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Et c'est parti ! La mutualisation des réseaux entre SFR et Bouygues Telecom enfin sur les railsSFR et Bouygues Telecom ont signé un avenant au contrat présenté en début d’année, qui permet de mieux préciser les contours du partage de réseaux.Les grands chantiers du nouveau SFR sont enfin sur les rails. Alors que Numericable lance la dernière étape de l’acquisition de l’opérateur, la mutualisation des réseaux mobiles entre SFR et Bouygues Telecom entre aussi dans une nouvelle phase. Selon nos informations, les deux groupes ont signé vendredi dernier un avenant au contrat initialement conclu le 31 janvier 2014. Ce document valide le réajustement du design des réseaux partagés. Interrogé hier, Eric Denoyer, DG de Numericable-SFR, a indiqué « ne pas avoir d’informations encore très précises », mais confirme que « cette mutualisation peut désormais rentrer dans sa réalisation concrète ».Lors de la signature de l’accord, en début d’année, SFR et Bouygues Telecom ne disposaient pas de toutes les données nécessaires à une définition très précise de la mutualisation. « Il y a beaucoup d’informations sur nos réseaux respectifs que nous avons pu échanger seulement après la signature, et qui ont par conséquent modifié, à la marge, l’architecture du partage. On sait désormais comment placer de façon la plus judicieuse les pylônes pour assurer la bonne couverture et densifier un peu plus le réseau », illustre un des acteurs. Concrètement, les travaux peuvent commencer. Dans les jours prochains, les deux groupes signeront le bail pour la création de la société commune qui aura à charge de gérer le patrimoine de sites partagés et d’optimiser son fonctionnement.Multiples retardsLa concordance des temps entre la signature de l’avenant, vendredi, et le feu vert donné lundi par l’Autorité de la concurrence au rachat de SFR par Numericable ne doit probablement rien au hasard. « Les deux événements sont liés, décrypte un expert du secteur. C’est parce que Numericable était satisfait des remèdes de l’Autorité qu’il était disposé à laisser SFR finaliser l’accord. Sinon, il aurait pu faire traîner les choses. » Ce qui n’aurait certainement pas arrangé les affaires de Bouygues Telecom, qui avait besoin d’avoir un accord ferme, au plus vite, du futur propriétaire de SFR. C’est désormais le cas.La mutualisation vise à mettre en commun 11.500 antennes de SFR et de Bouygues Telecom sur une zone qui couvre 57 % de la population et plus de 80 % du territoire — les zones « peu denses ». Objectif : augmenter la couverture tout en réduisant les coûts. Les deux opérateurs détiennent 18.500 antennes sur la zone concernée. La première étape consistera donc à démonter les 7.000 antennes en trop. Chaque opérateur exploitera une partie du territoire pour le compte des deux.Annoncé à l’été 2013, signé en janvier 2014, l’accord avait pris du retard dans sa mise en œuvre avec l’épisode du rachat de SFR, puis le plan stratégique de Bouygues Telecom. Une plainte d’Orange, pour qui ce contrat fausse la concurrence par les infrastructures entre opérateurs, a aussi ralenti les travaux. L’opérateur historique a finalement été débouté par l’Autorité de la concurrence le mois dernier.Reste tout de même quelques détails à régler au niveau financier. Compte tenu des différences de déploiement dans la 4G entre SFR et Bouygues Telecom, ce dernier, bien plus avancé, chercherait à modifier en partie les termes financiers de l’accord, comme le révélait récemment « Le Figaro », alors que SFR pourra profiter pendant près de deux ans de l’itinérance 4G avec son partenaire. A ce sujet, Eric Denoyer a indiqué que « des accords vont être annoncés rapidement sans remettre en cause le contrat. Des ajustements vont être faits, mais je suis très confiant. »
Et puis, cela évitera de partir dans des fantasmes sur l'étendue de l'accord et l'avantage inique ainsi procuré à SFR !
Je peux donc activer l'option itinérance de mon galaxy S5 ?
A voir si c'est vu comme du roaming ou pas par ton téléphone en fait.