endroit à l'autre.
Un peu comme la fibre et ses points de mutualisation, qui sont parfois un local d'un immeuble (=domicile), et parfois un point pour un quartier.

J'étais au Japon récemment, ces points de collecte quartier sont la norme dans certaines villes et le principe est d'ailleurs très foireux, ils sont fermés par de simples filets que les corbeaux aiment bien massacrer, laissant les sacs se vider en cas de vent.

S'il s'agit de faire des économies, le raisonnement ne change pas, les conclusions non plus...

On pourrait imaginer ça pour la Poste : rassemblement des BàL dans un local municipal, et plus de tournée du facteur!

mais pourquoi s’arrêter en si bon chemin ? tu livres l'eau et l'électricité dans le centre du village. De même pour les eaux usées.

Bien sur, tu vires toutes les conneries genre ramassage scolaire.