En février dernier, l'Union européenne annonçait ainsi le déblocage de 50 millions d'euros dans le but de développer les technologies de 5G en Europe, ceci pour l'horizon 2020. « Le déploiement des réseaux d'aujourd'hui est important : mais ensuite ? » se demandait Neelie Kroes, la Commissaire européenne. « Pour la prochaine norme mondiale, et la prochaine génération technologique, l'Europe va-t-elle guider le monde, ou se contenter de suivre ? Est-ce que l'avenir des infrastructures de communication à ultra-haute bande passante, également connues sous le nom 5G, seront mises au point par l'industrie européenne, fondées sur la recherche européenne et générant la création d'emplois en Europe ? Ou est-ce que les concurrents mondiaux y arriveront en premier, et, soit dit en passant, beaucoup d'entre eux investissent déjà massivement. ».
Neelie a un
train de retard. Malgré une belle réussite a l'exportation de la norme GSM (sauf aux américains qui ont préférés utiliser leur propres norme, seul AT&T l'a déployée pour que les touristes européen puissent appeler), on a pas transformé l’essai sur la 3G et la 4G. C'est d’ailleurs les américains qui prennent le plus de
royalties sur leurs concurrents. Les chinois ont développés leur TD-LTE. Bref c'est la guerre économique.
Il va donc falloir être offensif sur la 5G. Espérons que la 5G européenne ne subira pas le même sort que HyperLan face au Wifi mais plutôt celui du DVB face au HDTV. Mais c'est peut être sans compter sur l'arrivée des asiatiques dans la bataille.