Pour l'instant, le problème est que les opérateurs ne veulent pas signer avec Valocime, car ils ont vendu leurs pylônes à Cellnex ou autre, et sont engagés avec eux, et il leur est difficile de signer avec un autre, même si le loyer est moins cher (~20%).
Les équipes de Valocîme ne chôment pas : la société aurait signé 2 023 baux, réservés ou déjà acquis. Pour faire mouche, Valocîme propose aux mairies de leur payer un loyer beaucoup plus élevé (jusqu'à 17x plus important) que celui des concurrents. Aux opérateurs télécoms, la firme propose de réduire le loyer qu'ils paient pour exploiter le pylône d'environ 20 %. Rappelons qu'autrefois, ce sont les opérateurs qui étaient propriétaires de ces colonnes.
Il se trouve que malgré des arguments économiques plutôt attractifs, aucun des quatre grands opérateurs ne lui a encore serré la main. Orange exploite toujours ses propres infrastructures grâce à sa filiale Totem, et SFR, Bouygues Telecom et Free font toujours confiance à Cellnex ou ATC, qui ont racheté leurs tours en échange de quelques milliards d'euros.