Tu pars dans tous les sens là et c'est un peu confus...
Simplement sur la gouvernance. Si tu veux une porte ou frapper, il faut qu'elle soit politique. Ce sont des élus qui votent des subventions. La régulation pour l'Arcep (et c'est déjà beaucoup de boulot), la gouvernance aux élus, mais pas aux administratifs. Ensuite cette gouvernance doit être au plus près du terrain et doit s'inscrire dans un cadre national ou le Ministère de l'économie (et/ou du territoire) doit avoir sa place pour représenter l'Etat financeur.
Pour la dilution de responsabilités : normal, il y a plusieurs acteurs, financeurs. On est pas à l'armée...
Le problème (et l'impression de bordel) est surtout que la régulation a du mal à définir un cap pérénne. Dernièrement, l'ARCEP a soulevé des points qui devraient être derrière nous depuis des années.
Personne ne s'interoge (par exemple) si il fallait vraiment instituer une concurrence par les réseaux en ZTD. Ne fallait-il pas faire comme pour le cuivre ? Cela aurait aussi permis à l'ARCEP de perdre moins de temps à réguler sur "l'enculage de mouches", mais à aller sur l'essentiel...Bref reproduire le cuivre, mais en désignant (après appel d'offres) deux ou trois opérateurs nationaux, éventuellement des acteurs locaux (pas des pinpins) avec une obligation de mutualisation. Quitte à instituer des redevances ensuite (comme le dégroupage).
Là, on veut mélanger une politique libérale avec une forte intervention de l'Etat et des collectivités locales afin de couvrir un pays en quelques années, le tout sur une réglementation évolutive. Bon courage...