Auteur Sujet: Mars 2014 : Bouygues Telecom tente de racheter SFR  (Lu 120906 fois)

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Skender

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Mars 2014 : Bouygues Telecom tente de racheter SFR
« le: 05 mars 2014 à 22:13:46 »
Ayé le gong a sonné pour les offres de rachat de SFR!
Bouygues a donc lui aussi déposé une offre, en plus de Numéricâble.
Apparemment, la lutte sera rude: Bouygues compte bien ne pas se laisser damer le pion par Numéricâble.
Pour ma part, j'ai des sérieux doutes sur la partie "revente du réseau mobile" pour obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence car Free a déjà signalé qu'il n'était pas intéressé (mais ça peut changer).
Et en termes d'emploi, même si Martin Bouygues claironne le contraire, un rapprochement SFR/Bouygues me semble plus dévastateur à terme.
Je continue à penser que l'option SFR/Numéricâble serait plus pertinente.

Et vous, vous pariez sur quel scénario?  ;)

En bonus, pour votre plus grand plaisir, une jolie photo de Martin avec une cravate absolument superbe... Quelle classe, y a pas à dire ^^



INFO LE FIGARO - La filiale du groupe Bouygues surenchérit sur l'offre de Numericable. Vivendi devra choisir dans les jours prochains.

Bouygues Telecom aura attendu le dernier moment pour déposer son offre de rachat de SFR, ce mercredi à 20 heures, à l'issue d'un conseil de surveillance. L'opérateur télécoms a veillé à respecter à la fois les exigences du vendeur, Vivendi, et les conditions posées par le gouvernement: préserver l'emploi, l'investissement et la qualité du service pour le consommateur.

La filiale de Bouygues doit démontrer que son offre est mieux disante que celle de son rival Numericable, lui aussi candidat au rachat. «Il s'agit d'un projet industriel offensif, de long terme qui donnera naissance à un leader européen», affirme un proche du dossier. La terminologie répond à une des préoccupations d'Arnaud Montebourg, le ministre du Redressement productif, qui, en janvier, se disait inquiet de voir les «lilliputiens français des télécoms» se déchirer à grands renforts d'offres commerciales.

Selon nos informations, Bouygues, conseillé par Rothschild et HSBC, devrait offrir à Vivendi une valorisation supérieure aux 15 milliards d'euros avancés par Numericable. L'offre se décompose en une part cash (5 à 6 milliards d'euros en cas de reprise de 6 milliards d'euros de dette de SFR) et une participation au capital du nouvel ensemble, supérieure à 40% (contre 32% offerts par Numericable, conseillé par Morgan Stanley et JPMorgan pour le volet financement). Le nouvel ensemble resterait adossé au groupe de Martin Bouygues qui en détiendrait plus de 50% et serait consolidé dans ses comptes. Le solde du capital resterait détenu par Decaux, déjà actionnaire à 10% de Bouy­gues Telecom.

10 milliards d'euros de synergies

Le groupe Bouygues ne prévoit pas d'augmentation de capital pour financer son opération. Ses activités dans la construction ou encore la participation dans Alstom ne sont pas mises à contribution. Le financement de la fusion avec SFR se ferait en effet intégralement par emprunt (les garanties bancaires ont été présentées), au niveau de Bouy­gues Telecom. Dans un premier temps, l'opérateur afficherait donc un ratio d'endettement supérieur à celui du projet rival, mais il serait inférieur au niveau du groupe Bouy­gues, comparé à Altice, la maison mère de Numericable. Et Bouygues Telecom compte ensuite desserrer cette contrainte financière par des cessions d'actifs, voire par une nouvelle levée de fonds, c'est-à-dire une introduction en Bourse qui ouvrirait de surcroît une porte de sortie à Vivendi.

Bouygues promettrait quelque 10 milliards d'euros de synergies (valeur actualisée des synergies dégagées sur le long terme), soit 4 milliards de plus que Numericable. Ce qui correspond à 1,2 à 1,3 milliard d'euros par an, à terme. Un gain notamment obtenu par la mise en commun des réseaux mobiles, de leurs boutiques physiques, de leurs services en ligne, des achats… Sans compter la possibilité pour Bouygues Telecom de s'appuyer sur le réseau fibre de SFR, alors qu'il utilise actuellement celui de Numericable pour ses offres.

La mise en commun de réseaux est fortement génératrice de synergies, mais elle suscite des inquiétudes sur l'emploi. La CGT dénonce déjà un «Monopoly financier où les intérêts des salariés et de la population sont très loin d'être au cœur des préoccupations». Bouygues se serait engagé à ce qu'il n'y ait pas de départ contraint. En outre, la construction d'un réseau mobile commun est, dans un premier temps, génératrice d'emploi.

Lourd de conséquence

Un mariage entre Bouygues Telecom et SFR serait lourd de conséquence pour un secteur qui passerait de quatre à trois opérateurs. Le précédent gouvernement avait soutenu cette ouverture de la concurrence. L'actuel exécutif pourrait motiver un changement de doctrine par la nécessité de préserver l'emploi. À condition que l'Autorité de la concurrence se range à ses côtés. Avec une part de marché potentiellement supérieure à 46% dans le mobile, le duo Bouy­gues Telecom-SFR sera contraint de céder certains actifs. Dans son offre, Bouygues a voulu anticiper cette exigence et envisage de vendre des fréquences et/ou des emplacements d'antennes. Ce délestage pourrait être une aubaine pour Free. Celui-ci dépend encore en grande partie du réseau mobile d'Orange dans la 3G et est en train de développer le sien dans la 4G.

Un mariage de Bouygues Telecom et SFR pourrait contribuer à stabiliser voire à faire remonter les marges du secteur, et, par ricochet, relancer les investissements nécessaires au déploiement de la 4G et de la fibre en France, dont le gouvernement fait une priorité. La balle est cependant dans le camp de Vivendi. Le groupe, qui garde ouverte la voie d'une introduction en Bourse de SFR, devrait trancher d'ici à la fin du mois.


Source : Le Figaro, le 5 mars 2014 par Bertille Bayart et Elsa Bembaron.
« Modifié: 15 mai 2014 à 20:21:27 par Skender »

Calinou

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #1 le: 05 mars 2014 à 22:15:58 »
Je parie sur Numericable ! ::)

willemijns

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #2 le: 05 mars 2014 à 22:45:38 »
Je parie sur Numericable ! ::)

je le crois aussi. trop de synergies vont valser sinon...

vivien

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #3 le: 06 mars 2014 à 18:05:36 »
PC INpact a récupéré l'offre détaillée de Bouygues pour SFR : emploi, synergies, investissements...

Hier soir, Vivendi a officialisé la réception de deux offres pour le rachat de SFR de la part d'Altice (l'actionnaire principal de Numericable) et du groupe Bouygues, sans plus de précision. Si Altice de son côté a bien confirmé sa volonté d'acquérir l'opérateur au carré rouge, le groupe Bouygues a fait mieux encore en nous dévoilant certains détails de son offre.

En cas de fusion des deux opérateurs, les parts des actionnaires seront les suivantes


Pas de « départ contraint » mais...


Combien vaut donc SFR aux yeux de Bouygues et quels sont les intérêts d'une éventuelle fusion ? Le groupe de BTP répond à ces questions dans deux documents publiés aujourd'hui. Le duo, s'il était formé, deviendrait un leader en France dans le mobile, le deuxième opérateur dans le fixe et un acteur majeur en Europe en valeur derrière les géants historiques des grands pays et devant Telenor et Telia Sonera. Mais selon Bouygues, quelles seront les conséquences de cette fusion sur l'emploi, l'investissement ou encore les finances ?

L'emploi. Bouygues, s'il ne promet pas d'embauches contrairement au patron d'Altice, indique qu'il n'y aura pas de « départ contraint ». Une jolie formulation qui sous-entend fortement que le nouvel ensemble s'arrangera pour ne pas remplacer les départs à la retraite et qu'un plan de départs volontaires sera mis en place. Il faut dire que le nombre de postes doublons sera important entre les deux sociétés aux activités communes.

Dans ses documents, l'opérateur tente toutefois de positiver les conséquences sur les salariés. Bouygues indique par exemple qu'il s'agit d'un « projet industriel ambitieux, dans un marché recomposé, favorisant les investissements et l’emploi ». Un peu plus loin, il note même que les emplois seront « soutenus par le maintien d’un service client de qualité et une accélération de la dynamique d’investissement dans le secteur ».

Les synergies.  Bouygues ne le cache pas et en fait même un argument de poids, les synergies avec SFR sont gigantesques. L'opérateur avance même le nombre de 10 milliards d'euros sur le long terme, dont « 1,4 milliard d'euros sur une année pleine ». 80 % de ces synergies seraient réalisées en à peine trois ans et cela ne coûtera que 800 millions d'euros à mettre en œuvre (sur cinq ans). Sachant qu'en un an, 300 000 euros de synergies concerneront l'investissement et le reste (1,1 milliard) seront économisés sur les coûts de fonctionnement.

« La proximité des cultures d’entreprise et la relation de confiance nouée entre les équipes de direction des deux entreprises lors de la mise au point de l’accord de partage de réseaux mobiles sont garantes du succès de l’intégration et de la bonne mise en œuvre des synergies identifiées » explique le groupe Bouygues. Ce dernier précise même que ces synergies permettront de renforcer fortement leurs résultats financiers (EBITDA et flux de trésorerie).

D'ailleurs, Bouygues estime que valorisation de SFR est d'environ 14,5 milliards d'euros pré-synergies et 19 milliards d'euros post-synergies. Son apport serait donc de 4,5 milliards d'euros de valeur, permettant ainsi d'offrir à Vivendi 10,5 milliards d'euros en cash la part qui reviendrait à la maison-mère de SFR serait valorisée à 8,5 milliards d'euros selon les calculs de Bouygues.



Les investissements. Sur ce volet, le groupe est bien peu précis. Certes, et c'est logique, le nouveau groupe aura des capacités d'investissement importantes et supérieures à Bouygues seul ou à SFR seul, mais le duo risque toutefois d'être inférieur au cumul des deux sociétés séparées. Après tout, des synergies de 300 000 euros par an dans l'investissement sont vantées par le propriétaire de TF1.

Afin de draguer le gouvernement qui, outre l'emploi, s'intéresse fortement à l'investissement (notamment vis-à-vis de la fibre optique), il est toutefois indiqué dans les documents que cette fusion est « l’opportunité de rétablir la concurrence par les infrastructures garantissant un niveau d’investissement élevé en France ». Une remarque floue confortée par une autre phrase lambda de la part de l'opérateur qui annonce « une capacité d’investissement, d’innovation et d’amélioration de la qualité de service, au bénéfice des consommateurs ».

Seul point réellement positif du côté de l'investissement : l'entrée en bourse. En effet, Bouygues annonce à Vivendi qu'il compte introduire en bourse le nouvel ensemble. Une augmentation de capital qui permettra de renforcer ses capacités d’investissement assure la société. Ce qui nous amène au sujet suivant.

Les actionnaires. Afin de mettre en avant son projet vis-à-vis de celui d'Altice, Bouygues tente de séduire les actionnaires, que ce soit les siens et ceux de Vivendi. Dans son communiqué, Martin Bouygues, le PDG du groupe, déclare d'ailleurs que « c’est un projet fortement créateur de valeur pour les actionnaires de Vivendi et de Bouygues, » ceci grâce aux synergies et aux différentes économies et capacité d'innovation du nouveau groupe.

Il faut surtout noter que si Bouygues détiendra 49 % du fruit de la fusion et qu'il dirigera les opérations, Vivendi en récupérera 46 %. Il profitera donc des bénéfices de l'ensemble sans avoir à gérer l'entreprise, même s'il aura bien évidemment un droit de regard sur toutes les opérations. Vivendi aurait de plus l'occasion de récolter quelques milliards d'euros s'il le souhaitait, puisque Bouygues lui propose de céder 15 % du capital. « Vivendi sera par la suite libre de rendre liquide le solde de sa participation dans le calendrier de son choix » indique t-on dans le communiqué. Un scénario de départ qui pourrait bien attirer les faveurs de Vivendi, qui souhaite se débarrasser de SFR depuis un moment. Précisons toutefois que Numericable devrait pouvoir proposer une offre plus ou moins équivalente, même si la valeur du duo pourrait être moindre.

Orange, Iliad et Bouygues explosent en bourse, Numericable s'effondre

Si Free n'a pas encore réagi à cette nouvelle, du côté de l'opérateur historique, on se dit attentif à tous les scénarios possibles vis-à-vis de SFR. « Nous serons très vigilants sur l'impact concurrentiel » a ainsi fait remarquer Stéphane Richard, le PDG d'Orange, précisant qu'il n'avait pas de scénario privilégié selon BFM Business. Il sera d'ailleurs interrogé par Hedwige Chevrillon ce soir à 18h30 sur BFM.

Point intéressant, notez qu'en bourse, Orange réalise un bond gigantesque de plus de 9 %, tandis qu'Iliad, la maison-mère de Free, n'est pas en reste avec un bond important de près de 6 % au moment où nous rédigeons ces lignes, s'approchant ainsi de son record historique. L'action de Bouygues affiche aussi une très forte progression (+5 %) tandis que Vivendi croît légèrement (+1,36 %). Et Numericable ? Son action s'est effondrée (-6,47 %). Des chiffres qui indiquent clairement que les actionnaires semblent bien plus optimistes vis-à-vis de l'offre de Bouygues, et que les conséquences sur Free et Orange ne seront en rien négatives.

Quoi qu'il en soit, la décision appartient maintenant à Vivendi, mais pas uniquement. En effet, l'autotité de concurrence pourrait ne pas voir d'un bon oeil la fusion entre Bouygues Telecom et SFR, ce qui ne serait pas forcèment le cas de l'offre de Numéricable.


Source : PC INpact, le 6 mars 2014 par Nil Sanyas.

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #4 le: 06 mars 2014 à 18:19:48 »
Intéressant de voir la réaction de la Bourse.
Apparemment elle croit plus au projet de Bouygues que Numéricâble. Les concessions de Bouygues vers free, rassure d'où l'explosion du cour de Iliad (+ 7%) actuellement.
Orange a présenté aujourd'hui de bon résultat (+10 %)
Et Bouygues + 6.6 %.

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #5 le: 06 mars 2014 à 18:36:45 »
La logique voudrait qu'il revendent à Numéricable la licence mobile (avec contrat d'itinérance + revente des antennes en double) pour garder 4 opérateurs.
après NC n'a pas forcement les moyens de se construire une clientèle, il n'est pas au niveau de Free.
C'est plus facile de faire des LBO :)

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #6 le: 06 mars 2014 à 19:51:46 »
C'est plus facile de faire des LBO :)

et ca passera mieux a l'autorité de la concurrence.... aux USA, ils seront plus que 3 aussi t-online tente de fusionner avec sprint ou verizon....
http://www.lemondeinformatique.fr/actualites/lire-vers-une-fusion-entre-sprint-et-t-mobile-aux-etats-unis-56092.html
et pareil en allemagne mais comlme pour la France ca risque d'etre rejeté si c'est une fusion BoT/SFR)

 


tom pouce

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #7 le: 06 mars 2014 à 21:39:45 »
Pour ma part, j'ai des sérieux doutes sur la partie "revente du réseau mobile" pour obtenir le feu vert de l'autorité de la concurrence car Free a déjà signalé qu'il n'était pas intéressé (mais ça peut changer).
Il faudrait que Bouygues ait quelque chose à vendre, vu que les supports seraient déjà vendus (cf. la lettre de Lombardini il y a quelques semaines). Si les baux sont cessibles, c'est jouable, à voir les conditions.
Mais ce refus est peut-être stratégique.

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #8 le: 06 mars 2014 à 22:01:10 »
Intéressant de voir la réaction de la Bourse.
Apparemment elle croit plus au projet de Bouygues que Numéricâble. Les concessions de Bouygues vers free, rassure d'où l'explosion du cour de Iliad (+ 7%) actuellement.
Orange a présenté aujourd'hui de bon résultat (+10 %)
Et Bouygues + 6.6 %.

Le feuilleton continue

Je ne pense pas que la Bourse croit plus dans le projet de BT. En revanche si BT rachète SFR, alors il y aura moins d'acteurs, donc une consolidation du marché. Et c'est ça à mon avis qui fait décoller les actions des différents opérateurs aujourd'hui

tom pouce

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #9 le: 09 mars 2014 à 03:27:17 »
Mais ce refus est peut-être stratégique.

La preuve: http://www.lejdd.fr/Economie/Entreprises/Accord-historique-entre-Bouygues-et-Free-656242

Accord historique entre Bouygues et Free

Découvrez dimanche matin dans le JDD l’accord secret que les opérateurs Bouygues Telecom et Free ont signé discrètement hier dans la nuit.

Trois jours et trois nuits intenses de négociations secrètes auront suffi aux deux opérateurs pour signer un accord aussi inattendu qu’historique. Bouygues Telecom va vendre son réseau de 15.000 antennes à Free. Une opération qui devrait ouvrir à Bouygues la voie du rachat de son concurrent  SFR qu’il se dispute avec Numericable depuis dix jours. Un vrai coup de théâtre des deux ennemis du mobile qui bouleversent le marché des télécoms en France. Dans un entretien exclusif au JDD, le PDG de Bouygues Telecom, Olivier Roussat, promet que les prix des forfaits n’augmenteront pas.

Cochonou

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #10 le: 09 mars 2014 à 07:35:37 »
Hé bien, s'ils vendent vraiment la quasi-intégralité de leurs antennes, on pourra dire que l'accord de mutualisation entre SFR et Bouygues Telecom... n'aura pas servi à grand-chose.
Mais du coup, je comprends de moins en moins la logique industrielle de la chose... et les grandes "synergies" qui sont avancées par ce montage. Bouygues Telecom va se retrouver avec le réseau mobile de SFR, et Free avec celui de Bouygues Telecom. Les synergies de l'accord de mutualisation avec SFR disparaissent... à moins de mettre en place un accord de mutualisation Bouygues Telelcom/Free. Bien sur, il reste les réseaux fixes.
Mais sous cette lumière, comme il avait été dit par certains, l'offre de Bouygues apparait surtout défensive: empêcher l'apparition d'un nouveau "gros" concurrent (Numéricable), et priver Orange des bénéfices de son accord de mutualisation avec Free...

Nico

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Bouygues Telecom va racheter SFR
« Réponse #11 le: 09 mars 2014 à 08:16:16 »
Mais du coup, je comprends de moins en moins la logique industrielle de la chose... et les grandes "synergies" qui sont avancées par ce montage. Bouygues Telecom va se retrouver avec le réseau mobile de SFR, et Free avec celui de Bouygues Telecom.
Bah passer de 2 réseaux à gérer avec un seul, ça me semble un bon début niveau synergie.