Auteur Sujet: L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA  (Lu 3222 fois)

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Bulldozer

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #24 le: 03 février 2025 à 14:38:25 »
Dans une émission tech ils disaient si vous voulez utiliser l'I.A, allez sur les moteurs de recherche si la question n'est pas complexe.
Il y a des sites infos où j'ai toujours une vidéo qui se lance et il est impossible de la fermer.
Il y a NVidia qui vise une réduction de la taille des jeux -source: frandroid

renaud07

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #25 le: 03 février 2025 à 15:13:02 »
Comme les histoires de vols en avion avec compensation carbonne, ... Ce sont déjà ceux qui polluent le plus (de par leur pouvoir d'achat) qui sont le moins contraints par ce type de mesure...

Je réfléchissais à un système l'autre fois pour inciter les gens à ne pas prendre l'avion : les payer tous les ans en taxant les compagnies aériennes.

En gros : t'as un quota d’aller-retour par an, disons 5. À partir de 6 le prix du billet augmente au fur et à mesure selon tes revenus (je ne vais pas faire payer la même chose à quelqu’un qui gagne 5k ou un smic). À la fin de l'année si tu as bouffé tes 5 AR ou +, tu n'es pas payé. Si par contre tu n'as pris aucun vol, versement sur ton compte des sous ou report pour avoir plus d'AR l'année suivante.

Quelle est cette limite ?
Sur les sites des FAIs on voit toujours marqué "appels illimités"

Et un forfait DATA à 100Go par exemple a bien une limite sur la partie data, là ça parle juste de taxer en fonction du volume consommé, pas d'imposer une limite

Je me demande s'il ne veut pas parler des fameux 2-3h/appel puis coupé ou facturé hors forfait ou encore des 250 correspondants/mois.

MaxLebled

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #26 le: 03 février 2025 à 15:17:50 »
« L’impact environnemental du volume de données, une arnaque intellectuelle »

(...)

Comment évalue-t-on le poids du numérique ?

Les évaluations dites Top-Down (parce qu’elles ne s’intéressent qu’aux grandes masses sans entrer dans les détails de fonctionnement) incluent des Analyses du cycle de vie, donnant lieu à des rapports de « responsabilité sociale d’entreprise » (RSE). Ces rapports consistent à auditer l’ensemble des processus d’une entreprise et à en calculer l’impact environnemental. L’équivalent CO₂ n’est qu’une partie de ces évaluations. La consommation électrique est convertie en eqCO₂ au prorata du kWh, sur un facteur dépendant des modes de production. En France, le chiffre de 60-65 grammes eqCO₂/kWh est couramment utilisé, il correspond à l’évaluation par RTE du mix moyen de production français, peu carboné.

Ce poids inclut donc l’ensemble de l’activité de l’entreprise : non seulement la partie directement productive — dans le cas d’un opérateur, ses équipements réseau, serveurs, etc — mais également les consommations des camionnettes des équipes d’installation et maintenance, les chauffages et climatisation des bureaux, la consommation d’eau courante, l’entretien des parkings, etc.

On obtient ainsi un certain nombre de chiffres, dont l’équivalent CO₂ total émis annuellement par l’entreprise, qui sont publiés dans les rapports RSE.

Comment évalue-t-on ensuite le poids en équivalent CO₂ du volume de données ?

C’est ici qu’on commence à entrer dans les raisonnements à l’emporte-pièce, ceux qui semblent sujets à caution. On évalue le trafic total de l’opérateur tel que délivré aux utilisateurs, et on divise le eqCO₂ émis par l’opérateur par le volume de données transmis. On obtient ainsi un chiffre artificiel en grammes de eqCO₂/Go transmis, ou parfois en kWh/Go, facilement communicable et faussement parlant.

Au passage, on suppose que le service rendu par un opérateur est intégralement celui du volume de données transmis et qu’il n’existe rien d’autre de pertinent et mesurable. Or il existe d’autres métriques non moins utiles. Pour un opérateur de télécommunications : couverture géographique, débit, taux de disponibilité, etc. Pour un service de vidéo en ligne : œuvres stockées, ouverture à des tiers pour auto-publication, etc. Pour un service de simple stockage en ligne, le coût de gestion de la quantité de données ne sera pas le même que pour un service vidéo qui a besoin de procéder à des traitements lourds d’encodage. Pour un virement bancaire ou un message Twitter, le coût individuel de traitement d’une transaction va être très élevé par rapport au volume transféré. Et ainsi de suite.

Quand on a un marteau…

Pire : une fois que cette métrique artificielle du gramme eqCO₂/Go sera popularisée et présente éventuellement sur les factures des fournisseurs d’accès comme le propose aujourd’hui le législateur, la réaction attendue de l’utilisateur va être de réduire sa consommation de données pour décarboner. Or il est facile de montrer que cet effort est vain et que cette initiative risque de détourner notre attention d’efforts plus efficaces. Si demain nous divisons tous par 2 notre consommation de données au vu de l’évaluation qui précède, satisfaits de faire ainsi « notre part » dans la réduction d’impact, nos opérateurs vont-ils soudain constater avec plaisir que leurs factures d’électricité, d’équipements, de chauffage, de carburant sont également divisées par 2 ?

La réponse est évidemment « non ».

Pourraient-ils démonter quelques équipements afin de réduire leur infrastructure en rapport avec la baisse de volume ? Marginalement peut-être, mais pas au point de la réduire par un facteur proportionnel.

En fait l’impact sur le CO₂ émis serait infime, probablement même pas mesurable.

Il est utile de rappeler en passant que, si l’on cherche des corrélations, l’impact en équipement et consommation électrique d’une infrastructure d’opérateur, mobile comme fixe, est principalement lié à sa couverture géographique. Si nous voulons protéger l’environnement par des mesures de restriction, il serait donc directement utile de réduire cette couverture géographique. Affirmons sans grand risque d’être démenti que ce ne serait pas une voie souhaitable : en creux, on peut voir là une confirmation que les réseaux numériques ont une utilité qui va bien au delà de la comptabilité des volumes échangés.

Pitié pour les données…

Ce choix méthodologique de clé de répartition au volume, jamais questionné, n’a donc aucun sens physique, comme expliqué ici et dans le billet cité en introduction.

Pourquoi avoir choisi le volume de données ? La métrique a l’avantage d’être simple et de sembler logique. C’est le principe du compteur d’eau ou d’électricité.

Or si le numérique a vu ses usages exploser dans nos sociétés, c’est parce qu’il ne fonctionne pas aussi simplement que cela, et parce que la logique du compteur, privilégiée par les administrations des télécoms et leurs financiers, a été abandonnée : elle ne reflétait pas du tout les coûts réels, était elle-même coûteuse et improductive, et freinait notablement l’émergence des réseaux numériques à grande échelle et à haut débit.

La comptabilisation par secteur plutôt qu’au volume

La métrique du volume de données a aussi l’avantage perçu en France de cibler — en apparence — surtout des acteurs étrangers de la vidéo en ligne : Youtube, Netflix, Disney, etc. C’est oublier que la vidéo sur hébergement personnel est désormais possible, grâce à des outils comme Peertube, développé d’ailleurs par des français. Plomber la consommation de données ne peut que décourager les utilisateurs de s’approprier ces technologies, donc empêcher toute déconcentration du secteur, pourtant rêvée par nombre de nos politiques.

Si on se place du côté des gros fournisseurs de services, l’absurdité d’imputer le CO₂ par rapport aux volumes apparaît encore plus évidente. La vidéo en ligne produirait environ 60 % du trafic Internet aujourd’hui, selon une étude citée par le Shift. Est-ce que, pour autant, les fournisseurs de service concernés produisent 60 % du CO₂ de la totalité du secteur, comme le laisse entendre l’imputation au volume ? Très probablement pas. Il serait utile de le vérifier. Personne ne semble l’avoir fait.

(...)

Le volume cache la forêt

Réintroduire de près — imposition au vu d’un montant équivalent CO₂ artificiel ? — ou de loin une restriction des volumes échangés serait un considérable retour en arrière, introduisant une pénurie qui ne protégerait aucunement l’environnement, au contraire : elle nous restreindrait dans les usages vertueux du numérique — par exemple, la vidéoconférence ou le télétravail qui évitent des déplacements fortement émetteurs de CO₂ et qui congestionnent nos réseaux de transport. L’Ademe a ainsi conclu dans une étude récente que les externalités positives du télétravail prédominaient.

Le numérique est avant tout un fantastique outil de copie et diffusion en masse de l’information, bénéficiant d’effets d’échelle considérables. Depuis l’époque du Minitel, les débits de données couramment disponibles à coût comparable ont été multipliés par un million (de 1200 bps à 1 Gbps). Il en est de même avec les capacités de stockage, la puissance de nos ordinateurs, etc.

On me rétorquera — c’est un slogan en vogue — qu’il n’existe rien d’infini dans un monde fini. C’est une évidence. Mais notre bon sens habituel est dépassé pour appréhender des facteurs de gain d’efficacité d’un million en 40 ans, et les analogies avec le monde physique (réseau routier vs réseaux numériques) sont inopérantes et trompeuses.

On me parlera aussi de l’effet rebond — et de même, après avoir rappelé que l’effet rebond n’est pas une théorie physique s’appliquant mécaniquement avec certitude, qu’il ne peut donc être prouvé qu’a posteriori et n’a rien d’une fatalité, je répondrai qu’il faudrait un sacré effet rebond dans les usages pour enterrer des gains d’efficacité d’un million. Je ne réserve pas 1 million de fois plus de billets de train qu’autrefois, ni ne commande 1 million de fois par correspondance, ni ne regarde 1 million de fois plus d’heures de vidéo — je suis contraint là par le monde physique, celui qui n’a que 24 heures par jour.




MaxLebled

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #27 le: 03 février 2025 à 18:51:39 »
➡️ « Non, votre forfait data illimitée n'est pas mis en danger par l'Ademe »

Depuis quelques jours, on prête à l'Ademe, l'agence de l'environnement et de la maîtrise de l'énergie, une volonté de limiter la data sur les forfaits.

"C'est faux". Ce week-end, une actualité a fait beaucoup parler d'elle: une loi serait dans les tuyaux afin de limiter fortement la data associée à des forfaits de téléphonie mobile. (...) Sauf que tout cela est "faux", confirme à Tech&Co Roland Marion, directeur de l'économie circulaire à l'Ademe.

(...) l'Ademe précise qu'elle pointe du doigt les data center et les équipements électroniques, qui représentent 95% de l'empreinte carbone en France, contre seulement 5% pour la data des forfaits mobiles.

Roland Marion ajoute que l'Ademe préconise plutôt un changement dans les habitudes des utilisateurs de smartphones, par exemple en préférant se connecter en Wifi une fois chez eux ou au bureau, plutôt que de rester inutilement en 4G ou en 5G.

L'Ademe appelle par ailleurs à "augmenter la durée de vie des appareils électroniques", mais également à "éviter d'utiliser l'intelligence artificielle" lorsque ce n'est pas utile. L'IA est en effet l'un des principaux vecteurs d'émissions carbone. En 2023, les activités de Google dans ce secteur ont représenté 14,3 millions de tonnes de CO2, en augmentation de 48% depuis 2019. (...)

vivien

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #28 le: 03 février 2025 à 19:08:10 »
Petit détail, dans la publication de janvier 2025 de l'Ademe, les réseaux (fixe + mobile), c'est 4%

Mise à jour du graphique par l'ADEME avec une augmentation sensible de la part des datacenter :



willemijns

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #29 le: 03 février 2025 à 21:50:48 »
L'ADEME doit penser qu'offrir de l'illimité, c'est encourager au gaspillage.

On m'a donné aussi une autre plausible explication: L'ADEME doit justifier ses subventions et proposer du "grain à moudre" pour pouvoir encore exister un long moment ;) hannnnnn........

artemus24

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #30 le: 04 février 2025 à 00:24:42 »
Citation de: Simon
J'habite "la campagne", dans une réserve naturelle, et les gens ici sont soucieux de protéger leur cadre de vie. Ils ne font pas forcément tous les efforts qu'ils pourraient mais il y a moins de scepticisme et d'opposition qu'à la télé, c'est un fait.
Oui, moi aussi j'habite à la campagne et nous sommes respectueux de notre environnement. Il y a bien une différence entre ceux de la ville et ceux de la campagne. Ce n'est pas nouveau et cette différence existait déjà du temps de Jean De La Fontaine. Ce n'est pas parce que les citadins polluent beaucoup que c'est le cas des campagnards ! On veut nous faire appliquer des règles qui ont un sens en ville, mais pas à la campagne, comme ne plus faire usage de son véhicule ce qui n'est pas transposable à cause des distances mais aussi du manque de transports en commun. Et il n'y a pas que ça.

Citation de: Simon
Je pense qu'il y a surtout énormément de préjugés, surtout si ca permet de retarder l'effort à faire :-)
Mais quel effort ? A t'entendre, on croirait que la France est le pays le plus pollueur au monde !? Tout au contraire, nous sommes le pays le plus respectueux alors que ce n'est pas le cas ailleurs. Et la prochaine étape ce sera quoi ? De nous imposer le masque à gaz avec compteur et de nous faire payer le CO2 que l'on émet ? Et si tu pollues, on te coupe l'accès à l'air ? C'est ce que tu veux ?

Des préjugés, certainement, mais à cause du fait que l'écologie est punitive et divise les français sur des problèmes où ils n'ont pas la main.

Citation de: Simon
Peut-être à limiter des abus.
Si tu as les moyens de te payer un forfait sans limite où vois-tu un abus ? Je vois surtout de la jalousie envers ceux qui ne peuvent pas faire pareil. Et ta solution est un nivellement par le bas ! Ca sent la détestation du riche, voilà tout.

Citation de: Guigui_L92
C'est un débat assez classique en France : on préfère la responsabilité individuelle ou le "maternage" d'un état qui croit tout mieux savoir ?
C'est aussi l'incapacité à trouver des solutions vertueuses là où il n'y a que de la manipulation.

Citation de: Guigui_L92
D'ailleurs, l'éducation moderne ne prône plus tellement de "commander" ses enfants ??
On voit le résultat : plus de violence, pas uniquement faites aux femmes mais à la société en général, plus de banditisme, plus de j'impose ma vision et tant pis pour les autres s'ils ne la partagent pas.

Citation de: renaud07
Je réfléchissais à un système l'autre fois pour inciter les gens à ne pas prendre l'avion : les payer tous les ans en taxant les compagnies aériennes.
Mais bien sûr et pour se rendre de Paris à Londres , tu le fais à la nage !?
En appliquant des restrictions, tu vas tout simplement détruire Air France, au profit des compagnies étrangères. Et si tu pousses le vice à eux aussi, plus aucun avion ne survolera la France, mais nous devrons quand même subir cette pollution. Et au final, nous seront tous au chômage et nous continuerons de subir la pollution des autres.

Citation de: renaud07
En gros : t'as un quota d’aller-retour par an, disons 5. À partir de 6 le prix du billet augmente au fur et à mesure selon tes revenus (je ne vais pas faire payer la même chose à quelqu’un qui gagne 5k ou un smic). À la fin de l'année si tu as bouffé tes 5 AR ou +, tu n'es pas payé. Si par contre tu n'as pris aucun vol, versement sur ton compte des sous ou report pour avoir plus d'AR l'année suivante.
Tu réinventes le ticket de rationnement bien connu durant l'occupation allemande et cela n'a jamais empêché le marché noir.

Tout ce système mise en place est pour nous soutirer de l'argent pour soi-disant une démarche vertueuse, mais envers qui ? Pour ceux qui se remplissent les poches et ne font rien ou pour ceux qui subissent tous ces désagréments sans rien avoir en compensation ? Tout ça n'est que de l'endoctrinement et vous participez à construire votre propre prison. Il ne faudra pas se plaindre après si un jour cela se retourne contre vous.

simon

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #31 le: 04 février 2025 à 09:30:12 »
On veut nous faire appliquer des règles qui ont un sens en ville, mais pas à la campagne, comme ne plus faire usage de son véhicule ce qui n'est pas transposable à cause des distances mais aussi du manque de transports en commun.
J'ai pas de bagnole. On a un bus, par contre, et de bons vélos électriques. Pour les petits et les courses, la charette à accrocher derrière le vélo fonctionne bien.
Si j'ai besoin de transporter des charges lourdes, je peux emprunter ou louer une voiture.

Je ne suis certes pas au milieu de la creuse et la densité ici est plus importante que dans pas mal de zones rurales. On est aussi en bonne santé physique, il faut regarder ca aussi. Mais on s'en sort très bien :) Je concède par contre que ca perturbe l'ordre établi.


Mais quel effort ? A t'entendre, on croirait que la France est le pays le plus pollueur au monde !? Tout au contraire, nous sommes le pays le plus respectueux alors que ce n'est pas le cas ailleurs. Et la prochaine étape ce sera quoi ? De nous imposer le masque à gaz avec compteur et de nous faire payer le CO2 que l'on émet ? Et si tu pollues, on te coupe l'accès à l'air ? C'est ce que tu veux ?
Les rapports du GIEC et la communauté scientifique qui étudie cela sont clairs : comparer ses efforts en pointant du doigt l'autre n'est pas efficace et ne fonctionnera pas.
Il me semble que notre propre gouvernement nous le dit d'une certaine facon. On peut ou pas se livrer à l'exercice, accepter ou rejeter (avec véhémence et émotion, souvent) les conclusions, ca ne change pas grand chose.

Des préjugés, certainement, mais à cause du fait que l'écologie est punitive et divise les français sur des problèmes où ils n'ont pas la main.
Elle n'est punitive que si tu le vois comme cela, notamment en t'attachant au mode de vie des années 80-2000.
Personnellement, je ne le vis pas comme cela, et je connais beaucoup de gens qui pensent pareil et qui sont sincèrement inquiets pour leurs enfants. Ils choisissent donc volontairement de modifier leur comportement (ne plus prendre de l'avion, manger moins de viande, faire isoler sa maison, arrêter la surconsommation, etc. : toutes ces actions individuelles ont un impact fort).

Si tu as les moyens de te payer un forfait sans limite où vois-tu un abus ? Je vois surtout de la jalousie envers ceux qui ne peuvent pas faire pareil. Et ta solution est un nivellement par le bas ! Ca sent la détestation du riche, voilà tout.
Le comportement excessif de certains visant à dégrader le bien commun est courant et appliqué dans de nombreux domaines. Le prix du tabac en est l'exemple type : le tabagisme fait augmenter les coûts sur la collectivité de facon importante (il faut traiter ces cancers), on répercute cet impact sur les fumeurs.
 
C'est aussi l'incapacité à trouver des solutions vertueuses là où il n'y a que de la manipulation.
Je travaille au quotidien dans l'énergie, et je peux t'assurer que l'innovation est là. C'est plus la mentalité "ne changeons rien, on nous manipule et on nous ment" qui retarde la transition, selon moi.
Les politiques publiques sont là, l'argent public et privé est là, c'est bien la volonté d'immobilisme de certains et la politisation du débat qui nous bloque. Encore une fois de mon point de vue.

On voit le résultat : plus de violence, pas uniquement faites aux femmes mais à la société en général, plus de banditisme, plus de j'impose ma vision et tant pis pour les autres s'ils ne la partagent pas.
Là, je ne sais pas répondre. Trop politique pour moi :)

Mais bien sûr et pour se rendre de Paris à Londres , tu le fais à la nage !?
En appliquant des restrictions, tu vas tout simplement détruire Air France, au profit des compagnies étrangères. Et si tu pousses le vice à eux aussi, plus aucun avion ne survolera la France, mais nous devrons quand même subir cette pollution. Et au final, nous seront tous au chômage et nous continuerons de subir la pollution des autres.
C'est exactement le discours des majors du pétrole aujourd'hui, et il est bien documenté qu'elles étaient 1) au courant de l'impact futur de leurs actes (par leur propres travaux de R&D) et 2) qu'elles ont des intérêts évidents à défendre (duh).

Le protocole de Kyoto a permis de se débarasser de toute une classe de CFC et de restaurer en grande partie la couche d'ozone. L'industrie s'est battue corps et âme. Les acteurs sont toujours là, les système de réfrigération/PAC sont toujours là, on a simplement remplacé le R22 par du R410a. Et on est sur la bonne voie pour remplacer le R410a par de l'isobutane, car on s'est rendu compte que l'impact sur la couche d'ozone n'était pas tout.
C'est un bel exemple de techno-solutionnisme, mais je crois que beaucoup de monde s'accorde pour dire que cela ne suffira pas et que la consommation de ressources par habitant actuelle n'est pas tenable.

Tout ce système mise en place est pour nous soutirer de l'argent pour soi-disant une démarche vertueuse, mais envers qui ? Pour ceux qui se remplissent les poches et ne font rien ou pour ceux qui subissent tous ces désagréments sans rien avoir en compensation ? Tout ça n'est que de l'endoctrinement et vous participez à construire votre propre prison. Il ne faudra pas se plaindre après si un jour cela se retourne contre vous.
Là, c'est trop complotiste pour moi. De nos jours, on dirait Trumpiste.

trekker92

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L’Ademe veut s'attaquer aux forfaits avec trop de DATA
« Réponse #32 le: 04 février 2025 à 11:59:17 »
Elle n'est punitive que si tu le vois comme cela, notamment en t'attachant au mode de vie des années 80-2000.

Aucun doute qu'il s'agissait des meilleures années : l'informatique arrivait, devenait accessoire et complémentaire, très utile aux personnes voulant la découvrir et l'utiliser en complément de la vie pratique classique de l'époque.
Depuis, c'est clairement un totalitarisme, comme le dit artemus : contrairement aux transports, l'informatique est devenue obligatoire, y échapper et vous serez accusés. L'outil était magnifique dans les années 2000 et a été imposé aux autres par les uns afin de faciliter la vie des uns, et c'est tout. Les banques sont à minima coupables dans l'histoire. Et le gvt fait pas mieux, avec son identité numérique. Pour ma part, plus de smartphone conventionnel ici, j'estime qu'1 service en ligne = 1 site web sous firefox, et plus d'appli au revoir.

personnellement, il y a deux critères qui me hérissent le poil :
-l'obligation sociale d'avoir un numéro de tel, qui se transforme depuis 2020 en obligation sociale du smartphone pour avoir l'appli ("sans l'appli vous ferez plus rien"), scandaleux
-vous êtes avec nous, ou contre nous (sectaire, très présent chez les défenseurs du smartphone)

les années 90/2000 étaient clairement plus vivables qu'aujourd'hui, clairement.