Non non, du tout. Je ne suis pas expert en IP mais je dirais que c'est un peu l'équivalent d'un transitaire. Donc pas du tout MVNO car il n'y a pas de coeur. Uniquement des infrastructures qui acheminent du trafic et surtout de la signalisation.
BICS c'est Orange, un gros "transitaire" historiquement mais il y en a d'autres.
Pour le coeur utilisé, c'est les deux. Sur des réseaux modernes, le coeur de l'opérateur visité se rend compte du PLMN étranger du client et, si accord et interco technique, va router vers le coeur de l'opérateur commercial du client. Une manière de le voir : si le suivi conso, notamment de data, se met à jour en quelques minutes, où qu'un SMS est recu du type "Coucou bienvenue en XXX, voici les tarifs", c'est que l'abonné a bien attéri sur le coeur de son opérateur. Je parle de réseaux modernes car historiquement, la facturation du roaming pouvait se faire des semaines voir des mois après, les opérateurs devant s'échanger off-line des données de trafic. C'est d'ailleurs ce qui a été un des intérêts de la norme IN (créee pour le prépayé historiquement, pour avoir un décompte de l'usage temps réel, mais finalement très utile pour le roaming).
Attention, un test d'adresse IP ne révèle pas forcément le schéma : il est tout à fait possible que le coeur de l'opérateur commercial gère le service, mais pour que des raisons de "rationalité", le trafic "utile" de l'abonné sorte directement via l'opérateur local. Je ne sais pas si c'est le cas, mais chez Bouygues je pourrais être géré par le coeur et pourtant sortir sur un POP de Madrid avec IP espagnole pour mes usages. A ma connaissance ca dépend des opérateurs (et de leurs obligations légales éventuellement).