Je vais expliquer pourquoi un zapping n'est pas immédiat.
Pour faire simple, il y a :
1/ Le temps pour recevoir le flux multicast
2/ Le temps pour recevoir la PAT / PMT
3/ Le temps nécessaire pour récupérer une ou deux images de référence
4/ Le temps de synchroniser l'Audio et la vidéo.
1/ Le temps pour récupérer le flux entre une requête IGMP et l'arrivée du premier paquet multicast doit très faible sur le réseau de l'Ain (je suppose moins de 20ms, mais je n'ai pas testé). Ce temps dépend du nombre d'équipements a qui il faut faire la demande.
2/ Il faut ensuite savoir sur quel PID est le flux vidéo et sur quel PID et le flux audio. La PAT est une table toujours au PID =0 qui contient le PID de la table qui continent la liste des flux audio et vidéo et de leur PID. Il faut donc déjà récupérer la PAT pour ensuite récupérer la PMT pour enfin savoir ou sont les flux.
Exemple du contenu d'un flux vidéo (TF1 en MPEG2 chez Free) :
On voit la PAT, la PMT (30 Kb/s), Le flux vidéo (2,6 Mb/s), deux flux audio à 273 Kb/s chacun, le teletexte (75 Kb/s), des informations pour le de-scramblage (7 Kb/s). Ce sont des débits utile au niveau TS. Il faut ensuite mettre les paquets TS avec leur en-tête dans des paquets IP (on met 7 paquet TS dans un paquet IP) et donc le débit réel est plus important (Pour l'ADSL, ATM rajoute encore 1/5 de débit en plus).
La PAT et la PMT sont généralement émis au moins toutes les 50ms. donc en moyenne on attend 25ms.
3/ Le temps nécessaire pour récupérer une ou deux images de référenceLe flux video encodé en MPEG arrive avec des informations sur les images transmises. Il transmet plusieurs types d'images encodées, entre autres les I, B, P. L'image I est celle de référence. Elle doit etre la première d'un GOP. Le décodeur Mpeg attend cette image avant d'afficher quoi que ce soit. Elle comprend le maximum d'information sur l'image et se suffit elle-même. Les B et P sont des images de différences, elles prennent comme référence les images I et sont donc moins demandeuse d'information et de debit.
Les images de référence I sont généralement insérées toutes les 25 a 40 images. Pour un diffuseur, l'intérêt est d'avoir un flux Mpeg le moins gourmand en debit. Il peut donc être tenté de mettre un maximum de trames de différence (B,P) et peu d'images I. Le défaut est le temps d'apparition de l'image quand on zappe sur une chaîne.
En MPEG-4, les images peuvent faire la différence par rapport a la précédent image I ou a la suivante => Cela nécessite d'avoir reçu deux image I pour commencer a décoder.
4/ Le temps de synchroniser l'Audio et la vidéoBref deux secondes, c'est long pour toi mais il se passe beaucoup de choses !